Le Front Polisario a appelé, jeudi dernier, à la confection d'un calendrier précis pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental, tout en mettant en garde contre tout retard pouvant donner plus de temps à l'occupant marocain de consacrer le plan d'annexion du Sahara Occidental. Cette mise en garde émane du dirigeant du Front Polisario, M'hamed Khadad, et a été publiée jeudi dernier dans un article paru dans l'édition européenne du "Wall street journal", peu avant le renouvellement bisannuel, par le Conseil de sécurité, du mandat de la Minurso. Le dirigeant sahraoui a estimé que pour que le renouvellement du mandat de la Minurso ne serve plus les intérêts marocains, il est «indispensable» d'élargir les prérogatives de cette mission, en attendant l'organisation d'un référendum, notamment en lui confiant la mission de veiller au respect des droits de l'Homme et d'arrêter un calendrier pour l'organisation d'un référendum juste et équitable, pour donner l'opportunité au peuple sahraoui de décider de son avenir, conformément aux décisions de l'ONU. M. Khadad, membre de la délégation sahraouie participant aux négociations avec le Maroc à Manhasset, a indiqué que la Minurso faisait, à la base, partie de l'accord de cessez-le-feu entre le gouvernement marocain et le Polisario, décidé en 1991. Cette mission consistait essentiellement, a-t-il dit, à superviser une courte période de transition qui devait aboutir à l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental, ce qui permettrait aux électeurs sahraouis de choisir entre l'annexion au Maroc, l'autonomie sous la juridiction marocaine, ou l'indépendance totale. Cependant, la Minurso, dont le mandat était limité dans le temps, consistant à organiser un référendum et qui dure depuis 17 ans, a été marquée par plusieurs interruptions en raison des différends sur le type de l'électorat devant prendre part à ce référendum, qui s'inscrivent dans le cadre des manœuvres marocaines visant à retarder le processus du référendum. Pendant ce temps, le Maroc a œuvré, selon ce même responsable, pour la consécration du « plan d'annexion illégale » du Sahara Occidental et s'est transformé en «allié» des Etats-Unis dans sa lutte contre le terrorisme, afin de l'exploiter pour intensifier les actes de répression à l'encontre du peuple sahraoui. Le responsable sahraoui a mis en garde contre les tentatives visantà imposer l'autonomie au peuple sahraoui sans référendum ce qui, a-t-il dit, serait «une violation directe», non seulement de l'ONU et du modèle de décolonisation, mais aussi des fondements du droit international. Le Front Polisario a appelé, jeudi dernier, à la confection d'un calendrier précis pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental, tout en mettant en garde contre tout retard pouvant donner plus de temps à l'occupant marocain de consacrer le plan d'annexion du Sahara Occidental. Cette mise en garde émane du dirigeant du Front Polisario, M'hamed Khadad, et a été publiée jeudi dernier dans un article paru dans l'édition européenne du "Wall street journal", peu avant le renouvellement bisannuel, par le Conseil de sécurité, du mandat de la Minurso. Le dirigeant sahraoui a estimé que pour que le renouvellement du mandat de la Minurso ne serve plus les intérêts marocains, il est «indispensable» d'élargir les prérogatives de cette mission, en attendant l'organisation d'un référendum, notamment en lui confiant la mission de veiller au respect des droits de l'Homme et d'arrêter un calendrier pour l'organisation d'un référendum juste et équitable, pour donner l'opportunité au peuple sahraoui de décider de son avenir, conformément aux décisions de l'ONU. M. Khadad, membre de la délégation sahraouie participant aux négociations avec le Maroc à Manhasset, a indiqué que la Minurso faisait, à la base, partie de l'accord de cessez-le-feu entre le gouvernement marocain et le Polisario, décidé en 1991. Cette mission consistait essentiellement, a-t-il dit, à superviser une courte période de transition qui devait aboutir à l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental, ce qui permettrait aux électeurs sahraouis de choisir entre l'annexion au Maroc, l'autonomie sous la juridiction marocaine, ou l'indépendance totale. Cependant, la Minurso, dont le mandat était limité dans le temps, consistant à organiser un référendum et qui dure depuis 17 ans, a été marquée par plusieurs interruptions en raison des différends sur le type de l'électorat devant prendre part à ce référendum, qui s'inscrivent dans le cadre des manœuvres marocaines visant à retarder le processus du référendum. Pendant ce temps, le Maroc a œuvré, selon ce même responsable, pour la consécration du « plan d'annexion illégale » du Sahara Occidental et s'est transformé en «allié» des Etats-Unis dans sa lutte contre le terrorisme, afin de l'exploiter pour intensifier les actes de répression à l'encontre du peuple sahraoui. Le responsable sahraoui a mis en garde contre les tentatives visantà imposer l'autonomie au peuple sahraoui sans référendum ce qui, a-t-il dit, serait «une violation directe», non seulement de l'ONU et du modèle de décolonisation, mais aussi des fondements du droit international.