Au regard du niveau d'impayés qui pèsent sur les banques, celle-ci proposent de baisser le taux de financement en le ramenant de 65 % à 55%, de manière à diminuer un tant soit peu l'ampleur du risque Au regard du niveau d'impayés qui pèsent sur les banques, celle-ci proposent de baisser le taux de financement en le ramenant de 65 % à 55%, de manière à diminuer un tant soit peu l'ampleur du risque «Le financement des projets des promoteurs de micro-entreprises représente un risque élevé et enregistre un niveau d'impayés préoccupant, particulièrement dans certains secteurs d'activité, d'où la nécessité d'envisager une autre règle de partage des risques entre les banques et l'Etat». C'est du moins ce qu'a signalé hier le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Abderrahmane Benkhalfa. Ainsi et au regard du niveau d'impayés qui pèsent sur les banques, celles-ci proposent de baisser le taux de financement en le ramenant de 65 % à 55%, de manière à diminuer un tant soit peu l'ampleur du risque, argumente-t-il. Mais c'est à se demander si la requête de Benkhalfa est logique. Quelle serait alors la vocation des banques si ce n'est la prise de risques dans les financements de projets. Il faut dire que l'appel des banquiers tombe mal à propos et n'est pas pour plaire aux pouvoirs publics, au moment même où ces derniers ont décidé d'engager une lutte sans merci contre le chômage, principale source de mal-être social chez les jeunes, susceptible de les transformer en «harragas» ou encore en kamikaze. Ainsi, les pouvoirs publics, plus que jamais décidés à atténuer l'ampleur du chômage, et les banques, motivées par une prise de risques limitée, se rejettent sur l'autre la responsabilité de l'échec relatif aux dispositifs de lutte contre le chômage. De son côté, Benkhelfa attribue cela au fait que «les jeunes promoteurs ne possèdent pas la capacité entrepreneuriale et qu'ils sont primo-investisseurs», estime-t-il, tout en faisant savoir qu' «au total, quelque 135 milliards de DA de crédits ont été octroyés par les banques durant les cinq dernières années aux jeunes promoteurs pour le financement des projets d'activités gérés par les dispositifs d'emploi à savoir, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), et l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM)». Quelle sera alors la réponse des pouvoirs publics ? Décideront-ils de satisfaire à la demande des banques en acceptant de supporter équitablement avec les banques la prise de risques et ce, dans la seule optique de donner un second souffle aux divers dispositifs de création de micro-entreprises ? Le même responsable recommande la création d'un nouvel établissement de micro-financement qui intervient en dehors des banques commerciales et spécialement adapté à la «petite taille» des projets qui font la particularité de l'ANGEM. Il est à rappeler que l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) a permis depuis sa mise en service en 2004, l'octroi de 42.981 prêts (ANGEM-promoteur), destinés en grande partie à l'achat de matières premières, dont 1.801 prêts accordés dans le cadre d'un financement triangulaire (ANGEM-banque-promoteur). Les prêts octroyés aux femmes bénéficiaires du dispositif de l'ANGEM ont atteint un taux de 65 %. Il est prévu que l'ANGEM engage une réflexion sur les perspectives de développement du dispositif, de sorte à atteindre l'objectif de 100.000 prêts d'ici à fin 2008. Le micro-crédit consiste à octroyer de petits prêts à des personnes à faible revenu, afin de les aider à lancer une activité professionnelle. «Le financement des projets des promoteurs de micro-entreprises représente un risque élevé et enregistre un niveau d'impayés préoccupant, particulièrement dans certains secteurs d'activité, d'où la nécessité d'envisager une autre règle de partage des risques entre les banques et l'Etat». C'est du moins ce qu'a signalé hier le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Abderrahmane Benkhalfa. Ainsi et au regard du niveau d'impayés qui pèsent sur les banques, celles-ci proposent de baisser le taux de financement en le ramenant de 65 % à 55%, de manière à diminuer un tant soit peu l'ampleur du risque, argumente-t-il. Mais c'est à se demander si la requête de Benkhalfa est logique. Quelle serait alors la vocation des banques si ce n'est la prise de risques dans les financements de projets. Il faut dire que l'appel des banquiers tombe mal à propos et n'est pas pour plaire aux pouvoirs publics, au moment même où ces derniers ont décidé d'engager une lutte sans merci contre le chômage, principale source de mal-être social chez les jeunes, susceptible de les transformer en «harragas» ou encore en kamikaze. Ainsi, les pouvoirs publics, plus que jamais décidés à atténuer l'ampleur du chômage, et les banques, motivées par une prise de risques limitée, se rejettent sur l'autre la responsabilité de l'échec relatif aux dispositifs de lutte contre le chômage. De son côté, Benkhelfa attribue cela au fait que «les jeunes promoteurs ne possèdent pas la capacité entrepreneuriale et qu'ils sont primo-investisseurs», estime-t-il, tout en faisant savoir qu' «au total, quelque 135 milliards de DA de crédits ont été octroyés par les banques durant les cinq dernières années aux jeunes promoteurs pour le financement des projets d'activités gérés par les dispositifs d'emploi à savoir, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), et l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM)». Quelle sera alors la réponse des pouvoirs publics ? Décideront-ils de satisfaire à la demande des banques en acceptant de supporter équitablement avec les banques la prise de risques et ce, dans la seule optique de donner un second souffle aux divers dispositifs de création de micro-entreprises ? Le même responsable recommande la création d'un nouvel établissement de micro-financement qui intervient en dehors des banques commerciales et spécialement adapté à la «petite taille» des projets qui font la particularité de l'ANGEM. Il est à rappeler que l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) a permis depuis sa mise en service en 2004, l'octroi de 42.981 prêts (ANGEM-promoteur), destinés en grande partie à l'achat de matières premières, dont 1.801 prêts accordés dans le cadre d'un financement triangulaire (ANGEM-banque-promoteur). Les prêts octroyés aux femmes bénéficiaires du dispositif de l'ANGEM ont atteint un taux de 65 %. Il est prévu que l'ANGEM engage une réflexion sur les perspectives de développement du dispositif, de sorte à atteindre l'objectif de 100.000 prêts d'ici à fin 2008. Le micro-crédit consiste à octroyer de petits prêts à des personnes à faible revenu, afin de les aider à lancer une activité professionnelle.