Le stress infantile passe souvent inaperçu, tantôt il est bénéfique, tantôt néfaste, mais trop souvent tabou. Pourtant, il est primordial de connaître et de comprendre les situations qui déstabilisent vos enfants pour les aider à y faire face. Bien ancré dans le milieu professionnel, le mot "stress" vient de faire son entrée dans les cours d'école. En effet, cette notion appliquée à des comportements enfantins est relativement récente. Attention, cela ne signifie pas pour autant que ce sentiment est nouveau. Ce phénomène n'a de cesse de s'accentuer avec l'accélération du rythme de vie et les changements qui lui sont associés. Si un stress modéré peut jouer un rôle positif dans le développement de l'enfant, un stress répété ou chronique peut avoir des effets dévastateurs. Quels sont les enfants touchés par le stress ? Même s'il semble exister des prédispositions génétiques à de telles tensions, l'environnement familial et le contexte social restent les causes majeures. Le stress n'épargne personne. Cependant, on constate un accroissement avec l'entrée à l'école : le stress de la performance. Si cette tendance se manifestait auparavant vers 15-16 ans, lors du choix de l'orientation scolaire, elle semble se déclarer de plus en plus tôt, dès l'arrivée au collège, voire même au primaire. Les raisons Les raisons du stress infantile sont aussi variées que les enfants qui en sont atteints. On pourrait tenter tout de même une classification, en séparant les actions donnant lieu à un stress réactionnel, généralement temporaire, de celles responsables d'un stress chronique. Un changement brutal des habitudes quotidiennes (déménagement, naissance d'un petit frère...) ainsi qu'un choc émotionnel (décès d'un parent, divorce...) génèreront globalement une réaction du premier type. En revanche, la répétition de faits perturbants (querelles récurrentes, mauvais traitements...) ainsi que ceux liés à une pression directe et prolongée sur l'enfant (réussite scolaire, surmenage...) conduiront à une réponse du second ordre. Les signes Chacun réagit différemment. Alors qu'un enfant sera très affecté par un événement stressant, un autre pourra n'y prêter aucune attention. Il est donc normal que chacun ait sa propre façon d'extérioriser ses problèmes. Soyez attentifs, les signes sont parfois bien cachés. Cela peut se traduire par des problèmes physiques comme des maux de ventre, de tête, une certaine apathie, ou encore des tics nerveux... ou par des problèmes psychologiques comme une soudaine introversion, une agressivité exacerbée ou encore une régression du niveau de la maturité... Chez le nourrisson, un stress peut s'exprimer par un retard de développement. Prévenir et guérir Le simple fait de prendre conscience de l'existence du stress chez votre enfant est une étape décisive dans son traitement. La prévention reste le meilleur remède. Pour cela, il est important de maintenir au maximum les habitudes de la vie quotidienne, comme les heures de repas ou de coucher. Cependant, il n'est pas toujours possible d'anticiper les changements. Lorsque le stress est installé, vous pouvez traiter les symptômes en apaisant votre enfant. Créer un environnement serein et chaleureux en favorisant des couleurs douces, une lumière ainsi que des odeurs naturelles, en alternant des moments de calme et d'activité physique. Mais cela n'est pas suffisant, vous devez prendre le mal à la racine et tenter de comprendre ce qui le perturbe. Ecoutez-le, c'est important. Parler lui permettra d'exorciser sa colère et son anxiété. Tentez de le rassurer et de l'encourager. Si malgré tous vos efforts, la situation ne change pas, n'attendez pas qu'elle se dégrade pour demander de l'aide à un spécialiste. Le stress infantile passe souvent inaperçu, tantôt il est bénéfique, tantôt néfaste, mais trop souvent tabou. Pourtant, il est primordial de connaître et de comprendre les situations qui déstabilisent vos enfants pour les aider à y faire face. Bien ancré dans le milieu professionnel, le mot "stress" vient de faire son entrée dans les cours d'école. En effet, cette notion appliquée à des comportements enfantins est relativement récente. Attention, cela ne signifie pas pour autant que ce sentiment est nouveau. Ce phénomène n'a de cesse de s'accentuer avec l'accélération du rythme de vie et les changements qui lui sont associés. Si un stress modéré peut jouer un rôle positif dans le développement de l'enfant, un stress répété ou chronique peut avoir des effets dévastateurs. Quels sont les enfants touchés par le stress ? Même s'il semble exister des prédispositions génétiques à de telles tensions, l'environnement familial et le contexte social restent les causes majeures. Le stress n'épargne personne. Cependant, on constate un accroissement avec l'entrée à l'école : le stress de la performance. Si cette tendance se manifestait auparavant vers 15-16 ans, lors du choix de l'orientation scolaire, elle semble se déclarer de plus en plus tôt, dès l'arrivée au collège, voire même au primaire. Les raisons Les raisons du stress infantile sont aussi variées que les enfants qui en sont atteints. On pourrait tenter tout de même une classification, en séparant les actions donnant lieu à un stress réactionnel, généralement temporaire, de celles responsables d'un stress chronique. Un changement brutal des habitudes quotidiennes (déménagement, naissance d'un petit frère...) ainsi qu'un choc émotionnel (décès d'un parent, divorce...) génèreront globalement une réaction du premier type. En revanche, la répétition de faits perturbants (querelles récurrentes, mauvais traitements...) ainsi que ceux liés à une pression directe et prolongée sur l'enfant (réussite scolaire, surmenage...) conduiront à une réponse du second ordre. Les signes Chacun réagit différemment. Alors qu'un enfant sera très affecté par un événement stressant, un autre pourra n'y prêter aucune attention. Il est donc normal que chacun ait sa propre façon d'extérioriser ses problèmes. Soyez attentifs, les signes sont parfois bien cachés. Cela peut se traduire par des problèmes physiques comme des maux de ventre, de tête, une certaine apathie, ou encore des tics nerveux... ou par des problèmes psychologiques comme une soudaine introversion, une agressivité exacerbée ou encore une régression du niveau de la maturité... Chez le nourrisson, un stress peut s'exprimer par un retard de développement. Prévenir et guérir Le simple fait de prendre conscience de l'existence du stress chez votre enfant est une étape décisive dans son traitement. La prévention reste le meilleur remède. Pour cela, il est important de maintenir au maximum les habitudes de la vie quotidienne, comme les heures de repas ou de coucher. Cependant, il n'est pas toujours possible d'anticiper les changements. Lorsque le stress est installé, vous pouvez traiter les symptômes en apaisant votre enfant. Créer un environnement serein et chaleureux en favorisant des couleurs douces, une lumière ainsi que des odeurs naturelles, en alternant des moments de calme et d'activité physique. Mais cela n'est pas suffisant, vous devez prendre le mal à la racine et tenter de comprendre ce qui le perturbe. Ecoutez-le, c'est important. Parler lui permettra d'exorciser sa colère et son anxiété. Tentez de le rassurer et de l'encourager. Si malgré tous vos efforts, la situation ne change pas, n'attendez pas qu'elle se dégrade pour demander de l'aide à un spécialiste.