Les participants à la 3e Journée d'implantologie orale, "Implantation et esthétique", ont appelé, samedi à Alger, à la création d'une Société scientifique d'implantologie. Le président de l'Ordre des chirurgiens-dentistes, le Dr Nacer Touati, a indiqué, en marge de cette journée organisée par la section régionale des chirurgiens-dentistes d'Alger, que la création de cette société scientifique se fera, dans un premier temps, au niveau de la région d'Alger avant de s'élargir à l'ensemble du territoire national, précisant que cette société vise notamment à encourager l'implantologie et, surtout, la formation dans ce domaine. L'implantologie permet d'avoir des racines artificielles, sous forme d'implants en titane, qui sont vissées dans l'os maxillaire pour recevoir des dents artificielles fixes, a-t-on expliqué. C'est une nouvelle technologie de pointe faisant appel à des techniques sophistiquées qui sont en relation avec le maxillo-facial et la chirurgie esthétique. Elle répond à des exigences élevées pour éviter les complications, étant donné qu'il s'agit d'interventions de chirurgie "invasive", a-t-on ajouté. Le Dr Touat a fait remarquer que l'Algérie accuse un retard dans le domaine de l'implantologie, rappelant qu'elle (l'Algérie) était "pionnière" par rapport à ses voisins marocain et tunisien au début des années 1970. Il a expliqué que les raisons de ce retard sont en relation avec les moyens matériels mais aussi la formation, précisant que "l'université dispense des cours théoriques sur l'implantologie, alors que le côté pratique demeure dépendant de la formation continue et du partenariat". Il a estimé, dans ce contexte que la formation continue doit devenir "obligatoire", relevant que l'implantologie est "beaucoup plus développée dans les cabinets médicaux libéraux en Algérie". En ce sens, le Dr Touat a affirmé que le Conseil de l'ordre des chirurgiens-dentistes reste le "garant de l'éthique" et "encourage cette spécialité", tout en combattant ce qu'il a qualifié d'"implantomania". Pour ce praticien, la demande en implantologie est "nettement plus importante que l'offre" en Algérie, regrettant le "manque de matériels comme les prothèses" et les "coûts excessifs de l'opération" en raison de l'absence d'investissements dans ce créneau. Pour ce qui est de la durée de l'implantation des dents, celle-ci peut aller jusqu'à trois mois et exige une chirurgie complexe voire des greffes, selon le Dr Touati qui a fait savoir que les coûts de pose d'implants en Algérie varient entre 160 000 et 180.000 DA, sans compter les produits cosmétiques. De son côté, le Dr Matthias Penten, chirurgien-dentiste allemand, a indiqué que l'implantologie en Allemagne est "très développée" et représente 600.000 implants par an, soulignant que cette opération est déconseillée aux malades souffrant de diabète ainsi qu'aux fumeurs et aux femmes exposées à l'ostéoporose. Les participants à la 3e Journée d'implantologie orale, "Implantation et esthétique", ont appelé, samedi à Alger, à la création d'une Société scientifique d'implantologie. Le président de l'Ordre des chirurgiens-dentistes, le Dr Nacer Touati, a indiqué, en marge de cette journée organisée par la section régionale des chirurgiens-dentistes d'Alger, que la création de cette société scientifique se fera, dans un premier temps, au niveau de la région d'Alger avant de s'élargir à l'ensemble du territoire national, précisant que cette société vise notamment à encourager l'implantologie et, surtout, la formation dans ce domaine. L'implantologie permet d'avoir des racines artificielles, sous forme d'implants en titane, qui sont vissées dans l'os maxillaire pour recevoir des dents artificielles fixes, a-t-on expliqué. C'est une nouvelle technologie de pointe faisant appel à des techniques sophistiquées qui sont en relation avec le maxillo-facial et la chirurgie esthétique. Elle répond à des exigences élevées pour éviter les complications, étant donné qu'il s'agit d'interventions de chirurgie "invasive", a-t-on ajouté. Le Dr Touat a fait remarquer que l'Algérie accuse un retard dans le domaine de l'implantologie, rappelant qu'elle (l'Algérie) était "pionnière" par rapport à ses voisins marocain et tunisien au début des années 1970. Il a expliqué que les raisons de ce retard sont en relation avec les moyens matériels mais aussi la formation, précisant que "l'université dispense des cours théoriques sur l'implantologie, alors que le côté pratique demeure dépendant de la formation continue et du partenariat". Il a estimé, dans ce contexte que la formation continue doit devenir "obligatoire", relevant que l'implantologie est "beaucoup plus développée dans les cabinets médicaux libéraux en Algérie". En ce sens, le Dr Touat a affirmé que le Conseil de l'ordre des chirurgiens-dentistes reste le "garant de l'éthique" et "encourage cette spécialité", tout en combattant ce qu'il a qualifié d'"implantomania". Pour ce praticien, la demande en implantologie est "nettement plus importante que l'offre" en Algérie, regrettant le "manque de matériels comme les prothèses" et les "coûts excessifs de l'opération" en raison de l'absence d'investissements dans ce créneau. Pour ce qui est de la durée de l'implantation des dents, celle-ci peut aller jusqu'à trois mois et exige une chirurgie complexe voire des greffes, selon le Dr Touati qui a fait savoir que les coûts de pose d'implants en Algérie varient entre 160 000 et 180.000 DA, sans compter les produits cosmétiques. De son côté, le Dr Matthias Penten, chirurgien-dentiste allemand, a indiqué que l'implantologie en Allemagne est "très développée" et représente 600.000 implants par an, soulignant que cette opération est déconseillée aux malades souffrant de diabète ainsi qu'aux fumeurs et aux femmes exposées à l'ostéoporose.