Si l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique s'est réunie hier, afin d'évaluer son mouvement de protestation enclenché depuis le début de l'année, la Coordination, elle, s'apprête aujourd'hui, à faire de même et ainsi décider de la suite à donner à son mouvement. De son côté, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) tiendra aujourd'hui également, une conférence de presse à son siège à Alger. «Nous allons décider de quelle suite à donner à notre action de protestation», nous a indiqué hier Lyès Mérabet joint par téléphone. C'est dire que les syndicats autonomes de la Fonction publique maintiennent toujours la pression, malgré l'échec de leurs actions de protestation organisées jusque-là. Pour rappel, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique a échoué, à deux reprises, à tenir un sit-in devant le Palais du gouvernement. Le dernier en date, il y a de cela près de deux semaines, s'est soldé, rappelons-le, par une répression de la part des forces de l'ordre mobilisées pour l'occasion. Cependant, force est de signaler que les animateurs des différents syndicats autonomes de la Fonction publique peinent à fédérer leurs efforts et mener une action collective. Pour preuve, chacun d'entre eux plaide sa cause en solo et tente de prendre des initiatives personnelles. Néanmoins, la mobilisation reste intacte en dépit des contraintes. C'est ce qui augure d'un autre mouvement de débrayage dans les semaines à venir, bien qu'aucun syndicat autonome n'a avancé ni date ni action allant dans ce sens. Ceci dit, les animateurs ne décolèrent pas. Ils ne comptent pas baisser les bras, et ne jurent que par la poursuite de leur combat, jusqu'à ce que les pouvoirs publics daignent les inviter au dialogue pour discuter de leurs revendications. En effet, la réunion de l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique, qui s'est tenue hier, n'a pas débouché sur une action bien précise, puisque l'heure était au bilan des différentes actions, avant de décider de l'avenir de la protestation. Il n'en demeure pas moins, par ailleurs, que la situation se complique davantage, et risque de dégénérer dans les jours à venir si le bras de fer engagé entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics venait à se perpétuer. A présent, c'est le statu quo, car les deux parties campent sur leurs positions. En parallèle, les travailleurs de la Fonction publique en pâtissent énormément, coincés qu'ils sont entre le « positivisme » de l'UGTA, qui s'est réjouie de l'augmentation apportée par la nouvelle grille des salaires, et les syndicats autonomes qui dénoncent cette même grille jugée insuffisante. En effet, les animateurs des syndicats, bien que leurs revendications ne semblent pas faire long feu, ne veulent pas abdiquer. Mieux, ils considèrent leurs actions menées depuis le début de l'année en cours comme une réussite totale, puisque, selon eux, leur représentativité au sein de la corporation des travailleurs de la fonction publique est très significative, et en veulent pour preuve la forte mobilisation enregistrée par les multiples débrayages observés jusque-là. Si l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique s'est réunie hier, afin d'évaluer son mouvement de protestation enclenché depuis le début de l'année, la Coordination, elle, s'apprête aujourd'hui, à faire de même et ainsi décider de la suite à donner à son mouvement. De son côté, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) tiendra aujourd'hui également, une conférence de presse à son siège à Alger. «Nous allons décider de quelle suite à donner à notre action de protestation», nous a indiqué hier Lyès Mérabet joint par téléphone. C'est dire que les syndicats autonomes de la Fonction publique maintiennent toujours la pression, malgré l'échec de leurs actions de protestation organisées jusque-là. Pour rappel, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique a échoué, à deux reprises, à tenir un sit-in devant le Palais du gouvernement. Le dernier en date, il y a de cela près de deux semaines, s'est soldé, rappelons-le, par une répression de la part des forces de l'ordre mobilisées pour l'occasion. Cependant, force est de signaler que les animateurs des différents syndicats autonomes de la Fonction publique peinent à fédérer leurs efforts et mener une action collective. Pour preuve, chacun d'entre eux plaide sa cause en solo et tente de prendre des initiatives personnelles. Néanmoins, la mobilisation reste intacte en dépit des contraintes. C'est ce qui augure d'un autre mouvement de débrayage dans les semaines à venir, bien qu'aucun syndicat autonome n'a avancé ni date ni action allant dans ce sens. Ceci dit, les animateurs ne décolèrent pas. Ils ne comptent pas baisser les bras, et ne jurent que par la poursuite de leur combat, jusqu'à ce que les pouvoirs publics daignent les inviter au dialogue pour discuter de leurs revendications. En effet, la réunion de l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique, qui s'est tenue hier, n'a pas débouché sur une action bien précise, puisque l'heure était au bilan des différentes actions, avant de décider de l'avenir de la protestation. Il n'en demeure pas moins, par ailleurs, que la situation se complique davantage, et risque de dégénérer dans les jours à venir si le bras de fer engagé entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics venait à se perpétuer. A présent, c'est le statu quo, car les deux parties campent sur leurs positions. En parallèle, les travailleurs de la Fonction publique en pâtissent énormément, coincés qu'ils sont entre le « positivisme » de l'UGTA, qui s'est réjouie de l'augmentation apportée par la nouvelle grille des salaires, et les syndicats autonomes qui dénoncent cette même grille jugée insuffisante. En effet, les animateurs des syndicats, bien que leurs revendications ne semblent pas faire long feu, ne veulent pas abdiquer. Mieux, ils considèrent leurs actions menées depuis le début de l'année en cours comme une réussite totale, puisque, selon eux, leur représentativité au sein de la corporation des travailleurs de la fonction publique est très significative, et en veulent pour preuve la forte mobilisation enregistrée par les multiples débrayages observés jusque-là.