C'est à présent une question de temps. Le sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA) au niveau des chefs d'Etat pourrait se tenir bientôt à Tunis ou à Tripoli, à en croire des sources diplomatiques. Et pour cause, la réunion, qui a regroupé à Tanger les responsables des partis au pouvoir des cinq pays du Maghreb arabe dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la Conférence des partis maghrébins, a permis, selon des sources concordantes, de déblayer le terrain et de dissiper les malentendus pour permettre la tenue du sommet. Cependant, et en dépit de l'incident provoqué par un ministre marocain avec le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, sur le Sahara Occidental, il n'en demeure pas moins que cela est loin d'influer sur la détermination des pays maghrébins à tenir le sommet pour se mettre à l'heure des grandes mutations régionales et internationales et régler leurs "automatismes" avant la tenue, le 13 juillet prochain à Paris, du sommet constitutif de l'Union pour la Méditerranée (UPM), initié par le président français Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, lors de la réunion d'avant-hier à Tanger, l'Algérie et la Maroc, tout en défendant chacun sa position à l'égard du conflit sahraoui, ont prôné la relance de l'UMA. Dans ce sens, Belkhadem a estimé que "le corps maghrébin n'est pas mort", soulignant que des réunions ministérielles se tiennent régulièrement. Il a ajouté que "la pièce manquante, c'est un sommet des chefs d'Etat", tout en appuyant la position du secrétaire général de l'UMA, le Tunisien Habib Benyahia, qui avait appelé auparavant à la tenue, "dans les plus brefs délais", du 7ème sommet des chefs d'Etat. Concernant les relations avec le Maroc, Belkhadem a jugé "nécessaire" un "effort bilatéral" pour régler le problème de l'émigration clandestine et du trafic de drogue. Il a indiqué que "même avec une frontière fermée, le volume des échanges commerciaux entre Alger et Rabat est supérieur à celui réalisé par l'Algérie avec les autres pays du Maghreb". Pour sa part, le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, a estimé qu'"il était temps de rattraper le retard pris et mettre fin au gel de l'UMA", appelant par la même occasion à la mise sur pied d'un marché commun maghrébin et d'une monnaie unique pour faire face à l'euro. "Il faut accélérer le rythme de la construction du Maghreb pour en faire un espace de développement, de paix et de stabilité", a-t-il martelé. Pour rappel, les membres de la commission des affaires politiques du conseil consultatif (Madjless Ec-choura) de l'UMA, avaient plaidé, jeudi dernier à Tunis, pour l'impulsion des mécanismes de concertation et de coordination maghrébines sur les différentes questions d'intérêt commun, soulignant l'impératif d'un suivi des recommandations issues des différentes sessions du Conseil et la ratification des accords conclus dans le cadre de l'UMA et leur mise en œuvre. Ils ont appelé également à la tenue "le plus tôt possible" du sommet de l'UMA et ont prôné une dynamisation du forum des partis politiques représentés au niveau des instances parlementaires des pays du Maghreb, ainsi que de l'action de la société civile. C'est à présent une question de temps. Le sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA) au niveau des chefs d'Etat pourrait se tenir bientôt à Tunis ou à Tripoli, à en croire des sources diplomatiques. Et pour cause, la réunion, qui a regroupé à Tanger les responsables des partis au pouvoir des cinq pays du Maghreb arabe dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la Conférence des partis maghrébins, a permis, selon des sources concordantes, de déblayer le terrain et de dissiper les malentendus pour permettre la tenue du sommet. Cependant, et en dépit de l'incident provoqué par un ministre marocain avec le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, sur le Sahara Occidental, il n'en demeure pas moins que cela est loin d'influer sur la détermination des pays maghrébins à tenir le sommet pour se mettre à l'heure des grandes mutations régionales et internationales et régler leurs "automatismes" avant la tenue, le 13 juillet prochain à Paris, du sommet constitutif de l'Union pour la Méditerranée (UPM), initié par le président français Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, lors de la réunion d'avant-hier à Tanger, l'Algérie et la Maroc, tout en défendant chacun sa position à l'égard du conflit sahraoui, ont prôné la relance de l'UMA. Dans ce sens, Belkhadem a estimé que "le corps maghrébin n'est pas mort", soulignant que des réunions ministérielles se tiennent régulièrement. Il a ajouté que "la pièce manquante, c'est un sommet des chefs d'Etat", tout en appuyant la position du secrétaire général de l'UMA, le Tunisien Habib Benyahia, qui avait appelé auparavant à la tenue, "dans les plus brefs délais", du 7ème sommet des chefs d'Etat. Concernant les relations avec le Maroc, Belkhadem a jugé "nécessaire" un "effort bilatéral" pour régler le problème de l'émigration clandestine et du trafic de drogue. Il a indiqué que "même avec une frontière fermée, le volume des échanges commerciaux entre Alger et Rabat est supérieur à celui réalisé par l'Algérie avec les autres pays du Maghreb". Pour sa part, le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, a estimé qu'"il était temps de rattraper le retard pris et mettre fin au gel de l'UMA", appelant par la même occasion à la mise sur pied d'un marché commun maghrébin et d'une monnaie unique pour faire face à l'euro. "Il faut accélérer le rythme de la construction du Maghreb pour en faire un espace de développement, de paix et de stabilité", a-t-il martelé. Pour rappel, les membres de la commission des affaires politiques du conseil consultatif (Madjless Ec-choura) de l'UMA, avaient plaidé, jeudi dernier à Tunis, pour l'impulsion des mécanismes de concertation et de coordination maghrébines sur les différentes questions d'intérêt commun, soulignant l'impératif d'un suivi des recommandations issues des différentes sessions du Conseil et la ratification des accords conclus dans le cadre de l'UMA et leur mise en œuvre. Ils ont appelé également à la tenue "le plus tôt possible" du sommet de l'UMA et ont prôné une dynamisation du forum des partis politiques représentés au niveau des instances parlementaires des pays du Maghreb, ainsi que de l'action de la société civile.