Brossant un tableau sur la situation explosive, le ministre a tenu à souligner que les auteurs des troubles n'ont aucun rapport avec les sinistrés, mais qu'ils ont exploité le problème à des fins partisanes. Brossant un tableau sur la situation explosive, le ministre a tenu à souligner que les auteurs des troubles n'ont aucun rapport avec les sinistrés, mais qu'ils ont exploité le problème à des fins partisanes. Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Dahou Ould-Kablia, s'est rendu, hier, à Chlef pour rencontrer les représentants de la société civile, dont la coordination des comités de quartiers en préfabriqué. Une rencontre initiée par les pouvoirs publics afin de dénouer la crise qui secoue la wilaya sur fond de violences. Brossant un tableau sur la situation explosive qui prévaut, le ministre a tenu à souligner que les auteurs des troubles n'ont aucun rapport avec les sinistrés, mais qu'ils ont exploité le problème à des fins partisanes. Allusion faite bien évidemment à la formation politique du RCD qui a pris en main le dossier en envoyant sur les lieux ses représentants lors du procès du président de la coordination des comités de quartiers, qui devait avoir lieu le 27 du mois courant. Continuant son intervention, l'hôte de la wilaya a déclaré : «Nous sommes venus dans l'espoir de rapprocher les points de vue des deux parties, c'est-à-dire l'administration et les représentants des sinistrés.» Et d'ajouter que si un consensus n'était pas dégagé à l'échelle locale, ce sera au niveau central qu'une solution doit être trouvée. Une fois ce préambule terminé, M. Ould Kablia a invité l'assistance à donner plus d'éclairage sur les doléances exprimées par la population sinistrée. Et l'un des présents de dire que la solution préconisée par les pouvoirs publics consistant en un relogement des habitants qui occupent des préfabriqués dans des F3 est une aberration car les familles bénéficiaires au lendemain du séisme de 1980 se sont multipliées par deux, voire par trois. Et à ce titre, il citera l'exemple d'une famille dont deux enfants sont aujourd'hui pères de famille. Ce qui en d'autres termes signifie que cette famille nécessite aujourd'hui trois logements et non un seul comme cela est prévu dans le programme de remplacement des préfabriqués. Quant au président de la coordination des comités, il précisera que le relogement ne doit pas signifier délocalisation ni déracinement. "On ne peut délocaliser des gens qui ont vécu près de 30 ans dans un endroit spacieux pour les caser dans un bâtiment exigu», dira le responsable des comités. L'issue heureuse de cette situation serait, selon lui, l'octroi d'une indemnisation à l'ensemble des sinistrés pour qu'ils remplacent leurs préfabriqués par des constructions en dur sur la parcelle de terrain où ils sont implantés. Après maintes interventions, la décision commune qui a clôturé la rencontre fut l'installation d'une commission regroupant les différentes parties concernées par le problème, à savoir l'administration des élus et des représentants de la société civile. Une commission invitée à rédiger un mémorandum sur les doléances exprimées et les solutions proposées, laquelle sera reçue prochainement par le Chef du gouvernement en vue d'un règlement définitif. Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Dahou Ould-Kablia, s'est rendu, hier, à Chlef pour rencontrer les représentants de la société civile, dont la coordination des comités de quartiers en préfabriqué. Une rencontre initiée par les pouvoirs publics afin de dénouer la crise qui secoue la wilaya sur fond de violences. Brossant un tableau sur la situation explosive qui prévaut, le ministre a tenu à souligner que les auteurs des troubles n'ont aucun rapport avec les sinistrés, mais qu'ils ont exploité le problème à des fins partisanes. Allusion faite bien évidemment à la formation politique du RCD qui a pris en main le dossier en envoyant sur les lieux ses représentants lors du procès du président de la coordination des comités de quartiers, qui devait avoir lieu le 27 du mois courant. Continuant son intervention, l'hôte de la wilaya a déclaré : «Nous sommes venus dans l'espoir de rapprocher les points de vue des deux parties, c'est-à-dire l'administration et les représentants des sinistrés.» Et d'ajouter que si un consensus n'était pas dégagé à l'échelle locale, ce sera au niveau central qu'une solution doit être trouvée. Une fois ce préambule terminé, M. Ould Kablia a invité l'assistance à donner plus d'éclairage sur les doléances exprimées par la population sinistrée. Et l'un des présents de dire que la solution préconisée par les pouvoirs publics consistant en un relogement des habitants qui occupent des préfabriqués dans des F3 est une aberration car les familles bénéficiaires au lendemain du séisme de 1980 se sont multipliées par deux, voire par trois. Et à ce titre, il citera l'exemple d'une famille dont deux enfants sont aujourd'hui pères de famille. Ce qui en d'autres termes signifie que cette famille nécessite aujourd'hui trois logements et non un seul comme cela est prévu dans le programme de remplacement des préfabriqués. Quant au président de la coordination des comités, il précisera que le relogement ne doit pas signifier délocalisation ni déracinement. "On ne peut délocaliser des gens qui ont vécu près de 30 ans dans un endroit spacieux pour les caser dans un bâtiment exigu», dira le responsable des comités. L'issue heureuse de cette situation serait, selon lui, l'octroi d'une indemnisation à l'ensemble des sinistrés pour qu'ils remplacent leurs préfabriqués par des constructions en dur sur la parcelle de terrain où ils sont implantés. Après maintes interventions, la décision commune qui a clôturé la rencontre fut l'installation d'une commission regroupant les différentes parties concernées par le problème, à savoir l'administration des élus et des représentants de la société civile. Une commission invitée à rédiger un mémorandum sur les doléances exprimées et les solutions proposées, laquelle sera reçue prochainement par le Chef du gouvernement en vue d'un règlement définitif.