Le Quartette pour le Proche-Orient a accentué hier à Londres ses pressions sur Israël en l'appelant à geler la construction de colonies en Cisjordanie et alléger son blocus de la bande de Ghaza. Le Quartette pour le Proche-Orient a accentué hier à Londres ses pressions sur Israël en l'appelant à geler la construction de colonies en Cisjordanie et alléger son blocus de la bande de Ghaza. "Le Quartette a exprimé sa profonde inquiétude face à la poursuite des activités de colonisation" israélienne, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, lisant un communiqué commun à l'issue d'une réunion à Londres du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU). Le Quartette "a appelé Israël à geler toute activité (d'extension) des colonies, y compris la croissance naturelle, et à démanteler les avant-postes construits depuis mars 2001", a ajouté M. Ban au cours d'une conférence de presse. Outre M. Ban, la réunion rassemblait notamment la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le diplomate en chef de l'UE Javier Solana et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Ils ont exprimé leur "profonde inquiétude au sujet des victimes civiles, notamment la mort récemment d'une mère et de quatre de ses enfants à Ghaza" et appelé à la "poursuite de l'aide d'urgence et humanitaire et de la fourniture sans obstruction des services essentiels à Ghaza", en référence au blocus imposé par Israël. Le Quartette s'est en outre "inquiété de la fermeture des principaux points d'accès à Ghaza, compte tenu de l'impact qu'elle a sur l'économie et la vie quotidienne des Palestiniens", indique le communiqué. Ces critiques plus sévères que d'habitude du groupe international à l'égard d'Israël interviennent alors que plusieurs organisations non-gouvernementales opérant à Ghaza ont appelé les membres du Quartette à "cesser d'être complaisants en exerçant les pressions diplomatiques les plus fortes sur le gouvernement israélien". "Ces pressions sont destinées à lever le blocus de Ghaza, permettre à des quantités suffisantes de produits d'y entrer et empêcher une crise humanitaire imminente", ont ajouté dans un communiqué publié à Jérusalem les ONG Oxfam, Care International et Médecins du Monde. L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui participait à la réunion du Quartette en sa qualité d'émissaire chargé d'attirer des investissements étrangers dans les Territoires palestiniens, a qualifié la situation à Ghaza de "terrible". Le Quartette a aussi appelé les pays arabes à tenir les promesses d'aide faites aux Palestiniens lors d'une conférence à Paris en décembre 2007, reprenant à son compte les critiques formulées la veille par Mme Rice. "Le Quartette a encouragé les pays arabes à jouer leur rôle à la fois politique et financier pour soutenir le processus d'Annapolis", indique le communiqué. "Le Quartette a exprimé sa profonde inquiétude face à la poursuite des activités de colonisation" israélienne, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, lisant un communiqué commun à l'issue d'une réunion à Londres du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU). Le Quartette "a appelé Israël à geler toute activité (d'extension) des colonies, y compris la croissance naturelle, et à démanteler les avant-postes construits depuis mars 2001", a ajouté M. Ban au cours d'une conférence de presse. Outre M. Ban, la réunion rassemblait notamment la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le diplomate en chef de l'UE Javier Solana et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Ils ont exprimé leur "profonde inquiétude au sujet des victimes civiles, notamment la mort récemment d'une mère et de quatre de ses enfants à Ghaza" et appelé à la "poursuite de l'aide d'urgence et humanitaire et de la fourniture sans obstruction des services essentiels à Ghaza", en référence au blocus imposé par Israël. Le Quartette s'est en outre "inquiété de la fermeture des principaux points d'accès à Ghaza, compte tenu de l'impact qu'elle a sur l'économie et la vie quotidienne des Palestiniens", indique le communiqué. Ces critiques plus sévères que d'habitude du groupe international à l'égard d'Israël interviennent alors que plusieurs organisations non-gouvernementales opérant à Ghaza ont appelé les membres du Quartette à "cesser d'être complaisants en exerçant les pressions diplomatiques les plus fortes sur le gouvernement israélien". "Ces pressions sont destinées à lever le blocus de Ghaza, permettre à des quantités suffisantes de produits d'y entrer et empêcher une crise humanitaire imminente", ont ajouté dans un communiqué publié à Jérusalem les ONG Oxfam, Care International et Médecins du Monde. L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui participait à la réunion du Quartette en sa qualité d'émissaire chargé d'attirer des investissements étrangers dans les Territoires palestiniens, a qualifié la situation à Ghaza de "terrible". Le Quartette a aussi appelé les pays arabes à tenir les promesses d'aide faites aux Palestiniens lors d'une conférence à Paris en décembre 2007, reprenant à son compte les critiques formulées la veille par Mme Rice. "Le Quartette a encouragé les pays arabes à jouer leur rôle à la fois politique et financier pour soutenir le processus d'Annapolis", indique le communiqué.