«La coronaropathie et la valulopathie existent toujours en Algérie et demeurent deux grosses pathologies à prendre en charge», a indiqué le Pr Adjeroud, chef de service cardiologie à l'hôpital central de l'Armée, hier à Alger. La coronaropathie qui est une atteinte au niveau des artères nourricières du cœur et la valulopathie qui l'est au niveau des valves entre les cavités auriculaires et auriculo-ventriculaires, n'ont pas totalement disparu en Algérie, ont constaté les participants à la Journée des 20èmes entretiens cardiologiques de Aïn Naâdja. Pour lutter contre ces deux pathologies, le Pr. Adjeroud, également présidente du Comité d'organisation de ces entretiens qui se déroulent sous l'égide de la Société algérienne de cardiologie et du Comité scientifique de médecine militaire, a suggéré une prévention «primaire», estimant que le «plus important» consiste à axer sur la «prévention de la cardiopathie ischémique en essayant de lutter contre des facteurs de risque modifiables». Pour ce, elle a recommandé de pratiquer une activité physique, d'éviter la sédentarité, d'observer un régime alimentaire beaucoup plus pauvre en matières grasses et d'opter plutôt pour un régime riche en légumes et fruits. Elle a également appelé à traiter d'autres facteurs de risque comme l'hypertension artérielle, le diabète, soulignant que les facteurs «non modifiables sur lesquels on ne peut pas agir sont la coronaropathie familiale, le sexe et l'âge». En outre, la 20ème édition des Entretiens de cardiologie a été une opportunité pour évoquer ce qui a été débattu durant ces 20 dernières années en matières de pathologies cardiovasculaires telles les cardiopathies congénitales, les coronaropathies et l'assistance cardiaque. La rencontre de cette année consiste, selon le Pr Adjeroud, à faire une rétrospective pour voir l'évolution de la prise en charge de ces thérapeutiques depuis 1987. De son côté, le général Mustapha Antar, directeur général de l'hôpital central de l'Armée, a indiqué que des «progrès ont été enregistrés, mais il reste encore des efforts à consentir», notamment en chirurgie cardiaque qui n'est pas encore maîtrisée, a-t-il dit. En matière de formation, le Pr Antar a souligné que des «efforts» restent encore à fournir. Dans ce sens, il a fait remarquer que l'hôpital central de l'Armée travaille en étroite collaboration avec les autres services et fait partie de la communauté scientifique et universitaire de la faculté de médecine d'Alger. «La coronaropathie et la valulopathie existent toujours en Algérie et demeurent deux grosses pathologies à prendre en charge», a indiqué le Pr Adjeroud, chef de service cardiologie à l'hôpital central de l'Armée, hier à Alger. La coronaropathie qui est une atteinte au niveau des artères nourricières du cœur et la valulopathie qui l'est au niveau des valves entre les cavités auriculaires et auriculo-ventriculaires, n'ont pas totalement disparu en Algérie, ont constaté les participants à la Journée des 20èmes entretiens cardiologiques de Aïn Naâdja. Pour lutter contre ces deux pathologies, le Pr. Adjeroud, également présidente du Comité d'organisation de ces entretiens qui se déroulent sous l'égide de la Société algérienne de cardiologie et du Comité scientifique de médecine militaire, a suggéré une prévention «primaire», estimant que le «plus important» consiste à axer sur la «prévention de la cardiopathie ischémique en essayant de lutter contre des facteurs de risque modifiables». Pour ce, elle a recommandé de pratiquer une activité physique, d'éviter la sédentarité, d'observer un régime alimentaire beaucoup plus pauvre en matières grasses et d'opter plutôt pour un régime riche en légumes et fruits. Elle a également appelé à traiter d'autres facteurs de risque comme l'hypertension artérielle, le diabète, soulignant que les facteurs «non modifiables sur lesquels on ne peut pas agir sont la coronaropathie familiale, le sexe et l'âge». En outre, la 20ème édition des Entretiens de cardiologie a été une opportunité pour évoquer ce qui a été débattu durant ces 20 dernières années en matières de pathologies cardiovasculaires telles les cardiopathies congénitales, les coronaropathies et l'assistance cardiaque. La rencontre de cette année consiste, selon le Pr Adjeroud, à faire une rétrospective pour voir l'évolution de la prise en charge de ces thérapeutiques depuis 1987. De son côté, le général Mustapha Antar, directeur général de l'hôpital central de l'Armée, a indiqué que des «progrès ont été enregistrés, mais il reste encore des efforts à consentir», notamment en chirurgie cardiaque qui n'est pas encore maîtrisée, a-t-il dit. En matière de formation, le Pr Antar a souligné que des «efforts» restent encore à fournir. Dans ce sens, il a fait remarquer que l'hôpital central de l'Armée travaille en étroite collaboration avec les autres services et fait partie de la communauté scientifique et universitaire de la faculté de médecine d'Alger.