Le registre national algérien d'angioplastie et de coronarographie de la Société algérienne de cardiologie (SAC) a été lancé officiellement dimanche à Alger dans le cadre des 22es entretiens cardiologiques de l'hôpital central de l'armée d'Aïn Naâdja. Ce registre concernera l'ensemble des services de cardiologie relevant des établissements hospitaliers publics et privés dans lesquels se font les coronarographies et les angioplasties, selon les explications du président de la SAC, le professeur Yacine Bouhouita. Ainsi, les services qui pratiquent la cardiologie interventionnelle vont tenir un registre à jour, informatisé, afin de "donner une idée générale sur l'activité nationale en termes de pratique de la coronarographie et de l'angioplastie", a-t-il ajouté. Ce registre permettra aussi d'apporter des informations sur le nombre des personnes traitées par ces techniques et sur la qualité de la pratique et aidera à établir un profil épidémiologiques des malades, a indiqué le Pr. Bouhouita, soulignant qu'il servira a rassembler des données nationales sur la pratique des techniques de l'angioplastie et de la coronarographie. Il a précisé que ces données seront utilisées comme moyen pour lancer des discussions avec les caisses d'assurances et les autorités de tutelle dans le souci d'améliorer prestations. Les 22èmes entretiens cardiologiques de l'hôpital central de l'armée d'Aïn Naâdja, dont le thème choisi pour cette année est "la cardiologie interventionnelle", s'inscrivent dans le cadre de la formation médicale continue pour les médecins spécialistes et résidants en cardiologie, selon les explications du Pr. Naïma Adjeroud, chef du service de cardiologie à l'hôpital d'Aïn Naâdja. Cette rencontre vise également à garantir un apport régulier des nouveautés scientifiques enregistrées dans le domaine de la cardiologie pour les spécialistes algériens et elle représente une occasion pour s'échanger les expériences en la matière avec des spécialistes étrangers, a-t-elle ajouté. De son côté, le directeur général de l'hôpital central de l'armée d'Aïn Naâdja, le général Mohamed Bachir Souid, a évoqué à l'ouverture de la rencontre les évolutions technologiques dans le domaine de la cardiologie interventionnelle, dont les stents, l'imagerie médicale et la voie endovasculaire. Il s'est félicité de l'apport "incontestable" des champs d'application de la cardiologie interventionnelle, dont les techniques, a-t-il dit, "ont indéniablement amélioré le pronostic des pathologies (cardiaques)"