Des spécialistes en cardiologie ont affirmé que la fréquence de la pathologie coronaire est importante en Algérie. "La pathologie coronaire occupe, ces deux dernières décennies, plus de 80% de l'activité clinique dans différents services de cardiologie", a soutenu le Pr Mourad Redjimi, chef de service cardiologie au CHU Nafissa-Hamoud. Les cardiopathies ischémiques constituent, aujourd'hui, le motif de consultation en urgence le plus important, selon le Pr Redjimi qui constate un recul du rhumatisme articulaire aigu (RAA) et des valvulopathies, très répandu dans les années 1970, une émergence ainsi qu'une progression alarmante de la maladie coronaire. Il a estimé, dans ce contexte, que l'Algérie a atteint, en matière de fréquence de cette maladie, le même niveau que les pays développés en raison de la modification du mode de vie et de l'alimentation de la population. Le premier responsable du service cardiologie au CHU Pr Hamoud a fait remarquer que l'infarctus est l'événement inaugural de cette maladie pour les deux tiers des patients coronaires. Relevant les progrès observés dans le traitement de cette maladie avec l'introduction des techniques de revascularisation et la généralisation de la thrombolyse, le Pr Redjimi a affirmé que l'amélioration de la prise en charge initiale a transformé le pronostic immédiat, mais également à moyen et long terme même si les patients restent à haut risque. Cependant, il a estimé que la prise en charge des facteurs de risque et la prescription de médicaments adaptés sont essentielles pour éviter une récidive et réduire la mortalité. Le Pr Redjimi a indiqué, en outre, qu'aucune étude nationale n'a encore été réalisée sur la prévalence de cette maladie en Algérie. En revanche, des études multicentriques ont été déjà faites en 2003 et 2005. Ces études, a-t-il ajouté, ont fait ressortir que l'insuffisance coronarienne est aussi fréquente chez la femme que l'homme, et chez les moins jeunes aussi, soulignant que des jeunes femmes de 30 ans et des adolescents de 18 à 19 ans, ont connu des insuffisances coronariennes graves. Ce spécialiste a précisé que cette maladie est fréquente aux alentours de 50 ans, faisant remarquer toutefois que l'âge des malades atteints de l'insuffisance coronarienne diminue aujourd'hui. De son côté, le Pr Taher Rayane, directeur des activités médicales au CHU Pr Hamoud, a affirmé qu'un pourcentage élevé des insuffisances coronariennes dans notre pays est encore d'origine cardiovasculaire. S'agissant des techniques opératoires de l'insuffisance coronarienne, le Pr Debieche a indiqué, de son côté, que la chirurgie des artères coronaires a connu un "essor fulgurant" au cours des deux dernières décennies, soulignant que cette chirurgie se révèlera au cours du temps, fiable et reproductible et donnera une amélioration de la qualité de vie et de la survie à long terme des patients. Le Pr Djenas a, pour sa part, soutenu que la chirurgie de revascularisation du myocarde par pontage aoro-coronarien constitue "l'un des grands progrès de la cardiologie moderne". Il a affirmé que l'apport du traitement médical et son résultat, l'avènement de la cardiologie interventionnelle, le perfectionnement de la technique chirurgicale a significativement réduit la mortalité opératoire. Des spécialistes en cardiologie ont affirmé que la fréquence de la pathologie coronaire est importante en Algérie. "La pathologie coronaire occupe, ces deux dernières décennies, plus de 80% de l'activité clinique dans différents services de cardiologie", a soutenu le Pr Mourad Redjimi, chef de service cardiologie au CHU Nafissa-Hamoud. Les cardiopathies ischémiques constituent, aujourd'hui, le motif de consultation en urgence le plus important, selon le Pr Redjimi qui constate un recul du rhumatisme articulaire aigu (RAA) et des valvulopathies, très répandu dans les années 1970, une émergence ainsi qu'une progression alarmante de la maladie coronaire. Il a estimé, dans ce contexte, que l'Algérie a atteint, en matière de fréquence de cette maladie, le même niveau que les pays développés en raison de la modification du mode de vie et de l'alimentation de la population. Le premier responsable du service cardiologie au CHU Pr Hamoud a fait remarquer que l'infarctus est l'événement inaugural de cette maladie pour les deux tiers des patients coronaires. Relevant les progrès observés dans le traitement de cette maladie avec l'introduction des techniques de revascularisation et la généralisation de la thrombolyse, le Pr Redjimi a affirmé que l'amélioration de la prise en charge initiale a transformé le pronostic immédiat, mais également à moyen et long terme même si les patients restent à haut risque. Cependant, il a estimé que la prise en charge des facteurs de risque et la prescription de médicaments adaptés sont essentielles pour éviter une récidive et réduire la mortalité. Le Pr Redjimi a indiqué, en outre, qu'aucune étude nationale n'a encore été réalisée sur la prévalence de cette maladie en Algérie. En revanche, des études multicentriques ont été déjà faites en 2003 et 2005. Ces études, a-t-il ajouté, ont fait ressortir que l'insuffisance coronarienne est aussi fréquente chez la femme que l'homme, et chez les moins jeunes aussi, soulignant que des jeunes femmes de 30 ans et des adolescents de 18 à 19 ans, ont connu des insuffisances coronariennes graves. Ce spécialiste a précisé que cette maladie est fréquente aux alentours de 50 ans, faisant remarquer toutefois que l'âge des malades atteints de l'insuffisance coronarienne diminue aujourd'hui. De son côté, le Pr Taher Rayane, directeur des activités médicales au CHU Pr Hamoud, a affirmé qu'un pourcentage élevé des insuffisances coronariennes dans notre pays est encore d'origine cardiovasculaire. S'agissant des techniques opératoires de l'insuffisance coronarienne, le Pr Debieche a indiqué, de son côté, que la chirurgie des artères coronaires a connu un "essor fulgurant" au cours des deux dernières décennies, soulignant que cette chirurgie se révèlera au cours du temps, fiable et reproductible et donnera une amélioration de la qualité de vie et de la survie à long terme des patients. Le Pr Djenas a, pour sa part, soutenu que la chirurgie de revascularisation du myocarde par pontage aoro-coronarien constitue "l'un des grands progrès de la cardiologie moderne". Il a affirmé que l'apport du traitement médical et son résultat, l'avènement de la cardiologie interventionnelle, le perfectionnement de la technique chirurgicale a significativement réduit la mortalité opératoire.