Le portrait type de la personne cyberdépendante a évolué depuis quelques années. Autrefois on pouvait reconnaître majoritairement des hommes âgés de 25 à 35 ans, scolarisés, financièrement capables de se doter d'un ordinateur assez dispendieux et qui passaient un nombre incalculable d'heures devant l'écran de leur appareil. Le portrait type de la personne cyberdépendante a évolué depuis quelques années. Autrefois on pouvait reconnaître majoritairement des hommes âgés de 25 à 35 ans, scolarisés, financièrement capables de se doter d'un ordinateur assez dispendieux et qui passaient un nombre incalculable d'heures devant l'écran de leur appareil. Maintenant, il semble y avoir une certaine parité entre les hommes et les femmes. La démarche des deux sexes, vis-à-vis d'Internet et de son utilisation, est cependant très différente. Les hommes cyberdépendants recherchent beaucoup de sites reliés à la pornographie, à l'érotisme, aux rencontres affectives avec un aboutissement dans la sexualité. Les femmes s'informent davantage et recherchent des relations vraies. La cyberdépendance s'installe progressivement. Elle est souvent précédée par des signes que l'entourage doit détecter. L'isolement est considéré comme le premier symptôme. En effet, l'individu cyberdépendant s'isole graduellement, néglige ses amis, son conjoint ou sa famille: il développe un comportement compulsif. Son système informatique exerce sur lui une vive fascination. Souvent sa curiosité et sa soif d'apprendre sont renforcées par le pouvoir d'explorer le monde pour y cueillir une vaste quantité d'informations. Installé devant son ordinateur, il a la sensation de subjuguer le temps, de le transcender. Il s'isole ainsi dans un monde qui devient le sien : il est happé par le système. Mais il faut surtout comprendre que l'individu cyberdépendant est «accroché» à l'expérience que lui fait vivre l'ordinateur et/ou Internet. M. Goodman, psychiatre anglais, a formulé en 1990 une définition de la dépendance, la qualifiant «d'un processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir comme fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur, et qui se caractérise par l'échec répété de son contrôle et sa persistance en dépit des conséquences négatives». Il a élaboré des caractéristiques communes à toutes les dépendances : impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement, sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement, plaisir ou soulagement pendant sa durée, sensation de perte de contrôle pendant le comportement. La personne cyberdépendante est souvent dans le déni. Lorsqu'on la confronte à cette réalité, elle peut devenir agressive. Une importante dimension psychologique est présente dans le phénomène de cyberdépendance. Ce comportement peut être classé dans la catégorie des troubles obsessionnels-compulsifs (TOC), à moins que l'on puisse, dans certains cas, l'associer à la catégorie des troubles du contrôle des impulsions. Dans ces TOC, on pourrait y inclure le cybersexe. Lors d'une rupture amoureuse sur Internet des symptômes dépressifs peuvent apparaître. Le cyberdépendant peut aussi éprouver de l'anxiété, de la solitude. Une faible estime de soi est souvent présente, comme dans toute forme de dépendance d'ailleurs. Une prise en charge psychologique doit être vite envisagée si la personne présente ce type de symptôme au risque de nuire à la longue à sa santé mentale et psychologique. Maintenant, il semble y avoir une certaine parité entre les hommes et les femmes. La démarche des deux sexes, vis-à-vis d'Internet et de son utilisation, est cependant très différente. Les hommes cyberdépendants recherchent beaucoup de sites reliés à la pornographie, à l'érotisme, aux rencontres affectives avec un aboutissement dans la sexualité. Les femmes s'informent davantage et recherchent des relations vraies. La cyberdépendance s'installe progressivement. Elle est souvent précédée par des signes que l'entourage doit détecter. L'isolement est considéré comme le premier symptôme. En effet, l'individu cyberdépendant s'isole graduellement, néglige ses amis, son conjoint ou sa famille: il développe un comportement compulsif. Son système informatique exerce sur lui une vive fascination. Souvent sa curiosité et sa soif d'apprendre sont renforcées par le pouvoir d'explorer le monde pour y cueillir une vaste quantité d'informations. Installé devant son ordinateur, il a la sensation de subjuguer le temps, de le transcender. Il s'isole ainsi dans un monde qui devient le sien : il est happé par le système. Mais il faut surtout comprendre que l'individu cyberdépendant est «accroché» à l'expérience que lui fait vivre l'ordinateur et/ou Internet. M. Goodman, psychiatre anglais, a formulé en 1990 une définition de la dépendance, la qualifiant «d'un processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir comme fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur, et qui se caractérise par l'échec répété de son contrôle et sa persistance en dépit des conséquences négatives». Il a élaboré des caractéristiques communes à toutes les dépendances : impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement, sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement, plaisir ou soulagement pendant sa durée, sensation de perte de contrôle pendant le comportement. La personne cyberdépendante est souvent dans le déni. Lorsqu'on la confronte à cette réalité, elle peut devenir agressive. Une importante dimension psychologique est présente dans le phénomène de cyberdépendance. Ce comportement peut être classé dans la catégorie des troubles obsessionnels-compulsifs (TOC), à moins que l'on puisse, dans certains cas, l'associer à la catégorie des troubles du contrôle des impulsions. Dans ces TOC, on pourrait y inclure le cybersexe. Lors d'une rupture amoureuse sur Internet des symptômes dépressifs peuvent apparaître. Le cyberdépendant peut aussi éprouver de l'anxiété, de la solitude. Une faible estime de soi est souvent présente, comme dans toute forme de dépendance d'ailleurs. Une prise en charge psychologique doit être vite envisagée si la personne présente ce type de symptôme au risque de nuire à la longue à sa santé mentale et psychologique.