Le secrétaire général donne la nette impression de subir de fortes pressions de la part de ce que d'aucuns qualifient «d'aristocratie syndicale». Pour preuve, il semble éprouver toutes les peines du monde pour former un nouveau secrétariat national. Le secrétaire général donne la nette impression de subir de fortes pressions de la part de ce que d'aucuns qualifient «d'aristocratie syndicale». Pour preuve, il semble éprouver toutes les peines du monde pour former un nouveau secrétariat national. Le secrétaire général de l'UGTA est, assurément, dans une mauvaise posture. En effet, quand bien même il a été reconduit à la tête de la centrale pour un deuxième mandat par le 11e congrès, tenu à la fin du mois de mars, il donne la nette impression de subir de fortes pressions de la part de ce que d'aucuns qualifient «d'aristocratie syndicale», c'est-à-dire des membres très influents du secrétariat national sortant. Pour preuve, il semble éprouver toutes les peines du monde pour former un nouveau secrétariat national. Presque un mois et demi après le 11e conclave, il n'a pas daigné convoquer la CEN (Commission exécutive nationale), la plus importante instance entre deux congrès, et qui doit entériner la composante de la nouvelle équipe devant constituer l'état major de la centrale syndicale pour les cinq prochaines années. Selon une source syndicale proche de Sidi Saïd, la convocation d'une session de la CEN est pour bientôt. «Ce sera le cas très prochainement», nous a-t-on indiqué hier. Selon notre interlocuteur, ce «retard n'est en aucun cas contraire aux statuts du syndicat» lesquels laissent toute latitude au secrétaire général pour en fixer la date. Pour ceux qui connaissent les arcanes de la Maison Abdelhak-Benhamouda (siège national du syndicat) les tergiversations de Sidi saïd sont exclusivement le fait d'intenses tractations et conciliabules qui ont lieu derrière les murs de l'imposante bâtisse et même ailleurs. En vérité, il était évident que la composition du nouveau secrétariat national ne serait pas une simple sinécure, loin s'en faut. Car la création d'un poste de secrétaire général adjoint par le congrès n'a pas été apprécié par une bonne partie des figures de proue de la centrale syndicale. Pour certains d'enter eux cela représente «un coup de force» du secrétaire national sortant chargé de l'organique. Salah Djenouhat, qui avait la majorité des congressistes avec lui, ambitionnait de briguer ce poste et, partant, d'être en pole position pour succéder à Sidi Saïd le moment venu. Mais au lendemain du congrès et suite à d'innombrables tractations, chapeautées selon des indiscrétions qui ont filtré par des officiels, il semble que ce poste serait gelé dans le nouvel organigramme. Salah Djenouhat présente le «défaut» d'être membre du bureau national du RND. Or, les partisans du FLN au sein de la centrale syndicale voient d'un très mauvais œil cette tournure qui porte en elle le risque de voir le parti de Ahmed Ouyahia mettre sous son giron la plus puissante organisation syndicale du pays, après avoir déjà eu la mainmise sur d'autres organisations nationales, à l'image de l'ONM (Organisation nationale des moudjahidine» ou de l'ONEM (organisation nationale des enfants de moudjahidine). Après avoir évacué cette éventualité, l'enjeu de la lutte qui fait rage dans les coulisses porte, entre autres, sur le poste de secrétaire national chargé du département de l'organique. Ali Merabet, secrétaire national sortant qui avait la charge du département de la fonction publique et qui est affilié au FLN, ne cache pas son ambition de «débouter» Djenouhat de ce poste névralgique. Et, pour ce faire, il veut pousser le secrétaire général à la tête de l'organique sans pour autant passer par la voie de l'urne. Cette dernière est, pour ceux qui connaissent les nouveaux rapports de force au sein de l'UGTA, largement favorable à Salah Djenouhat qui dispose de solides soutiens à la CEN et qui penche, par voie de conséquence, pour le scrutin dans la nomination des membres du secrétariat national. C'est pour arriver à aplanir les divergences des uns et des autres et trouver des formules consensuelles que Sidi Saïd, dit-on, s'est donné suffisamment de temps avant de convoquer la CEN . Apparemment, et avec à l'évidence des instructions venues "d'en haut", Sidi Saïd et les poids lourds de l'UGTA sont parvenus à un terrain d'entente sur la formule idoine qui doit prévaloir dans le choix du secrétariat national et qui permet de sauvegarder les grands équilibres internes au syndicat. Le secrétaire général de l'UGTA est, assurément, dans une mauvaise posture. En effet, quand bien même il a été reconduit à la tête de la centrale pour un deuxième mandat par le 11e congrès, tenu à la fin du mois de mars, il donne la nette impression de subir de fortes pressions de la part de ce que d'aucuns qualifient «d'aristocratie syndicale», c'est-à-dire des membres très influents du secrétariat national sortant. Pour preuve, il semble éprouver toutes les peines du monde pour former un nouveau secrétariat national. Presque un mois et demi après le 11e conclave, il n'a pas daigné convoquer la CEN (Commission exécutive nationale), la plus importante instance entre deux congrès, et qui doit entériner la composante de la nouvelle équipe devant constituer l'état major de la centrale syndicale pour les cinq prochaines années. Selon une source syndicale proche de Sidi Saïd, la convocation d'une session de la CEN est pour bientôt. «Ce sera le cas très prochainement», nous a-t-on indiqué hier. Selon notre interlocuteur, ce «retard n'est en aucun cas contraire aux statuts du syndicat» lesquels laissent toute latitude au secrétaire général pour en fixer la date. Pour ceux qui connaissent les arcanes de la Maison Abdelhak-Benhamouda (siège national du syndicat) les tergiversations de Sidi saïd sont exclusivement le fait d'intenses tractations et conciliabules qui ont lieu derrière les murs de l'imposante bâtisse et même ailleurs. En vérité, il était évident que la composition du nouveau secrétariat national ne serait pas une simple sinécure, loin s'en faut. Car la création d'un poste de secrétaire général adjoint par le congrès n'a pas été apprécié par une bonne partie des figures de proue de la centrale syndicale. Pour certains d'enter eux cela représente «un coup de force» du secrétaire national sortant chargé de l'organique. Salah Djenouhat, qui avait la majorité des congressistes avec lui, ambitionnait de briguer ce poste et, partant, d'être en pole position pour succéder à Sidi Saïd le moment venu. Mais au lendemain du congrès et suite à d'innombrables tractations, chapeautées selon des indiscrétions qui ont filtré par des officiels, il semble que ce poste serait gelé dans le nouvel organigramme. Salah Djenouhat présente le «défaut» d'être membre du bureau national du RND. Or, les partisans du FLN au sein de la centrale syndicale voient d'un très mauvais œil cette tournure qui porte en elle le risque de voir le parti de Ahmed Ouyahia mettre sous son giron la plus puissante organisation syndicale du pays, après avoir déjà eu la mainmise sur d'autres organisations nationales, à l'image de l'ONM (Organisation nationale des moudjahidine» ou de l'ONEM (organisation nationale des enfants de moudjahidine). Après avoir évacué cette éventualité, l'enjeu de la lutte qui fait rage dans les coulisses porte, entre autres, sur le poste de secrétaire national chargé du département de l'organique. Ali Merabet, secrétaire national sortant qui avait la charge du département de la fonction publique et qui est affilié au FLN, ne cache pas son ambition de «débouter» Djenouhat de ce poste névralgique. Et, pour ce faire, il veut pousser le secrétaire général à la tête de l'organique sans pour autant passer par la voie de l'urne. Cette dernière est, pour ceux qui connaissent les nouveaux rapports de force au sein de l'UGTA, largement favorable à Salah Djenouhat qui dispose de solides soutiens à la CEN et qui penche, par voie de conséquence, pour le scrutin dans la nomination des membres du secrétariat national. C'est pour arriver à aplanir les divergences des uns et des autres et trouver des formules consensuelles que Sidi Saïd, dit-on, s'est donné suffisamment de temps avant de convoquer la CEN . Apparemment, et avec à l'évidence des instructions venues "d'en haut", Sidi Saïd et les poids lourds de l'UGTA sont parvenus à un terrain d'entente sur la formule idoine qui doit prévaloir dans le choix du secrétariat national et qui permet de sauvegarder les grands équilibres internes au syndicat.