Le secrétaire général de l'UGTA s'est finalement décidé à convoquer la CEN (Commission exécutive nationale). Ainsi, la première réunion de cette instance, la plus importante entre deux congrès, est prévue dans le courant de la semaine prochaine, apprend-on de sources proches de la Centrale syndicale. Selon nos sources, ce rendez-vous aura lieu le 25 ou le 27 mai. C'est le problème relatif à l'hébergement des membres de la CEN dans les hôtels algérois, qui n'a pas encore été réglé, hier en fin d'après-midi, qui n'a pu déterminer Sidi Saïd à fixer une date précise, ajoutent encore nos sources. Un seul point est inscrit à l'ordre du jour : l'élection des 12 membres du secréterait national. Car ce sera la voie de l'urne qui départagera les différents candidats qui briguent un siége dans l'état-major de la Centrale syndicale et qui devront, une fois passé le cap de l'urne, être aux côtés de Sidi Saïd pour présider aux destinées du plus grand syndicat du pays durant les cinq prochaines années. Sidi Saïd a éprouvé les pires difficultés pour réunir la CEN, alors que les lampions du 11e congrès, où il a été reconduit pour un deuxième mandat, se sont éteints il y a presque deux mois. Il faut dire que ces difficultés sont nées d'abord de la création d'un poste de secrétaire général adjoint. Tous les regards se sont alors portés vers Salah Djenouhat, l'ex-secrétaire national chargé de l'organique et qui aurait poussé à la création de ce poste pour se mettre en pole position en vue de succéder, le moment venu, à Sidi Saïd. Jouissant d'un poids évident au sein de la nouvelle CEN, composée de 281 membres, Djenouhat s'est heurté toutefois à de fortes oppositions de la part de certains de ses ex-collègues dans le secrétariat national sortant. Et c'est ainsi que moult tractations et autres manœuvres, menées tambour battant au lendemain des 11e assises par les différents protagonistes composant le magma UGTA, ont donné lieu, selon nombre d'indiscrétions qui ont filtré ces dernières semaines, à la décision de geler le poste de secrétaire général adjoint pour éviter de rompre certains équilibres internes au syndicat. Les plus fortes oppositions, dit-on, sont l'œuvre des syndicalistes affiliés au FLN qui voyaient d'un mauvais œil «cette OPA» lancée par le RND, à laquelle appartient Djenouhat, en direction de la centrale syndicale. Certaines sources ont même fait cas d'une intervention venue de haut lieu pour éviter à ce que l'UGTA tombe dans l'escarcelle d'un parti politique. Djenouhat devra donc mettre un frein à son ambition et attendre des jours meilleurs. Il pourra donc toujours se consoler en préservant le poste stratégique de secrétaire national chargé de l'organique, eu égard au fait qu'il dispose de solides soutiens au sein de la CEN. La tentative de quelques membres influents de l'UGTA à pousser Sidi Saïd à désigner les membres du secrétariat national, en lieu et place de l'urne dans le but de barrer la route à Djenouhat, semble avoir fait long feu, puisque l'on a appris que les statuts de la Centrale syndicale, qui prévoient des élections pour la désignation de 12 collaborateurs de Sidi Saïd, seront scrupuleusement respectés. Mais il est presque évident que ces sept semaines de tractions, durant lesquelles les ambitions des uns se sont frontalement heurtées à celles des autres, — le congrès s'est tenu les 29, 30 et 31 mars — laisseront d'indélébile s traces et rancœurs qu'il sera difficile à Sidi Saïd, prédisent d'ores et déjà nombre d'observateurs , de gérer par la suite. Le secrétaire général de l'UGTA s'est finalement décidé à convoquer la CEN (Commission exécutive nationale). Ainsi, la première réunion de cette instance, la plus importante entre deux congrès, est prévue dans le courant de la semaine prochaine, apprend-on de sources proches de la Centrale syndicale. Selon nos sources, ce rendez-vous aura lieu le 25 ou le 27 mai. C'est le problème relatif à l'hébergement des membres de la CEN dans les hôtels algérois, qui n'a pas encore été réglé, hier en fin d'après-midi, qui n'a pu déterminer Sidi Saïd à fixer une date précise, ajoutent encore nos sources. Un seul point est inscrit à l'ordre du jour : l'élection des 12 membres du secréterait national. Car ce sera la voie de l'urne qui départagera les différents candidats qui briguent un siége dans l'état-major de la Centrale syndicale et qui devront, une fois passé le cap de l'urne, être aux côtés de Sidi Saïd pour présider aux destinées du plus grand syndicat du pays durant les cinq prochaines années. Sidi Saïd a éprouvé les pires difficultés pour réunir la CEN, alors que les lampions du 11e congrès, où il a été reconduit pour un deuxième mandat, se sont éteints il y a presque deux mois. Il faut dire que ces difficultés sont nées d'abord de la création d'un poste de secrétaire général adjoint. Tous les regards se sont alors portés vers Salah Djenouhat, l'ex-secrétaire national chargé de l'organique et qui aurait poussé à la création de ce poste pour se mettre en pole position en vue de succéder, le moment venu, à Sidi Saïd. Jouissant d'un poids évident au sein de la nouvelle CEN, composée de 281 membres, Djenouhat s'est heurté toutefois à de fortes oppositions de la part de certains de ses ex-collègues dans le secrétariat national sortant. Et c'est ainsi que moult tractations et autres manœuvres, menées tambour battant au lendemain des 11e assises par les différents protagonistes composant le magma UGTA, ont donné lieu, selon nombre d'indiscrétions qui ont filtré ces dernières semaines, à la décision de geler le poste de secrétaire général adjoint pour éviter de rompre certains équilibres internes au syndicat. Les plus fortes oppositions, dit-on, sont l'œuvre des syndicalistes affiliés au FLN qui voyaient d'un mauvais œil «cette OPA» lancée par le RND, à laquelle appartient Djenouhat, en direction de la centrale syndicale. Certaines sources ont même fait cas d'une intervention venue de haut lieu pour éviter à ce que l'UGTA tombe dans l'escarcelle d'un parti politique. Djenouhat devra donc mettre un frein à son ambition et attendre des jours meilleurs. Il pourra donc toujours se consoler en préservant le poste stratégique de secrétaire national chargé de l'organique, eu égard au fait qu'il dispose de solides soutiens au sein de la CEN. La tentative de quelques membres influents de l'UGTA à pousser Sidi Saïd à désigner les membres du secrétariat national, en lieu et place de l'urne dans le but de barrer la route à Djenouhat, semble avoir fait long feu, puisque l'on a appris que les statuts de la Centrale syndicale, qui prévoient des élections pour la désignation de 12 collaborateurs de Sidi Saïd, seront scrupuleusement respectés. Mais il est presque évident que ces sept semaines de tractions, durant lesquelles les ambitions des uns se sont frontalement heurtées à celles des autres, — le congrès s'est tenu les 29, 30 et 31 mars — laisseront d'indélébile s traces et rancœurs qu'il sera difficile à Sidi Saïd, prédisent d'ores et déjà nombre d'observateurs , de gérer par la suite.