La guerre de tranchées que se livrent les milieux syndicaux d'Alger, affiliés à l'UGTA, est révélatrice à beaucoup d'égards de l'enjeu que constitue la prochaine session de la CEN (Commission exécutive nationale). Cette dernière, issue du 11e congrès de l'UGTA qui a eu lieu à la fin du mois de mars, n'a pas tenu une session pour élire le nouveau secrétariat national du Syndicat. Pour les observateurs avertis, ce retard reflète l'absence de consensus au sein des différents protagonistes qui composent le plus puissant syndicat du pays. Pour les initiés, en effet, tout porte à croire que la hache de guerre est déterrée entre le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd et celui qu'on présente comme son probable successeur, en l'occurrence Salah Djenouhat, l'ex-secrétaire national chargé de l'organique et néanmoins secrétaire général de l'union de wilaya d'Alger. Et c'est à ce dernier titre que Djenouhat est attaqué par certains syndicalistes de la capitale faisant face à une véritable campagne en vue d'affaiblir ses positions au sein de la CEN. Ainsi ses détracteurs, qui ont tenu un rassemblement la semaine passée devant le siège national de l'UGTA, sont revenus à la charge en accusant Djenouhat d'avoir barré la route à toute velléité de changement en pratiquant l'exclusion et l'arbitraire à l'encontre des syndicalistes de l'union de wilaya d'Alger. Dans un communiqué rendu public hier et signé par trois responsables syndicaux qui disent représenter la Fédération de la santé, de l'agroalimentaire et des finances, il est reproché à Salah Djenouhat de gérer une structure, l'union de wilaya d'Alger s'entend, qui n'à plus aucune légitimité. Selon les rédacteurs du communiqué, Djenouhat été élu en 1997 pour un mandat de 4 ans. Et depuis, l'union de wilaya n'a tenu aucun congrès pour renouveler ses structures. En vérité, ce problème n'est pas exclusif à Alger seulement puisque de nombreuses autres structures, unions de wilaya et fédérations se trouvent dans ce même registre. C'est dire que ce problème de mandat ne peut expliquer à lui seul les motivations à l'origine de la montée au créneau de ces syndicalistes. D'ailleurs, Salah Djenouhat n'a pas manqué de réagir au lendemain du rassemblement de la semaine passée. Il a considéré que ces syndicalistes ne représentent pas les structures de l'union de wilaya d'Alger car, dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion des instances de cette structure, il est clairement mentionné que ces «pseudo syndicalistes» ont fait l'objet de «mesures disciplinaires» et que, par conséquent, ils ne sont point habilités à parler au nom des travailleurs. A presque deux mois de la tenue du 11e congrès, Sidi Saïd n'a pas encore convoqué la CEN. Et tout indique, selon ce que rapportent des sources proches de la centrale syndicale, que ce conclave ne peut être programmé ces jours-ci. De l'avis de certains syndicalistes, dont Salah Djenouhat, il est probable que cette session se tienne dans la première quinzaine du mois de juin. En tout cas, il est certain que le secretaire général ne procèdera à la convocation des membres de cette instance qu'après avoir trouvé le plus large consensus autour de la meilleure formule pour élire les membres du secrétariat national. Car, si certains penchent pour le mode électoral, comme c'est le cas de Djenouhat et ses partisans, d'autres, en revanche, poussent Sidi Saïd a privilégier la formule de la désignation dans le but justement de barrer la route à Djenouhat, notamment pour ce qui est du poste de secretaire national chargé de l'organique. La guerre de tranchées que se livrent les milieux syndicaux d'Alger, affiliés à l'UGTA, est révélatrice à beaucoup d'égards de l'enjeu que constitue la prochaine session de la CEN (Commission exécutive nationale). Cette dernière, issue du 11e congrès de l'UGTA qui a eu lieu à la fin du mois de mars, n'a pas tenu une session pour élire le nouveau secrétariat national du Syndicat. Pour les observateurs avertis, ce retard reflète l'absence de consensus au sein des différents protagonistes qui composent le plus puissant syndicat du pays. Pour les initiés, en effet, tout porte à croire que la hache de guerre est déterrée entre le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd et celui qu'on présente comme son probable successeur, en l'occurrence Salah Djenouhat, l'ex-secrétaire national chargé de l'organique et néanmoins secrétaire général de l'union de wilaya d'Alger. Et c'est à ce dernier titre que Djenouhat est attaqué par certains syndicalistes de la capitale faisant face à une véritable campagne en vue d'affaiblir ses positions au sein de la CEN. Ainsi ses détracteurs, qui ont tenu un rassemblement la semaine passée devant le siège national de l'UGTA, sont revenus à la charge en accusant Djenouhat d'avoir barré la route à toute velléité de changement en pratiquant l'exclusion et l'arbitraire à l'encontre des syndicalistes de l'union de wilaya d'Alger. Dans un communiqué rendu public hier et signé par trois responsables syndicaux qui disent représenter la Fédération de la santé, de l'agroalimentaire et des finances, il est reproché à Salah Djenouhat de gérer une structure, l'union de wilaya d'Alger s'entend, qui n'à plus aucune légitimité. Selon les rédacteurs du communiqué, Djenouhat été élu en 1997 pour un mandat de 4 ans. Et depuis, l'union de wilaya n'a tenu aucun congrès pour renouveler ses structures. En vérité, ce problème n'est pas exclusif à Alger seulement puisque de nombreuses autres structures, unions de wilaya et fédérations se trouvent dans ce même registre. C'est dire que ce problème de mandat ne peut expliquer à lui seul les motivations à l'origine de la montée au créneau de ces syndicalistes. D'ailleurs, Salah Djenouhat n'a pas manqué de réagir au lendemain du rassemblement de la semaine passée. Il a considéré que ces syndicalistes ne représentent pas les structures de l'union de wilaya d'Alger car, dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion des instances de cette structure, il est clairement mentionné que ces «pseudo syndicalistes» ont fait l'objet de «mesures disciplinaires» et que, par conséquent, ils ne sont point habilités à parler au nom des travailleurs. A presque deux mois de la tenue du 11e congrès, Sidi Saïd n'a pas encore convoqué la CEN. Et tout indique, selon ce que rapportent des sources proches de la centrale syndicale, que ce conclave ne peut être programmé ces jours-ci. De l'avis de certains syndicalistes, dont Salah Djenouhat, il est probable que cette session se tienne dans la première quinzaine du mois de juin. En tout cas, il est certain que le secretaire général ne procèdera à la convocation des membres de cette instance qu'après avoir trouvé le plus large consensus autour de la meilleure formule pour élire les membres du secrétariat national. Car, si certains penchent pour le mode électoral, comme c'est le cas de Djenouhat et ses partisans, d'autres, en revanche, poussent Sidi Saïd a privilégier la formule de la désignation dans le but justement de barrer la route à Djenouhat, notamment pour ce qui est du poste de secretaire national chargé de l'organique.