«Un peuple qui ignore son histoire est condamné à la revivre ». Partant de cette vérité, des moudjahidine de la Wilaya IV historique se sont réunis hier à Chéraga pour commémorer et témoigner sur un épisode assez méconnu de notre histoire. Il s'agit de la grève des étudiants et lycéens du 19 mai 1956. Ils étaient là, aux côtés du moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine, organisateur de la rencontre, le colonel Chaïchi Baghdadi, le commandant Saïki de l'ALN (Armée de libération nationale), Abderrahmane Bensaïd, membre de l'OS, Abdelkader Bouali, Si Omar, le Pr Djetli, Rabah Lamri et bien d'autres acteurs de la Révolution de Novembre 1954. La mémoire toujours intacte malgré le poids des ans, ils ont relaté, pour chacun d'eux, le témoignage des évènements auxquels ils ont participé. « C'était une étape importante de la Révolution armée », a affirmé le colonel Baghdadi Chaïchi, qui témoigne que « les étudiants, lycéens et collégiens qui avaient entamé la grève avaient foi en la Révolution ». Ils avaient pour la plupart entre 16 et 17 ans et l'esprit enthousiaste de rejoindre la lutte armée à l'appel du Front de libération nationale, a-t-il souligné, confiant que « les étudiants et les lycéens qui ont rejoint le maquis ont donné un grand souffle à la lutte de Libération nationale en organisant ses différentes structures ». Les maquisards ont été unanimes à reconnaître le grand rôle qu'ont joué les étudiants, lycéens et collégiens durant la Révolution armée qui n'ont pas hésité un seul instant à abandonner les études pour aller combattre la horde coloniale. Rappelant qu'une première grève des lycéens a eu lieu en janvier 1956 au lycée de Miliana, battant le rappel de toutes les autorités civiles et militaires coloniales de la ville, le colonel Chaïchi Baghdadi, gagné par l'émotion, s'arrête un court instant avant de s'attarder longuement sur le rôle et les actions des SAS (services d'actions spéciales) des forces coloniales, anciennement bureaux arabes. « La guerre est ruse», a-t-il déclaré, soulignant l'importance de la guerre psychologique mise en œuvre par les forces colonialistes. Pour bien mettre en exergue les différences entre les moyens des forces en présence, l'orateur rappelle que l'armée française est vieille de 1500 ans avec ses écoles, ses services techniques et tactiques structurés, et note que « l'affaire Ben Boulaïd est une bleuite raffinée » et admet par ailleurs que « nul n'est à l'abri d'une erreur ». La Guerre de Libération de Novembre 1954 « est une grande Université qui n'a pas son exemple au monde », a affirmé de son côté, le moudjahid Abdelkader Bouali, s'interrogeant sur les causes qui ont fait qu' « on a isolé l'histoire du peuple ». Une occasion mise à profit par les autres intervenants pour déplorer que peu d'écrits historiques soient l'œuvre des acteurs de la grande Révolution nationale. La Guerre de Libération et le Mouvement national restent à écrire, a indiqué le colonel Baghdadi Chaïchi, avertissant qu'il ne faut pas compter sur les archives de l'armée coloniale pour écrire l'histoire. Il reste que cette initiative prise par le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine de réunir des moudjahiddine pour témoigner sur un évènement historique tend à apporter une contribution à l'écriture de notre histoire. Une initiative qu'il convient d'instaurer comme une tradition pour une écriture complète de l'histoire de notre pays. «Un peuple qui ignore son histoire est condamné à la revivre ». Partant de cette vérité, des moudjahidine de la Wilaya IV historique se sont réunis hier à Chéraga pour commémorer et témoigner sur un épisode assez méconnu de notre histoire. Il s'agit de la grève des étudiants et lycéens du 19 mai 1956. Ils étaient là, aux côtés du moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine, organisateur de la rencontre, le colonel Chaïchi Baghdadi, le commandant Saïki de l'ALN (Armée de libération nationale), Abderrahmane Bensaïd, membre de l'OS, Abdelkader Bouali, Si Omar, le Pr Djetli, Rabah Lamri et bien d'autres acteurs de la Révolution de Novembre 1954. La mémoire toujours intacte malgré le poids des ans, ils ont relaté, pour chacun d'eux, le témoignage des évènements auxquels ils ont participé. « C'était une étape importante de la Révolution armée », a affirmé le colonel Baghdadi Chaïchi, qui témoigne que « les étudiants, lycéens et collégiens qui avaient entamé la grève avaient foi en la Révolution ». Ils avaient pour la plupart entre 16 et 17 ans et l'esprit enthousiaste de rejoindre la lutte armée à l'appel du Front de libération nationale, a-t-il souligné, confiant que « les étudiants et les lycéens qui ont rejoint le maquis ont donné un grand souffle à la lutte de Libération nationale en organisant ses différentes structures ». Les maquisards ont été unanimes à reconnaître le grand rôle qu'ont joué les étudiants, lycéens et collégiens durant la Révolution armée qui n'ont pas hésité un seul instant à abandonner les études pour aller combattre la horde coloniale. Rappelant qu'une première grève des lycéens a eu lieu en janvier 1956 au lycée de Miliana, battant le rappel de toutes les autorités civiles et militaires coloniales de la ville, le colonel Chaïchi Baghdadi, gagné par l'émotion, s'arrête un court instant avant de s'attarder longuement sur le rôle et les actions des SAS (services d'actions spéciales) des forces coloniales, anciennement bureaux arabes. « La guerre est ruse», a-t-il déclaré, soulignant l'importance de la guerre psychologique mise en œuvre par les forces colonialistes. Pour bien mettre en exergue les différences entre les moyens des forces en présence, l'orateur rappelle que l'armée française est vieille de 1500 ans avec ses écoles, ses services techniques et tactiques structurés, et note que « l'affaire Ben Boulaïd est une bleuite raffinée » et admet par ailleurs que « nul n'est à l'abri d'une erreur ». La Guerre de Libération de Novembre 1954 « est une grande Université qui n'a pas son exemple au monde », a affirmé de son côté, le moudjahid Abdelkader Bouali, s'interrogeant sur les causes qui ont fait qu' « on a isolé l'histoire du peuple ». Une occasion mise à profit par les autres intervenants pour déplorer que peu d'écrits historiques soient l'œuvre des acteurs de la grande Révolution nationale. La Guerre de Libération et le Mouvement national restent à écrire, a indiqué le colonel Baghdadi Chaïchi, avertissant qu'il ne faut pas compter sur les archives de l'armée coloniale pour écrire l'histoire. Il reste que cette initiative prise par le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine de réunir des moudjahiddine pour témoigner sur un évènement historique tend à apporter une contribution à l'écriture de notre histoire. Une initiative qu'il convient d'instaurer comme une tradition pour une écriture complète de l'histoire de notre pays.