Troisième jour des pourparlers inter-libanais à Doha. Si aucune percée tangible n'a été enregistrée, il n'en demeure pas moins qu'une ébauche de compromis autour de la composante gouvernementale commence à se dessiner. Le Chef du gouvernement qatari a proposé un compromis consistant à partager les portefeuilles ministériels entre trois: un tiers pour chacun des deux camps et le dernier tiers pour le futur président. L'opposition a, selon les délégués, accepté cette proposition, mais la coalition au pouvoir attend un accord sur les autres points avant de donner une réponse définitive. Troisième jour des pourparlers inter-libanais à Doha. Si aucune percée tangible n'a été enregistrée, il n'en demeure pas moins qu'une ébauche de compromis autour de la composante gouvernementale commence à se dessiner. Le Chef du gouvernement qatari a proposé un compromis consistant à partager les portefeuilles ministériels entre trois: un tiers pour chacun des deux camps et le dernier tiers pour le futur président. L'opposition a, selon les délégués, accepté cette proposition, mais la coalition au pouvoir attend un accord sur les autres points avant de donner une réponse définitive. Le Premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad ben Djassim ben Djaber al Thani, a présidé une série de consultations entre représentants du gouvernement de Fouad Siniora et de l'opposition emmenée par le Hezbollah. Il n'a toujours pas obtenu d'accord définitif sur l'un des points les plus délicats à l'ordre du jour, la formation d'un nouveau gouvernement, ont indiqué des délégués. Si le Qatar entend dissocier la question du gouvernement des autres points en litige, les délégués proches de la majorité gouvernementale estiment quant à eux qu'il faut aborder toutes les questions en même temps et au premier chef desquelles celle relative à l'armement du Hezbollah. Les délégués du gouvernement réclament aussi la garantie que le mouvement soutenu par l'Iran ne retournera pas ses armes à nouveau contre les autres communautés et souhaitent discuter au plus tôt sur la question des armes du parti chiîte. Selon un délégué libanais, la majorité voulait à la fois obtenir la garantie que "les armes du Hezbollah ne seraient plus utilisées contre les Libanais» et poser la question du désarmement de ce parti après l'élection d'un président. Un député du Hezbollah, Hussein Haj Hassan, a toutefois assuré que la demande n'avait pas été acceptée et que la question des armements serait examinée dans sa totalité après la présidentielle. Selon un autre délégué de la majorité, les siens ont réussi à imposer à l'ordre du jour une «demande de garanties pour le non recours aux armes». La majorité a insisté, a-t-il indiqué, pour que la question soit examinée à «deux niveaux», dont le premier est «la garantie qu'il n'y aurait pas de recours aux armes par une partie libanaise contre une autre pour quelque raison que ce soit». «La question de l'armement du Hezbollah doit être traitée dans un second temps après l'élection d'un président de la République», a ajouté ce délégué. Concernant un autre point crucial, une commission de six membres, mise en place samedi dernier pour jeter les bases d'une nouvelle loi électorale, a également avancé dans ses travaux, mais bloque sur le partage des circonscriptions à Beyrouth, sachant que tout redécoupage peut avoir un impact énorme sur les résultats électoraux. La capitale libanaise est un bastion de la coalition au pouvoir, mais ses partisans sunnites sont sur la défensive depuis que les forces du Hezbollah chiîte se sont brièvement emparées de plusieurs quartiers lors des affrontements de la semaine passée, les plus graves depuis la fin de la guerre civile. A propos de l'élection du président de la République, la séance du Parlement chargée de cette élection a en conséquence été reportée à 19 reprises, exacerbant davantage la crise née fin 2006, au moment de la démission des six ministres pro-syriens du gouvernement de Fouad Siniora. Le Parlement est convoqué pour la 20e fois le 10 juin. Le Premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad ben Djassim ben Djaber al Thani, a présidé une série de consultations entre représentants du gouvernement de Fouad Siniora et de l'opposition emmenée par le Hezbollah. Il n'a toujours pas obtenu d'accord définitif sur l'un des points les plus délicats à l'ordre du jour, la formation d'un nouveau gouvernement, ont indiqué des délégués. Si le Qatar entend dissocier la question du gouvernement des autres points en litige, les délégués proches de la majorité gouvernementale estiment quant à eux qu'il faut aborder toutes les questions en même temps et au premier chef desquelles celle relative à l'armement du Hezbollah. Les délégués du gouvernement réclament aussi la garantie que le mouvement soutenu par l'Iran ne retournera pas ses armes à nouveau contre les autres communautés et souhaitent discuter au plus tôt sur la question des armes du parti chiîte. Selon un délégué libanais, la majorité voulait à la fois obtenir la garantie que "les armes du Hezbollah ne seraient plus utilisées contre les Libanais» et poser la question du désarmement de ce parti après l'élection d'un président. Un député du Hezbollah, Hussein Haj Hassan, a toutefois assuré que la demande n'avait pas été acceptée et que la question des armements serait examinée dans sa totalité après la présidentielle. Selon un autre délégué de la majorité, les siens ont réussi à imposer à l'ordre du jour une «demande de garanties pour le non recours aux armes». La majorité a insisté, a-t-il indiqué, pour que la question soit examinée à «deux niveaux», dont le premier est «la garantie qu'il n'y aurait pas de recours aux armes par une partie libanaise contre une autre pour quelque raison que ce soit». «La question de l'armement du Hezbollah doit être traitée dans un second temps après l'élection d'un président de la République», a ajouté ce délégué. Concernant un autre point crucial, une commission de six membres, mise en place samedi dernier pour jeter les bases d'une nouvelle loi électorale, a également avancé dans ses travaux, mais bloque sur le partage des circonscriptions à Beyrouth, sachant que tout redécoupage peut avoir un impact énorme sur les résultats électoraux. La capitale libanaise est un bastion de la coalition au pouvoir, mais ses partisans sunnites sont sur la défensive depuis que les forces du Hezbollah chiîte se sont brièvement emparées de plusieurs quartiers lors des affrontements de la semaine passée, les plus graves depuis la fin de la guerre civile. A propos de l'élection du président de la République, la séance du Parlement chargée de cette élection a en conséquence été reportée à 19 reprises, exacerbant davantage la crise née fin 2006, au moment de la démission des six ministres pro-syriens du gouvernement de Fouad Siniora. Le Parlement est convoqué pour la 20e fois le 10 juin.