D'importantes conférences ont été données, hier en marge du Salon international des équipements et services de l'eau, Pollutec 2008, par des experts ayant traité des thèmes inhérents aux ressources hydriques, telles que l'intervention du représentant du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme, s'articulant autour de la problématique des pollutions industrielles en Algérie, et celle de Hasni, de l'Office national de l'assainissement, sur l'uniformité des procédés de traitement des stations d'épuration en Algérie pour une meilleure efficacité et une maintenance améliorée. On peut également citer la communication de Desjardins, expert canadien, qui a notamment donné des explications sur la construction et la mise en place de la station d'épuration du Caire. Ces intervenants ont mis en exergue la nécessité absolue d'assurer l'épuration des eaux usées utilisées dans l'agriculture de manière efficiente afin d'éviter la contamination des cultures et des champs agricoles par des germes et bactéries susceptibles de s'incruster dans les quantités d'eau. Le contrôle strict et le suivi des opérations d'irrigation sont indispensables avant les activités d'arrosage des plantes. Un scientifique algérien intervenant dans le débat estime qu'«en Algérie, un rapport officiel du ministère de l'Agriculture, établi en 1998, faisait état de 10 % des superficies agricoles qui sont irriguées avec des eaux usées non traitées, puisées dans des oueds non désinfectés». Ces experts sont unanimes à souligner l'importance de traiter les eaux usées par des méthodes d'épuration permettant d'assainir convenablement cette matière vitale, et par voie de conséquence, servir le développement de l'agriculture. «Le traitement de l'eau doit se faire régulièrement et systématiquement, car un microbe peut causer des dégâts importants dans les cultures, bien que le contrôle rigoureux et continu revienne cher. Le contrôle doit être efficace et à long terme», estime Desjardins. Celui-ci affirme que tout est mis en œuvre pour permettre à la station d'épuration d'eau d'Ismaïlia, en Egypte, de bien fonctionner et bien traiter les 3 millions de mètres cubes d'eau par jour en éliminant tout obstacle psychologique capable d'entraver cette usine hydraulique. Sachant que ce pays, dont la pluviosité est faible, souffre considérablement de manque d'eau. C'est ainsi que les autorités de ce pays ont opté pour un traitement plus poussé de ces eaux avec la mise en place d'une méthode biologique par infiltration tertiaire pour en augmenter la qualité et les destiner ainsi à l'arrosage des plantes et des superficies agricoles. Rappelons que d'ici 2010, l'Algérie prévoit la construction de 14 usines de dessalement d'eau de mer. La production d'eau dessalée sera de l'ordre de 500.000 m3 quotidiennement en 2008 et 1.090 000 m3 en 2009 tandis qu'en 2010 et en 2011, elle sera respectivement de 1.760.000 m3 et 2 250.000 m3 par jour. D'importantes conférences ont été données, hier en marge du Salon international des équipements et services de l'eau, Pollutec 2008, par des experts ayant traité des thèmes inhérents aux ressources hydriques, telles que l'intervention du représentant du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme, s'articulant autour de la problématique des pollutions industrielles en Algérie, et celle de Hasni, de l'Office national de l'assainissement, sur l'uniformité des procédés de traitement des stations d'épuration en Algérie pour une meilleure efficacité et une maintenance améliorée. On peut également citer la communication de Desjardins, expert canadien, qui a notamment donné des explications sur la construction et la mise en place de la station d'épuration du Caire. Ces intervenants ont mis en exergue la nécessité absolue d'assurer l'épuration des eaux usées utilisées dans l'agriculture de manière efficiente afin d'éviter la contamination des cultures et des champs agricoles par des germes et bactéries susceptibles de s'incruster dans les quantités d'eau. Le contrôle strict et le suivi des opérations d'irrigation sont indispensables avant les activités d'arrosage des plantes. Un scientifique algérien intervenant dans le débat estime qu'«en Algérie, un rapport officiel du ministère de l'Agriculture, établi en 1998, faisait état de 10 % des superficies agricoles qui sont irriguées avec des eaux usées non traitées, puisées dans des oueds non désinfectés». Ces experts sont unanimes à souligner l'importance de traiter les eaux usées par des méthodes d'épuration permettant d'assainir convenablement cette matière vitale, et par voie de conséquence, servir le développement de l'agriculture. «Le traitement de l'eau doit se faire régulièrement et systématiquement, car un microbe peut causer des dégâts importants dans les cultures, bien que le contrôle rigoureux et continu revienne cher. Le contrôle doit être efficace et à long terme», estime Desjardins. Celui-ci affirme que tout est mis en œuvre pour permettre à la station d'épuration d'eau d'Ismaïlia, en Egypte, de bien fonctionner et bien traiter les 3 millions de mètres cubes d'eau par jour en éliminant tout obstacle psychologique capable d'entraver cette usine hydraulique. Sachant que ce pays, dont la pluviosité est faible, souffre considérablement de manque d'eau. C'est ainsi que les autorités de ce pays ont opté pour un traitement plus poussé de ces eaux avec la mise en place d'une méthode biologique par infiltration tertiaire pour en augmenter la qualité et les destiner ainsi à l'arrosage des plantes et des superficies agricoles. Rappelons que d'ici 2010, l'Algérie prévoit la construction de 14 usines de dessalement d'eau de mer. La production d'eau dessalée sera de l'ordre de 500.000 m3 quotidiennement en 2008 et 1.090 000 m3 en 2009 tandis qu'en 2010 et en 2011, elle sera respectivement de 1.760.000 m3 et 2 250.000 m3 par jour.