La Lituanie a levé son veto à l'ouverture de négociations pour la conclusion d'un partenariat stratégique entre l'UE et la Russie, a annoncé hier la Slovénie, qui assume actuellement la présidence de l'Union. Les ambassadeurs des Vingt-Sept sont parvenus à un compromis qui donne satisfaction à Vilnius sur le mandat de négociation octroyé à la Commission européenne et l'accord sera entériné lundi prochain par les chefs de la diplomatie européenne. Cela permettra de lancer officiellement les négociations lors du sommet UE-Russie qui aura lieu les 26 et 27 juin prochain en Sibérie, après 18 mois d'âpres tractations. «Il n'y a pas de nouvelle conditionnalité, et on ouvrira les négociations pendant lesquelles on prendra en compte les préoccupations de la Lituanie», a déclaré un diplomate. La Lituanie, un Etat balte jadis incorporé à l'Union soviétique, exigeait que ce mandat contienne des garanties sur son approvisionnement en énergie et sur la coopération de la Russie dans l'enquête sur la disparition d'un homme d'affaires lituanien dans l'enclave russe de Kaliningrad. Moscou a cessé ses livraisons de pétrole à une raffinerie lituanienne vendue à une entreprise polonaise plutôt qu'à sa rivale russe, ce qui a alimenté les tensions. Vilnius demandait aussi un changement de position de Moscou concernant des conflits non résolus dans d'anciennes républiques soviétiques, confrontées à des mouvements sécessionnistes ainsi qu'une indemnisation des Lituaniens déportés sous Staline. Les négociations pour un rapprochement stratégique avec la Russie auraient dû être lancées en novembre 2006 et doivent porter sur un partenariat incluant le commerce, les droits de l'Homme, l'énergie et la coopération politique. Mais l'embargo russe sur la viande polonaise avait dans un premier temps incité Varsovie à opposer son veto au mandat. Cet embargo a depuis été levé, tout comme le veto polonais, et la Lituanie demeurait le seul Etat de l'Union à continuer de s'opposer à un rapprochement avec Moscou. La Lituanie a levé son veto à l'ouverture de négociations pour la conclusion d'un partenariat stratégique entre l'UE et la Russie, a annoncé hier la Slovénie, qui assume actuellement la présidence de l'Union. Les ambassadeurs des Vingt-Sept sont parvenus à un compromis qui donne satisfaction à Vilnius sur le mandat de négociation octroyé à la Commission européenne et l'accord sera entériné lundi prochain par les chefs de la diplomatie européenne. Cela permettra de lancer officiellement les négociations lors du sommet UE-Russie qui aura lieu les 26 et 27 juin prochain en Sibérie, après 18 mois d'âpres tractations. «Il n'y a pas de nouvelle conditionnalité, et on ouvrira les négociations pendant lesquelles on prendra en compte les préoccupations de la Lituanie», a déclaré un diplomate. La Lituanie, un Etat balte jadis incorporé à l'Union soviétique, exigeait que ce mandat contienne des garanties sur son approvisionnement en énergie et sur la coopération de la Russie dans l'enquête sur la disparition d'un homme d'affaires lituanien dans l'enclave russe de Kaliningrad. Moscou a cessé ses livraisons de pétrole à une raffinerie lituanienne vendue à une entreprise polonaise plutôt qu'à sa rivale russe, ce qui a alimenté les tensions. Vilnius demandait aussi un changement de position de Moscou concernant des conflits non résolus dans d'anciennes républiques soviétiques, confrontées à des mouvements sécessionnistes ainsi qu'une indemnisation des Lituaniens déportés sous Staline. Les négociations pour un rapprochement stratégique avec la Russie auraient dû être lancées en novembre 2006 et doivent porter sur un partenariat incluant le commerce, les droits de l'Homme, l'énergie et la coopération politique. Mais l'embargo russe sur la viande polonaise avait dans un premier temps incité Varsovie à opposer son veto au mandat. Cet embargo a depuis été levé, tout comme le veto polonais, et la Lituanie demeurait le seul Etat de l'Union à continuer de s'opposer à un rapprochement avec Moscou.