L'intérêt accru d'un rapprochement et pourquoi pas aboutir à un cadre unifié des rangs du patronat algérien s'est imposé, lors de la tenue, jeudi à Alger, du 4ème congrès du CNPA (Confédération nationale du patronat algérien). Force est d'admettre, confesse le président sortant du CNPA, Mohand Said Naït Abdelaziz, à l'occasion de son discours d'ouverture des travaux de ces assises qu'« en raison de leur éparpillement, les organisations patronales n'ont encore ni la capacité nécessaire ni la marge de manœuvre suffisante pour influer significativement sur les décisions en matière économique et sociale dans le pays ». L'union ou l'organisation d'un pôle des patrons algériens, auquel appelle de tous ses vœux le patron du CNPA n'est pas resté sans écho dans la salle. Les présidents des organisations patronales, notamment ceux de l'AGEA (Association des Entrepreneurs algériens) et du CIPA (Confédération des industriels et patrons algériens) présents à l'entame des travaux du congrès, n'ont pas raté l'occasion d'affirmer leur adhésion à une union des patrons algériens, qu'ils estiment « indispensable pour relever les défis qui se posent à l'entreprise dans l'intérêt du pays ». S'il existe un dénominateur commun qui est la volonté d'aller vers un regroupement patronal, il reste que cette union est appréhendée différemment par les présidents des organisations patronales. Pour Naït Abdelaziz, « il faut, au préalable, consolider ce qui existe, définir une formule de dialogue entre les patrons et tracer une feuille de route qui obéirait à défendre les mêmes objectifs et les mêmes intérêts ». Une position qui n'est pas partagée par les présidents de l'AGEA et de la CIPA qui exigent « un mariage tout de suite », arguant que « les patrons ont assez parlé et qu'il est temps d'agir sur le terrain». Un terrain qui est miné par de nombreux problèmes auxquels est confrontée l'entreprise. Partant de la logique qu'il ne saurait y avoir une économie prospère sans entreprise performante, le président du CNPA y retient que « la première réforme à accélérer et à approfondir est incontestablement la réforme de l'Etat», afin dit-il « de mieux préciser son cahier des charges dans le cadre d'une économie à dimension sociale, une économie libérée de toutes les contraintes qui affectent son efficacité, son fonctionnement et son utilité sociale ». Dans ce cadre, Naït Abdelaziz qui estime que la question aujourd'hui n'est pas « plus ou moins d'Etat » mais « mieux d'Etat », considère que « la seconde réforme à accélérer doit être celle du système financier et du soutien de l'économie et des entreprises, les PME en particulier », appelant dans ce contexte à la mise en place de nouveaux dispositifs de création d'entreprises et à renforcer la réhabilitation et la mise à niveau des entreprises pour sauver et préparer le maximum d'entreprises à la compétition et aux standards internationaux. Sur un autre registre, Naït Abdelaziz appelle à une plus grande concertation et évaluation de la conduite et des résultats obtenus dans la mise en œuvre du Pacte économique et social et réitère une nouvelle fois l'impérieuse nécessité de réduire, à défaut de l'éliminer, le marché informel qui menace emplois et entreprises et porte atteinte aux recettes du Trésor public et aux ressources de la sécurité sociale. A noter que le président sortant du CNPA, Naït Abdelaziz, a été reconduit à ce poste, à l'issue des travaux du 4ème congrès pour une période de cinq ans. Comme il est à souligner la présence de Abdelmadjid Sidi Saïd, le patron de l'UGTA, à l'ouverture des travaux des assises de la CNPA. L'intérêt accru d'un rapprochement et pourquoi pas aboutir à un cadre unifié des rangs du patronat algérien s'est imposé, lors de la tenue, jeudi à Alger, du 4ème congrès du CNPA (Confédération nationale du patronat algérien). Force est d'admettre, confesse le président sortant du CNPA, Mohand Said Naït Abdelaziz, à l'occasion de son discours d'ouverture des travaux de ces assises qu'« en raison de leur éparpillement, les organisations patronales n'ont encore ni la capacité nécessaire ni la marge de manœuvre suffisante pour influer significativement sur les décisions en matière économique et sociale dans le pays ». L'union ou l'organisation d'un pôle des patrons algériens, auquel appelle de tous ses vœux le patron du CNPA n'est pas resté sans écho dans la salle. Les présidents des organisations patronales, notamment ceux de l'AGEA (Association des Entrepreneurs algériens) et du CIPA (Confédération des industriels et patrons algériens) présents à l'entame des travaux du congrès, n'ont pas raté l'occasion d'affirmer leur adhésion à une union des patrons algériens, qu'ils estiment « indispensable pour relever les défis qui se posent à l'entreprise dans l'intérêt du pays ». S'il existe un dénominateur commun qui est la volonté d'aller vers un regroupement patronal, il reste que cette union est appréhendée différemment par les présidents des organisations patronales. Pour Naït Abdelaziz, « il faut, au préalable, consolider ce qui existe, définir une formule de dialogue entre les patrons et tracer une feuille de route qui obéirait à défendre les mêmes objectifs et les mêmes intérêts ». Une position qui n'est pas partagée par les présidents de l'AGEA et de la CIPA qui exigent « un mariage tout de suite », arguant que « les patrons ont assez parlé et qu'il est temps d'agir sur le terrain». Un terrain qui est miné par de nombreux problèmes auxquels est confrontée l'entreprise. Partant de la logique qu'il ne saurait y avoir une économie prospère sans entreprise performante, le président du CNPA y retient que « la première réforme à accélérer et à approfondir est incontestablement la réforme de l'Etat», afin dit-il « de mieux préciser son cahier des charges dans le cadre d'une économie à dimension sociale, une économie libérée de toutes les contraintes qui affectent son efficacité, son fonctionnement et son utilité sociale ». Dans ce cadre, Naït Abdelaziz qui estime que la question aujourd'hui n'est pas « plus ou moins d'Etat » mais « mieux d'Etat », considère que « la seconde réforme à accélérer doit être celle du système financier et du soutien de l'économie et des entreprises, les PME en particulier », appelant dans ce contexte à la mise en place de nouveaux dispositifs de création d'entreprises et à renforcer la réhabilitation et la mise à niveau des entreprises pour sauver et préparer le maximum d'entreprises à la compétition et aux standards internationaux. Sur un autre registre, Naït Abdelaziz appelle à une plus grande concertation et évaluation de la conduite et des résultats obtenus dans la mise en œuvre du Pacte économique et social et réitère une nouvelle fois l'impérieuse nécessité de réduire, à défaut de l'éliminer, le marché informel qui menace emplois et entreprises et porte atteinte aux recettes du Trésor public et aux ressources de la sécurité sociale. A noter que le président sortant du CNPA, Naït Abdelaziz, a été reconduit à ce poste, à l'issue des travaux du 4ème congrès pour une période de cinq ans. Comme il est à souligner la présence de Abdelmadjid Sidi Saïd, le patron de l'UGTA, à l'ouverture des travaux des assises de la CNPA.