Le processus d'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), s'accélère de plus en plus, de l'aveu même du directeur général de cette organisation. En effet, Pascal Lamy avait déclaré que «les négociations se sont accélérées avec l'Algérie et la Libye», ce qui porteraient, en cas de leur aboutissement, à 14 le nombre de pays arabes au sein de l'organisation. Le dernier pays arabe à avoir accédé à l'OMC est l'Arabie saoudite. Donc, l'accession de l'Algérie ne saurait tarder, d'autant qu'il ne reste à finaliser que les négociations bilatérales avec certains pays, mais pas des moindres, afin de parachever un processus de plus de vingt ans, sans doute l'un des plus longs effectués par les pays postulants à l'accession à l'OMC. A ce titre, il y a lieu de rappeler que le 11e round de négociations, qui se déroulera le mois prochain à Genève (Suisse), sera décisif. De gros dossiers y seront débattus, sensibles de surcroît. La libéralisation du marché des services, notamment les prix du gaz à la consommation intérieure, que l'OMC voudrait aligner sur les prix consacrés sur le marché international, représente, cependant, la pomme de discorde. Alors que l'OMC persiste sur la question, l'Algérie campe sur sa position. La récente déclaration du ministre de l'Energie et des mines est sans détour. «Pas question d'augmenter les prix du gaz uniquement pour satisfaire l'OMC», avait-il alors nettement déclaré. Dans ce sens, les négociations s'annoncent pimentées et risquent de compromettre le processus d'adhésion de l'Algérie à cette Organisation. Néanmoins, la déclaration du DG de l'OMC vient de faire renaître l'espoir de voir l'Algérie membre de cette organisation avant la fin de l'année en cours. A présent, l'Algérie doit déployer des efforts supplémentaires pour répondre aux questions posées par les autres pays restants dans le cadre des négociations bilatérales, notamment celles des Etats-Unis d'Amérique (USA) et de l'Union européenne. Lors de la tenue d'un séminaire sur la question le 21 avril dernier à Alger, le négociateur en chef de la délégation algérienne avait mis en exergue ces efforts à consentir encore, parlant même de concessions. Chérif Zaâf avait alors préconisé de s'armer davantage de courage et de forts arguments pour mieux négocier son accession à cette organisation. A vrai dire, l'Algérie est l'un des rares pays à négocier le plus longuement son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Si cela renseigne sur les contraintes majeures qui minent ce processus enclenché depuis 1987, il n'en demeure pas moins qu'il reflète une force de négociation énorme de la part de la délégation algérienne qui ne veut pas plier devant les exigences de cette organisation, notamment en ce qui concerne les questions stratégiques. A l'heure actuelle, L'Algérie a achevé ses négociations bilatérales avec le Brésil, l'Uruguay, Cuba, le Venezuela et la Suisse et elle doit encore faire de même avec l'Union européenne (UE), le Canada, la Malaisie, la Turquie, la République de Corée, l'Equateur, les Etats-Unis, la Norvège, l'Australie et le Japon. Le processus d'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), s'accélère de plus en plus, de l'aveu même du directeur général de cette organisation. En effet, Pascal Lamy avait déclaré que «les négociations se sont accélérées avec l'Algérie et la Libye», ce qui porteraient, en cas de leur aboutissement, à 14 le nombre de pays arabes au sein de l'organisation. Le dernier pays arabe à avoir accédé à l'OMC est l'Arabie saoudite. Donc, l'accession de l'Algérie ne saurait tarder, d'autant qu'il ne reste à finaliser que les négociations bilatérales avec certains pays, mais pas des moindres, afin de parachever un processus de plus de vingt ans, sans doute l'un des plus longs effectués par les pays postulants à l'accession à l'OMC. A ce titre, il y a lieu de rappeler que le 11e round de négociations, qui se déroulera le mois prochain à Genève (Suisse), sera décisif. De gros dossiers y seront débattus, sensibles de surcroît. La libéralisation du marché des services, notamment les prix du gaz à la consommation intérieure, que l'OMC voudrait aligner sur les prix consacrés sur le marché international, représente, cependant, la pomme de discorde. Alors que l'OMC persiste sur la question, l'Algérie campe sur sa position. La récente déclaration du ministre de l'Energie et des mines est sans détour. «Pas question d'augmenter les prix du gaz uniquement pour satisfaire l'OMC», avait-il alors nettement déclaré. Dans ce sens, les négociations s'annoncent pimentées et risquent de compromettre le processus d'adhésion de l'Algérie à cette Organisation. Néanmoins, la déclaration du DG de l'OMC vient de faire renaître l'espoir de voir l'Algérie membre de cette organisation avant la fin de l'année en cours. A présent, l'Algérie doit déployer des efforts supplémentaires pour répondre aux questions posées par les autres pays restants dans le cadre des négociations bilatérales, notamment celles des Etats-Unis d'Amérique (USA) et de l'Union européenne. Lors de la tenue d'un séminaire sur la question le 21 avril dernier à Alger, le négociateur en chef de la délégation algérienne avait mis en exergue ces efforts à consentir encore, parlant même de concessions. Chérif Zaâf avait alors préconisé de s'armer davantage de courage et de forts arguments pour mieux négocier son accession à cette organisation. A vrai dire, l'Algérie est l'un des rares pays à négocier le plus longuement son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Si cela renseigne sur les contraintes majeures qui minent ce processus enclenché depuis 1987, il n'en demeure pas moins qu'il reflète une force de négociation énorme de la part de la délégation algérienne qui ne veut pas plier devant les exigences de cette organisation, notamment en ce qui concerne les questions stratégiques. A l'heure actuelle, L'Algérie a achevé ses négociations bilatérales avec le Brésil, l'Uruguay, Cuba, le Venezuela et la Suisse et elle doit encore faire de même avec l'Union européenne (UE), le Canada, la Malaisie, la Turquie, la République de Corée, l'Equateur, les Etats-Unis, la Norvège, l'Australie et le Japon.