L'ambassadeur d'Algérie au Mali, M. Abdelkrim Gheraieb, a entamé des contacts avec le président malien et le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga, dans une tentative d'apaisement de la région nord de ce pays. Selon des sources proches de la présidence malienne, «l'ambassadeur d'Algérie a été reçu par le président Amadou Toumani Touré pour relancer le processus de paix». Le président malien, ajoute-t-on, a mis l'index sur la nécessité pour tout le monde d'appliquer les accords d'Alger, signés en juillet 2006. D'autre part, les mêmes sources ont indiqué que Abdelkrim Gheraieb a eu un «long entretien téléphonique cette semaine avec le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga». Le diplomate algérien, a-t-on précisé, a insisté sur la nécessité de mettre un terme aux attaques armées en déclarant au chef rebelle : «Nous sommes dans l'accord d'Alger, nous voulons que tout le monde reste dans ces accords.» Les affrontements entre l'armée malienne et les rebelles touareg ont connu un grave dérapage au cours de la semaine écoulée où pas moins de 32 personnes ont trouvé la mort lors d'une attaque contre le poste militaire situé à près de 150 km au nord de Kidal, fief des rebelles. Ces derniers ont expliqué au médiateur algérien que l'attaque est survenue pour venger la mort du commandant Baraka, retrouvé mort le 11 avril près de Kidal. Les hommes d'Ag Bahanga se sont dits «prêts à toutes négociations sous la direction de l'Algérie.» Il faut dire que les déclarations des deux antagonistes montrent une contradiction des plus saillantes. Le régime de Bamako et les rebelles ont exprimé leur souhait de voir les accords d'Alger appliqués mais sans faire aucun geste allant dans le sens de l'apaisement. Autrement dit, les belligérants réclament l'application des accords qu'ils ne cessent de violer. Les observateurs estiment qu'il s'agit là d'une manière pour chacun des belligérants de mettre l'entière responsabilité de ce conflit sanglant sur le dos de l'adversaire. Un état de fait qui mettra la médiation d'Alger à rude épreuve en dépit de sa connaissance profonde de ce dossier. Indiquons que la tournure qu'ont prise les évènements dans cette région, la semaine dernière, ont poussé les Nations unies, pour la première fois, à pencher sur cette crise. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avance-t-on à Bamako, aurait chargé son représentant personnel en Afrique Occidentale, l'Algérien Saïd Djennite, de tenter un règlement du conflit et ce, en coordination avec les médiateurs d'Alger. Il est à souligner aussi qu'outre le Nord du Mali, les rebelles touareg ont étendu leur champ d'action au Niger depuis début 2007. L'armée nigérienne a annoncé avoir tué, jeudi dernier, 11 rebelles du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Le ministère nigérien de la Défense a annoncé que ses troupes ont saisi d'importantes quantités d'armes, de munitions et de mines antichar dans une base du MNJ dans la zone d'Iferou, dans le Nord du Niger. L'offensive de l'armée nigérienne a été lancée pour sécuriser les gisements de l'uranium dont il est le troisième producteur mondial, précise-t-on encore. L'ambassadeur d'Algérie au Mali, M. Abdelkrim Gheraieb, a entamé des contacts avec le président malien et le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga, dans une tentative d'apaisement de la région nord de ce pays. Selon des sources proches de la présidence malienne, «l'ambassadeur d'Algérie a été reçu par le président Amadou Toumani Touré pour relancer le processus de paix». Le président malien, ajoute-t-on, a mis l'index sur la nécessité pour tout le monde d'appliquer les accords d'Alger, signés en juillet 2006. D'autre part, les mêmes sources ont indiqué que Abdelkrim Gheraieb a eu un «long entretien téléphonique cette semaine avec le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga». Le diplomate algérien, a-t-on précisé, a insisté sur la nécessité de mettre un terme aux attaques armées en déclarant au chef rebelle : «Nous sommes dans l'accord d'Alger, nous voulons que tout le monde reste dans ces accords.» Les affrontements entre l'armée malienne et les rebelles touareg ont connu un grave dérapage au cours de la semaine écoulée où pas moins de 32 personnes ont trouvé la mort lors d'une attaque contre le poste militaire situé à près de 150 km au nord de Kidal, fief des rebelles. Ces derniers ont expliqué au médiateur algérien que l'attaque est survenue pour venger la mort du commandant Baraka, retrouvé mort le 11 avril près de Kidal. Les hommes d'Ag Bahanga se sont dits «prêts à toutes négociations sous la direction de l'Algérie.» Il faut dire que les déclarations des deux antagonistes montrent une contradiction des plus saillantes. Le régime de Bamako et les rebelles ont exprimé leur souhait de voir les accords d'Alger appliqués mais sans faire aucun geste allant dans le sens de l'apaisement. Autrement dit, les belligérants réclament l'application des accords qu'ils ne cessent de violer. Les observateurs estiment qu'il s'agit là d'une manière pour chacun des belligérants de mettre l'entière responsabilité de ce conflit sanglant sur le dos de l'adversaire. Un état de fait qui mettra la médiation d'Alger à rude épreuve en dépit de sa connaissance profonde de ce dossier. Indiquons que la tournure qu'ont prise les évènements dans cette région, la semaine dernière, ont poussé les Nations unies, pour la première fois, à pencher sur cette crise. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avance-t-on à Bamako, aurait chargé son représentant personnel en Afrique Occidentale, l'Algérien Saïd Djennite, de tenter un règlement du conflit et ce, en coordination avec les médiateurs d'Alger. Il est à souligner aussi qu'outre le Nord du Mali, les rebelles touareg ont étendu leur champ d'action au Niger depuis début 2007. L'armée nigérienne a annoncé avoir tué, jeudi dernier, 11 rebelles du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Le ministère nigérien de la Défense a annoncé que ses troupes ont saisi d'importantes quantités d'armes, de munitions et de mines antichar dans une base du MNJ dans la zone d'Iferou, dans le Nord du Niger. L'offensive de l'armée nigérienne a été lancée pour sécuriser les gisements de l'uranium dont il est le troisième producteur mondial, précise-t-on encore.