Le Prix Un Certain Regard du 61e Festival de Cannes a été attribué samedi soir au film "Tulpan" du Kazakh Sergey Dvortsevoy, par un jury qui a souhaité créer deux prix supplémentaires "en témoignage de son enthousiasme" face à la "qualité et la richesse de la sélection". "En raison de la qualité et de la richesse de la sélection, le jury a demandé à la direction du Festival de Cannes de pouvoir récompenser deux films supplémentaires, en témoignage de son enthousiasme", a expliqué le président du jury, le cinéaste allemand d'origine turque Fatih Akin. Au sein d'une sélection composée de vingt titres, le jury a donc attribué la principale récompense à "Tulpan", qui relate avec humour et poésie le retour dans la steppe kazakhe d'Asa, un jeune marin qui veut devenir nomade. Pour être autorisé à avoir un troupeau, Asa doit d'abord se marier, mais son seul espoir, Tulpan, seule jeune fille libre à des kilomètres à la ronde, le rejette au motif qu'il a de grandes oreilles. Profondément amoureux de cette steppe immense balayée par les vents, Asa va tenter de conquérir sa belle et d'apprendre le métier de berger, aux côtés d'un beau-frère irascible. Quatre autres prix ont été décernés.Réalisé par le Japonais Kurosawa Kiyoshi, "Tokyo Sonata", portrait d'une famille nippone ordinaire au sein de laquelle le père tente de cacher son licenciement, s'est vu décerner le Prix du jury. Coup de cœur du jury, "Wolke 9" de l'Allemand Andreas Dresen, avait également été celui du public lors de sa présentation, conclue par une ovation de plusieurs minutes qui avait ému l'équipe du film. Il met en scène les émois juvéniles d'une sexagénaire mariée depuis trente ans et qui entame une liaison avec un homme de 76 ans. Lui aussi chaleureusement accueilli, le documentaire "Tyson" de l'Américain James Toback est un émouvant portrait qui révèle chez l'ancienne terreur des rings Mike Tyson un personnage complexe et plein de failles. Il a reçu un prix inédit, intitulé avec humour "K.O du Certain Regard". Enfin, "Johnny Mad Dog", où le Français Jean-Stéphane Sauvaire plonge dans le quotidien atroce des enfants-soldats d'Afrique, a reçu un "Prix de l'espoir", lui aussi inédit. Ce film très dur, tourné avec de jeunes ex-combattants du Liberia, évite toute complaisance en filmant une violence barbare et contre-nature car perpétrée par des enfants et des adolescents. Les jurés d'Un Certain Regard étaient cette année les journalistes Anupama Chopra (Inde), Catherine Mtsitouridze (Russie), Yasser Moheb (Egypte) et le directeur de la Filmothèque espagnole, José Maria Prado. En 2007, le prix Un Certain Regard avait été attribué à "California dreamin", premier long métrage du Roumain Cristian Nemescu, décédé en cours de montage de son film. Le Prix Un Certain Regard du 61e Festival de Cannes a été attribué samedi soir au film "Tulpan" du Kazakh Sergey Dvortsevoy, par un jury qui a souhaité créer deux prix supplémentaires "en témoignage de son enthousiasme" face à la "qualité et la richesse de la sélection". "En raison de la qualité et de la richesse de la sélection, le jury a demandé à la direction du Festival de Cannes de pouvoir récompenser deux films supplémentaires, en témoignage de son enthousiasme", a expliqué le président du jury, le cinéaste allemand d'origine turque Fatih Akin. Au sein d'une sélection composée de vingt titres, le jury a donc attribué la principale récompense à "Tulpan", qui relate avec humour et poésie le retour dans la steppe kazakhe d'Asa, un jeune marin qui veut devenir nomade. Pour être autorisé à avoir un troupeau, Asa doit d'abord se marier, mais son seul espoir, Tulpan, seule jeune fille libre à des kilomètres à la ronde, le rejette au motif qu'il a de grandes oreilles. Profondément amoureux de cette steppe immense balayée par les vents, Asa va tenter de conquérir sa belle et d'apprendre le métier de berger, aux côtés d'un beau-frère irascible. Quatre autres prix ont été décernés.Réalisé par le Japonais Kurosawa Kiyoshi, "Tokyo Sonata", portrait d'une famille nippone ordinaire au sein de laquelle le père tente de cacher son licenciement, s'est vu décerner le Prix du jury. Coup de cœur du jury, "Wolke 9" de l'Allemand Andreas Dresen, avait également été celui du public lors de sa présentation, conclue par une ovation de plusieurs minutes qui avait ému l'équipe du film. Il met en scène les émois juvéniles d'une sexagénaire mariée depuis trente ans et qui entame une liaison avec un homme de 76 ans. Lui aussi chaleureusement accueilli, le documentaire "Tyson" de l'Américain James Toback est un émouvant portrait qui révèle chez l'ancienne terreur des rings Mike Tyson un personnage complexe et plein de failles. Il a reçu un prix inédit, intitulé avec humour "K.O du Certain Regard". Enfin, "Johnny Mad Dog", où le Français Jean-Stéphane Sauvaire plonge dans le quotidien atroce des enfants-soldats d'Afrique, a reçu un "Prix de l'espoir", lui aussi inédit. Ce film très dur, tourné avec de jeunes ex-combattants du Liberia, évite toute complaisance en filmant une violence barbare et contre-nature car perpétrée par des enfants et des adolescents. Les jurés d'Un Certain Regard étaient cette année les journalistes Anupama Chopra (Inde), Catherine Mtsitouridze (Russie), Yasser Moheb (Egypte) et le directeur de la Filmothèque espagnole, José Maria Prado. En 2007, le prix Un Certain Regard avait été attribué à "California dreamin", premier long métrage du Roumain Cristian Nemescu, décédé en cours de montage de son film.