Le ministre d'Etat français de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, sera aujourd'hui à Alger pour une visite de travail de deux jours, à l'invitation du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Le ministre d'Etat français de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, sera aujourd'hui à Alger pour une visite de travail de deux jours, à l'invitation du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Au cours de sa visite, M. Borloo aura des entretiens avec M. Chakib Khelil sur les perspectives de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie, notamment les énergies renouvelables. Il visitera également plusieurs sites dont le projet de séquestration de dioxyde de carbone (CO2) à Khrechba (wilaya de Ghardaïa). Cette visite intervient à quelques semaines de celle attendue le 21 juin prochain du Premier ministre, François Fillon, et au cours de laquelle l'Algérie et la France signeront deux accords dans les domaines militaire et du nucléaire civil. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui avait qualifié ces deux accords d'"importants", avait souligné, lors de la visite du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, que la coopération bilatérale entre les deux pays est marquée par un "engouement plus fort" des investisseurs français à l'égard de l'Algérie. La question du devoir de mémoire a été également évoquée par les deux parties qui ont convenu de la nécessité de créer un groupe d'experts franco-algérien pour étudier la question relative à l'accès des de l'Algérie aux archives de la colonisation détenues par la France. La France avait restitué à l'Algérie une partie des archives qu'elle conservait, mais a gardé la partie concernant l'histoire coloniale et qui relève, selon elle, de la "souveraineté" de l'Etat français. Elle s'est cependant déclarée prête à autoriser l'accès à ces archives aux historiens algériens dans des conditions qui doivent être définies d'un commun accord. L'autre sujet qui retient l'attention de part et d'autre, est celui du projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) lancé par le président Nicolas Sarkozy et auquel l'Algérie s'intéresse toujours, selon les propos de M. Medelci, lors de son passage mercredi dernier sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale. Le chef de la diplomatie algérienne a estimé qu'il s'agit d'un projet "qui mérite notre attention", car porteur, selon lui, "de la valeur ajoutée" et "a pour objectif d'initier une coopération multilatérale entre les deux rives de la Méditerranée". Cependant, au sujet de la participation de l'Algérie au sommet de création de l'UPM, le 13 juillet prochain à Paris, rien n'est encore décidé. Selon Medelci, la réunion à Alger, les 5 et 6 juin prochain, des ministres des Affaires étrangères représentant les 13 pays de la Méditerranée concernés par ce projet, aura le mérite de clarifier les choses et de définir une position commune par rapport à l'UPM. Au cours de sa visite, M. Borloo aura des entretiens avec M. Chakib Khelil sur les perspectives de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie, notamment les énergies renouvelables. Il visitera également plusieurs sites dont le projet de séquestration de dioxyde de carbone (CO2) à Khrechba (wilaya de Ghardaïa). Cette visite intervient à quelques semaines de celle attendue le 21 juin prochain du Premier ministre, François Fillon, et au cours de laquelle l'Algérie et la France signeront deux accords dans les domaines militaire et du nucléaire civil. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui avait qualifié ces deux accords d'"importants", avait souligné, lors de la visite du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, que la coopération bilatérale entre les deux pays est marquée par un "engouement plus fort" des investisseurs français à l'égard de l'Algérie. La question du devoir de mémoire a été également évoquée par les deux parties qui ont convenu de la nécessité de créer un groupe d'experts franco-algérien pour étudier la question relative à l'accès des de l'Algérie aux archives de la colonisation détenues par la France. La France avait restitué à l'Algérie une partie des archives qu'elle conservait, mais a gardé la partie concernant l'histoire coloniale et qui relève, selon elle, de la "souveraineté" de l'Etat français. Elle s'est cependant déclarée prête à autoriser l'accès à ces archives aux historiens algériens dans des conditions qui doivent être définies d'un commun accord. L'autre sujet qui retient l'attention de part et d'autre, est celui du projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) lancé par le président Nicolas Sarkozy et auquel l'Algérie s'intéresse toujours, selon les propos de M. Medelci, lors de son passage mercredi dernier sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale. Le chef de la diplomatie algérienne a estimé qu'il s'agit d'un projet "qui mérite notre attention", car porteur, selon lui, "de la valeur ajoutée" et "a pour objectif d'initier une coopération multilatérale entre les deux rives de la Méditerranée". Cependant, au sujet de la participation de l'Algérie au sommet de création de l'UPM, le 13 juillet prochain à Paris, rien n'est encore décidé. Selon Medelci, la réunion à Alger, les 5 et 6 juin prochain, des ministres des Affaires étrangères représentant les 13 pays de la Méditerranée concernés par ce projet, aura le mérite de clarifier les choses et de définir une position commune par rapport à l'UPM.