Le leader du MSP veut raviver la flamme islamiste sur la scène politique nationale. Le leader du MSP veut raviver la flamme islamiste sur la scène politique nationale. La mouvance islamiste sur la scène politique nationale, donnée pour agonisante ces dernières années, ne l‘est pas pour autant à vrai dire. Bien que laminées par les précédentes tempêtes électorales, les formations islamistes font preuve d‘une patience de samouraïs. A se fier à certaines indiscrétions, les animateurs de cette mouvance, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Mouvement Islah et Ennahda, se concerteraient de manière régulière, c‘est-à-dire toutes les semaines. Ce n‘est pas étonnant, puisque les leaders de ces formations politiques n‘ont pas tu leur optimisme de pouvoir, un jour, constituer un bloc puissant, que les divergences de façade qu‘ils laissent entrevoir, n‘en font que confirmer davantage. Le président du MSP, sorti vainqueur de la dernière bataille qui l‘a opposée à Abdelmadjid Menasra et ses partisans, à l‘occasion du 4e congrès du parti, semble s‘acheminer droit vers cette logique d‘alliance. Fraîchement réélu pour un second mandat, il déclare vouloir se consacrer entièrement au service du MSP, sans pour autant signifier clairement sa volonté de se débarrasser de son costume de ministre d‘Etat. Mais l‘insistance d‘Aboudjerra Soltani à ce sujet, ne laisse l‘ombre d‘un doute sur ses desseins, car se consacrer pleinement pour une chose, signifierait forcément se départir de l‘autre. A moins d‘un subterfuge qui justifierait la candidature de Soltani, en lièvre cependant, aux élections présidentielles de 2009, que le cumul de fonctions interdirait, le leader du MSP fait montre d‘une patience extraordinaire, dans le sens de raviver la flamme islamiste sur la scène politique nationale. La chapeauter plutôt. Les rencontres répétitives organisées par les trois formations qui représentent le courant islamiste en Algérie, renseignent manifestement sur cette coalition sacrée, au service d‘un seul idéal, d‘autant qu‘elles se fassent en catimini. Dans cette optique, Aboudjerra Soltani semble être le mieux indiqué pour prendre les rênes de cette alliance, profitant pour cela de la faiblesse de ses acolytes du mouvement Islah et d‘Ennahda, terrassés par les dernières échéances électorales, qui ont sensiblement réduit leur capacité de mobilisation. L‘autre leader, qui aurait, par son charisme, pu rassembler les forces islamistes, s‘est vu évincer de la manière la plus spectaculaire. Abdallah Djaballah, puisque c‘est de lui qu‘il s‘agit, se retrouve sans identité partisane, après les deux mouvements de dissidence ‘‘perpétrés‘‘ respectivement au sein du mouvement Islah et Ennahda, que lui-même avait mis au monde. Réputé pour sa force de mobilisation et son opposition frontale aux pouvoirs publics, Djaballah représentait un personnage fortement craint, d‘où sa mésaventure d‘ailleurs. Quant à Soltani, revigoré à l‘issue du 4e congrès du MSP, il est en train de brouiller toutes les cartes, jouant parfaitement les partitions du temps et de la patience. Allié stratégique des pouvoirs publics, et promoteur infatigable de la mouvance islamiste, n‘est-ce pas là un traquenard ? La mouvance islamiste sur la scène politique nationale, donnée pour agonisante ces dernières années, ne l‘est pas pour autant à vrai dire. Bien que laminées par les précédentes tempêtes électorales, les formations islamistes font preuve d‘une patience de samouraïs. A se fier à certaines indiscrétions, les animateurs de cette mouvance, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Mouvement Islah et Ennahda, se concerteraient de manière régulière, c‘est-à-dire toutes les semaines. Ce n‘est pas étonnant, puisque les leaders de ces formations politiques n‘ont pas tu leur optimisme de pouvoir, un jour, constituer un bloc puissant, que les divergences de façade qu‘ils laissent entrevoir, n‘en font que confirmer davantage. Le président du MSP, sorti vainqueur de la dernière bataille qui l‘a opposée à Abdelmadjid Menasra et ses partisans, à l‘occasion du 4e congrès du parti, semble s‘acheminer droit vers cette logique d‘alliance. Fraîchement réélu pour un second mandat, il déclare vouloir se consacrer entièrement au service du MSP, sans pour autant signifier clairement sa volonté de se débarrasser de son costume de ministre d‘Etat. Mais l‘insistance d‘Aboudjerra Soltani à ce sujet, ne laisse l‘ombre d‘un doute sur ses desseins, car se consacrer pleinement pour une chose, signifierait forcément se départir de l‘autre. A moins d‘un subterfuge qui justifierait la candidature de Soltani, en lièvre cependant, aux élections présidentielles de 2009, que le cumul de fonctions interdirait, le leader du MSP fait montre d‘une patience extraordinaire, dans le sens de raviver la flamme islamiste sur la scène politique nationale. La chapeauter plutôt. Les rencontres répétitives organisées par les trois formations qui représentent le courant islamiste en Algérie, renseignent manifestement sur cette coalition sacrée, au service d‘un seul idéal, d‘autant qu‘elles se fassent en catimini. Dans cette optique, Aboudjerra Soltani semble être le mieux indiqué pour prendre les rênes de cette alliance, profitant pour cela de la faiblesse de ses acolytes du mouvement Islah et d‘Ennahda, terrassés par les dernières échéances électorales, qui ont sensiblement réduit leur capacité de mobilisation. L‘autre leader, qui aurait, par son charisme, pu rassembler les forces islamistes, s‘est vu évincer de la manière la plus spectaculaire. Abdallah Djaballah, puisque c‘est de lui qu‘il s‘agit, se retrouve sans identité partisane, après les deux mouvements de dissidence ‘‘perpétrés‘‘ respectivement au sein du mouvement Islah et Ennahda, que lui-même avait mis au monde. Réputé pour sa force de mobilisation et son opposition frontale aux pouvoirs publics, Djaballah représentait un personnage fortement craint, d‘où sa mésaventure d‘ailleurs. Quant à Soltani, revigoré à l‘issue du 4e congrès du MSP, il est en train de brouiller toutes les cartes, jouant parfaitement les partitions du temps et de la patience. Allié stratégique des pouvoirs publics, et promoteur infatigable de la mouvance islamiste, n‘est-ce pas là un traquenard ?