Plus de 632 enfants sont victimes d'abus sexuels en Algérie. Le chiffre effarant avancé par les services de sécurité annonce une explosion du phénomène de la pédophilie face auquel des mesures sérieuses doivent être prises, selon les déclarations de Mme Benbrahem. L'avocate, dans un entretien accordé au midi libre, met l'accent sur la question des abus sexuels dont sont victimes les enfants et propose des mesures préventives et répressives pour les contrecarrer. Plus de 632 enfants sont victimes d'abus sexuels en Algérie. Le chiffre effarant avancé par les services de sécurité annonce une explosion du phénomène de la pédophilie face auquel des mesures sérieuses doivent être prises, selon les déclarations de Mme Benbrahem. L'avocate, dans un entretien accordé au midi libre, met l'accent sur la question des abus sexuels dont sont victimes les enfants et propose des mesures préventives et répressives pour les contrecarrer. Selon l'avocate, l'abus sexuel est l'œuvre d'une personne frustrée sexuellement qui, gouvernée par des pulsions sexuelles impérieuses, s'acharne contre la personne de l'enfant, innocent et sans défense. «L'abuseur, à défaut de rapports sexuels normaux, tourne toute sa violence sexuelle contre des gosses. L'acte est donc commis pour évacuer le trop plein d'excitation sexuelle.», déclare Mme Benbrahem. Si l'avocate avance cette déclaration, ce n'est point pour se substituer au rôle du psychologue, mais pour, certifie-t-elle, comprendre le pourquoi et le comment de l'abus sexuel. Question d'une importance capitale pour analyser le phénomène. «La question qui mérite d'être posée est : comment empêcher des individus, potentiellement prédisposés au viol, de commettre ce crime infâme ? Quelles mesures judiciaires peut-on prendre pour contenir ce mal ?», s'interroge l'avocate. L'abuseur, vivant sous le poids de l'interdit social, victime de ses propres pulsions sexuelles qu'il n'arrive pas à évacuer, se tourne vers l'enfant. Le plus souvent, après avoir accompli l'acte ignoble, l'assaillant pris d'une peur immense, supprime l'enfant. «Rapts d'enfants, abus sexuels, crimes constituent un cercle vicieux. Pour lutter contre ces phénomènes sociaux périlleux, j'ai dernièrement mis l'accent sur l'importance des lieux de tolérance sexuelle, endroit légalement accepté, au sein duquel toute personne pourra assouvir ses instincts. Par cette mesure, je n'incite aucunement à l'ouverture de lieux de prostitution, comme l'ont interprété certains titres nationaux, mais à la nécessité d'octroie d'autorisation d'activité pour tout maison ou lieu ouvert dans ce but.», ajoute, à cet égard, Maître Benbrahem. Concernant la légitimité des lieux de tolérance sexuelle, l'avocate s'appuyant sur l'article 343 du code pénal, atteste que l'activité des maisons de prostitution est implicitement reconnue par la loi et impose donc à quiconque voudrait transformer sa maison ou un autre lieu en maison close de faire une demande d'autorisation auprès du Wali. «Les maisons de tolérance clandestines sont nombreuses en Algérie. S'il n'existe pas de chiffre, c'est à cause du tabou qui entoure le sujet. Ces lieux exercent dans une totale clandestinité et ne bénéficient donc d'aucune règle d'hygiène sanitaire et de prévention. Leur rôle est de pallier à la frustration des individus. Imposer une autorisation d'activité à tous les gérants de ces maisons, prononcés des peines répressives sévères pouvant aller jusqu'à la perpétuité, permettra de réduire le nombre de ces lieux et de garantir au sein de ceux qui restent une meilleure hygiène sanitaire», souligne l'avocate. Maître Benbrahem affirme qu'aujourd'hui, il faut revenir à la loi et dire que qu'une maison close doit exercer avec autorisation et selon les règles relatives à la prévention, mais si c'est dans la clandestinité, les sanctions devraient être très sévères à l'égard des gérants de ces lieux. Partant de ce fait, exiger une autorisation d'activité, en prononçant des peines sévères à l'égard de ceux qui gèrent ces lieux clandestinement, permettra à la fois de fermer les lieux clandestins et d'assurer une meilleure prévention et hygiène pour ceux qui existent. Concernant les mesures que l'Etat devra prendre, afin de contrecarrer le fléau des abus commis contre les enfants, maître Benbrahem appelle à l'adoption d'une stratégie de prévention et de lutte. Ainsi, l'ouverture de «Sendouk el zawadj» qui est un budget dégagé par l'Etat en vue de marier les jeunes célibataires démunis est une première disposition, solutionner les problèmes sociaux, tels le chômage, la crise de logement et la pauvreté, exiger la demande d'autorisation d'ouverture des maisons closes afin de diminuer leur nombre, établir une loi draconienne pour réprimer l'activité clandestine de toute maison close et adopter une stratégie qui se concentre sur la jeunesse sont autant de mesures préventives. Selon l'avocate, l'abus sexuel est l'œuvre d'une personne frustrée sexuellement qui, gouvernée par des pulsions sexuelles impérieuses, s'acharne contre la personne de l'enfant, innocent et sans défense. «L'abuseur, à défaut de rapports sexuels normaux, tourne toute sa violence sexuelle contre des gosses. L'acte est donc commis pour évacuer le trop plein d'excitation sexuelle.», déclare Mme Benbrahem. Si l'avocate avance cette déclaration, ce n'est point pour se substituer au rôle du psychologue, mais pour, certifie-t-elle, comprendre le pourquoi et le comment de l'abus sexuel. Question d'une importance capitale pour analyser le phénomène. «La question qui mérite d'être posée est : comment empêcher des individus, potentiellement prédisposés au viol, de commettre ce crime infâme ? Quelles mesures judiciaires peut-on prendre pour contenir ce mal ?», s'interroge l'avocate. L'abuseur, vivant sous le poids de l'interdit social, victime de ses propres pulsions sexuelles qu'il n'arrive pas à évacuer, se tourne vers l'enfant. Le plus souvent, après avoir accompli l'acte ignoble, l'assaillant pris d'une peur immense, supprime l'enfant. «Rapts d'enfants, abus sexuels, crimes constituent un cercle vicieux. Pour lutter contre ces phénomènes sociaux périlleux, j'ai dernièrement mis l'accent sur l'importance des lieux de tolérance sexuelle, endroit légalement accepté, au sein duquel toute personne pourra assouvir ses instincts. Par cette mesure, je n'incite aucunement à l'ouverture de lieux de prostitution, comme l'ont interprété certains titres nationaux, mais à la nécessité d'octroie d'autorisation d'activité pour tout maison ou lieu ouvert dans ce but.», ajoute, à cet égard, Maître Benbrahem. Concernant la légitimité des lieux de tolérance sexuelle, l'avocate s'appuyant sur l'article 343 du code pénal, atteste que l'activité des maisons de prostitution est implicitement reconnue par la loi et impose donc à quiconque voudrait transformer sa maison ou un autre lieu en maison close de faire une demande d'autorisation auprès du Wali. «Les maisons de tolérance clandestines sont nombreuses en Algérie. S'il n'existe pas de chiffre, c'est à cause du tabou qui entoure le sujet. Ces lieux exercent dans une totale clandestinité et ne bénéficient donc d'aucune règle d'hygiène sanitaire et de prévention. Leur rôle est de pallier à la frustration des individus. Imposer une autorisation d'activité à tous les gérants de ces maisons, prononcés des peines répressives sévères pouvant aller jusqu'à la perpétuité, permettra de réduire le nombre de ces lieux et de garantir au sein de ceux qui restent une meilleure hygiène sanitaire», souligne l'avocate. Maître Benbrahem affirme qu'aujourd'hui, il faut revenir à la loi et dire que qu'une maison close doit exercer avec autorisation et selon les règles relatives à la prévention, mais si c'est dans la clandestinité, les sanctions devraient être très sévères à l'égard des gérants de ces lieux. Partant de ce fait, exiger une autorisation d'activité, en prononçant des peines sévères à l'égard de ceux qui gèrent ces lieux clandestinement, permettra à la fois de fermer les lieux clandestins et d'assurer une meilleure prévention et hygiène pour ceux qui existent. Concernant les mesures que l'Etat devra prendre, afin de contrecarrer le fléau des abus commis contre les enfants, maître Benbrahem appelle à l'adoption d'une stratégie de prévention et de lutte. Ainsi, l'ouverture de «Sendouk el zawadj» qui est un budget dégagé par l'Etat en vue de marier les jeunes célibataires démunis est une première disposition, solutionner les problèmes sociaux, tels le chômage, la crise de logement et la pauvreté, exiger la demande d'autorisation d'ouverture des maisons closes afin de diminuer leur nombre, établir une loi draconienne pour réprimer l'activité clandestine de toute maison close et adopter une stratégie qui se concentre sur la jeunesse sont autant de mesures préventives.