Le Hamas a accepté jeudi une offre de dialogue du président palestinien Mahmoud Abbas, un an après la violente prise de pouvoir par le mouvement islamiste dans la bande de Ghaza. Cette acceptation pourrait ouvrir la voie à une réconciliation interpalestinienne à l'heure où les négociations de paix avec Israël, auxquelles le Hamas est hostile, s'enlisent, rendant de plus en plus improbable la conclusion d'un accord avant la fin 2008 comme cela avait été convenu. «Nous saluons l'appel du président Abbas à la tenue d'un dialogue national et le nouvel esprit positif qu'il a manifesté dans son discours. Et nous affirmons que notre main est tendue afin de parvenir à l'unité nationale», a déclaré, dans un discours télévisé à Ghaza, le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh. «Nous appelons au lancement immédiat d'un dialogue national sur la base de l'initiative yéménite, avec pour objectif un retour à la situation qui prévalait dans la bande de Ghaza» avant la prise du pouvoir du Hamas en juin 2007, a ajouté M. Haniyeh. Il a aussi assuré que son mouvement était prêt à faire preuve de la «flexibilité» nécessaire pour assurer la réussite du dialogue, et appelé le Fatah de M. Abbas à faire de même. «Nous appelons la Ligue arabe à parrainer le dialogue et la réconciliation, comme cela a été le cas avec nos frères libanais», a-t-il encore dit, affirmant que les discussions devaient se tenir sur le principe qu'il n'y ait «ni vainqueur, ni vaincu». «Il ne fait pas de doute que l'appel du président Abbas est lié à l'échec des négociations et au fait qu'il se rende compte que l'unité nationale est essentielle pour faire face à Israël», a estimé le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri. Dans un discours mercredi soir à Ramallah, en Cisjordanie, M. Abbas avait lancé un appel inattendu au dialogue avec le Hamas, qui a délogé son parti, le Fatah, du pouvoir à Ghaza. M. Abbas a préconisé un dialogue sur la base de l'initiative yéménite, acceptée en mars par les deux partis mais restée lettre morte en raison de divergences d'interprétation. Le principal point de désaccord portait sur l'exigence de M. Abbas d'un retour préalable à la situation qui prévalait avant la prise du pouvoir du Hamas à Ghaza, condition rejetée par le mouvement islamiste. Or, M. Abbas n'a pas formulé cette condition dans son discours. Le département d'Etat américain a toutefois annoncé jeudi que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice avait téléphoné au président palestinien et obtenu l'assurance que les «conditions préalables à toute discussion avec le Hamas n'avaient pas changé». «En bref, c'est que le Hamas revienne sur son coup d'Etat à Ghaza, qu'il reconnaisse que le Fatah dirige le gouvernement palestinien et qu'il respecte les engagements passés de l'OLP», l'Organisation de libération de la Palestine, avec Israël, a expliqué le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack. Le Hamas a accepté jeudi une offre de dialogue du président palestinien Mahmoud Abbas, un an après la violente prise de pouvoir par le mouvement islamiste dans la bande de Ghaza. Cette acceptation pourrait ouvrir la voie à une réconciliation interpalestinienne à l'heure où les négociations de paix avec Israël, auxquelles le Hamas est hostile, s'enlisent, rendant de plus en plus improbable la conclusion d'un accord avant la fin 2008 comme cela avait été convenu. «Nous saluons l'appel du président Abbas à la tenue d'un dialogue national et le nouvel esprit positif qu'il a manifesté dans son discours. Et nous affirmons que notre main est tendue afin de parvenir à l'unité nationale», a déclaré, dans un discours télévisé à Ghaza, le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh. «Nous appelons au lancement immédiat d'un dialogue national sur la base de l'initiative yéménite, avec pour objectif un retour à la situation qui prévalait dans la bande de Ghaza» avant la prise du pouvoir du Hamas en juin 2007, a ajouté M. Haniyeh. Il a aussi assuré que son mouvement était prêt à faire preuve de la «flexibilité» nécessaire pour assurer la réussite du dialogue, et appelé le Fatah de M. Abbas à faire de même. «Nous appelons la Ligue arabe à parrainer le dialogue et la réconciliation, comme cela a été le cas avec nos frères libanais», a-t-il encore dit, affirmant que les discussions devaient se tenir sur le principe qu'il n'y ait «ni vainqueur, ni vaincu». «Il ne fait pas de doute que l'appel du président Abbas est lié à l'échec des négociations et au fait qu'il se rende compte que l'unité nationale est essentielle pour faire face à Israël», a estimé le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri. Dans un discours mercredi soir à Ramallah, en Cisjordanie, M. Abbas avait lancé un appel inattendu au dialogue avec le Hamas, qui a délogé son parti, le Fatah, du pouvoir à Ghaza. M. Abbas a préconisé un dialogue sur la base de l'initiative yéménite, acceptée en mars par les deux partis mais restée lettre morte en raison de divergences d'interprétation. Le principal point de désaccord portait sur l'exigence de M. Abbas d'un retour préalable à la situation qui prévalait avant la prise du pouvoir du Hamas à Ghaza, condition rejetée par le mouvement islamiste. Or, M. Abbas n'a pas formulé cette condition dans son discours. Le département d'Etat américain a toutefois annoncé jeudi que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice avait téléphoné au président palestinien et obtenu l'assurance que les «conditions préalables à toute discussion avec le Hamas n'avaient pas changé». «En bref, c'est que le Hamas revienne sur son coup d'Etat à Ghaza, qu'il reconnaisse que le Fatah dirige le gouvernement palestinien et qu'il respecte les engagements passés de l'OLP», l'Organisation de libération de la Palestine, avec Israël, a expliqué le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack.