L'Association des anciens condamnés à mort a revendiqué hier la reconnaissance officielle de la journée du 19 juin comme la journée nationale des condamnés à mort de la Guerre de Libération. Cette revendication a été formulée hier à l'occasion d'une conférence de presse organisée au centre de presse d'El Moudjahid pour justement rendre hommage à tous les combattants algériens exécutés par les autorités coloniales pendant toute la période de l'occupation. «Nous ne demandons pas une journée chômée et payée, on demande seulement la reconnaissance de cette journée par décret», a réclamé Mustapha Boudina, président de l'association. Ce dernier s'est, par ailleurs, plaint du manque d'intérêt de l'Etat vis-à-vis des activités et missions de l'association. Le président a affiché son mécontentement quant à l'attitude des pouvoirs publics. « Nous ne recevons aucun type de soutien dans l'accomplissement de notre mission », a insisté M. Boudina. Il a expliqué que le projet de l'association, qui consiste à commémorer le 19 juin dans la wilaya de Sétif est tombé à l'eau parce que l'Etat n'a justement pas mis les moyens financiers nécessaires. Sur un autre volet, Mustapha Boudina a évoqué le projet de créer une encyclopédie où figureraient tous les condamnés à mort algériens de l'époque coloniale, les rescapés et les exécutés. Il a déploré, en outre, le fait que certains responsables aient promis de publier cet ouvrage mais qui n'ont pas tenu leurs promesses. Le projet des anciens condamnés à mort ne verra pas le jour de si tôt. Parlant de la jeunesse algérienne d'aujourd'hui, Mustapha Boudina, a souligné que celle-ci manquait de patriotisme. « À 20 ans, notre génération mourait pour l'Algérie, aujourd'hui nos jeunes meurent pour quitter cette même Algérie », s'est-t-il exclamé. Abderahmane Khalifi, ancien combattant et condamné à mort rejoint son camarade sur ce point. Selon lui, la priorité actuelle est de ressusciter la flamme du nationalisme et du patriotisme qui risque d'être éteinte par le vent de la pauvreté et du besoin. L'Association des anciens condamnés à mort a revendiqué hier la reconnaissance officielle de la journée du 19 juin comme la journée nationale des condamnés à mort de la Guerre de Libération. Cette revendication a été formulée hier à l'occasion d'une conférence de presse organisée au centre de presse d'El Moudjahid pour justement rendre hommage à tous les combattants algériens exécutés par les autorités coloniales pendant toute la période de l'occupation. «Nous ne demandons pas une journée chômée et payée, on demande seulement la reconnaissance de cette journée par décret», a réclamé Mustapha Boudina, président de l'association. Ce dernier s'est, par ailleurs, plaint du manque d'intérêt de l'Etat vis-à-vis des activités et missions de l'association. Le président a affiché son mécontentement quant à l'attitude des pouvoirs publics. « Nous ne recevons aucun type de soutien dans l'accomplissement de notre mission », a insisté M. Boudina. Il a expliqué que le projet de l'association, qui consiste à commémorer le 19 juin dans la wilaya de Sétif est tombé à l'eau parce que l'Etat n'a justement pas mis les moyens financiers nécessaires. Sur un autre volet, Mustapha Boudina a évoqué le projet de créer une encyclopédie où figureraient tous les condamnés à mort algériens de l'époque coloniale, les rescapés et les exécutés. Il a déploré, en outre, le fait que certains responsables aient promis de publier cet ouvrage mais qui n'ont pas tenu leurs promesses. Le projet des anciens condamnés à mort ne verra pas le jour de si tôt. Parlant de la jeunesse algérienne d'aujourd'hui, Mustapha Boudina, a souligné que celle-ci manquait de patriotisme. « À 20 ans, notre génération mourait pour l'Algérie, aujourd'hui nos jeunes meurent pour quitter cette même Algérie », s'est-t-il exclamé. Abderahmane Khalifi, ancien combattant et condamné à mort rejoint son camarade sur ce point. Selon lui, la priorité actuelle est de ressusciter la flamme du nationalisme et du patriotisme qui risque d'être éteinte par le vent de la pauvreté et du besoin.