«Depuis 2004, notre association n'a cessé de revendiquer auprès des pouvoirs publics que la date du 19 juin soit décrétée comme journée nationale des anciens condamnés à mort, et aujourd'hui encore, nous sommes plus que jamais déterminés à mener à bien notre mission ». Cette déclaration a été faite, hier, par Mostefa Boudina, président de l'association des anciens condamnés à mort, au cours de la conférence qu'il a animée au centre El Moudjahid. En effet, cette date très significative et très marquante du combat de centaines de héros qui se sont sacrifiés pour la libération du pays du joug colonial français et dont les têtes sont « tranchées par les français », doit, selon Boudina, lui-même, ancien condamné à mort, sortir de l'oubli et être reconnue comme nationale à la mémoire de tous ceux qui ont connu les pires moments de détention et les pires formes de tortures dans les prisons de la France coloniale. Ces détentions, a-t-il ajouté, qui ont abouti à des centaines d'exécutions barbares contre des algériens qui ont sacrifié leur vie pour que vive l'Algérie. Concernant le choix de cette date, le conférencier n'a pas manqué de rappeler que ce jour de 1956, a connu les deux premières exécutions qui ont ciblé les deux valeureux martyres Ahmed Zabana et Ferradj. « Les pouvoirs publics commémorent, chaque année, l'anniversaire de l'exécution de Ahmed Zabana mais on oublie souvent Ferradj et tous les autres condamnés à mort, et c'est pour leur rendre justice et sortir leur mémoire de l'oubli que notre association décide de faire du 19 juin une journée commémorative de tous les condamnés à mort », a-t-il expliqué. Boudina a ajouté, en outre, que cette date ne sera pas nécessairement, comme le pensent certains, chômée et payée mais seulement commémorative, à l'instar du 20 aout. Pour les autres projets de l'association qu'il préside, Boudina, qui a retracé, en pleurant, les conditions de sa détention ainsi que de celles de ses compagnons dans « le couloir de la mort », de la prison de Saint Etienne, a indiqué que, en tant que porteur de mémoire, la célébration du kidnapping, par l'OAS, de condamnés à mort pour les brûler non loin de la maison où ils sont détenus, est une affaire à ne pas négliger. Il a souligné également, que son association fera tout pour confondre les ennemis qui ont exécuté 210 condamnés à mort « transgressant ainsi le droit international qui protège, par le biais de la convention de Genève, dont la France est signataire, les prisonniers de guerre contre toute exécution». « On fera de notre mieux pour dévoiler et dénoncer les criminels français pour que le peuple français puisse se démarquer de ces assassins sans foi ni loi», a-t-il enchaîné. Chose qui passe, par l'écriture de l'histoire qui se base sur les contributions, les mémoires et les témoignages dans le but de transmettre le message réel de la révolution algérienne. C'est d'ailleurs dans cette optique, que vient de paraitre «Rescapé de Guillotine», un livre dont l'auteur n'est autre que le conférencier, qui l'a présenté à cette occasion et où il est question de son arrestation le 11 octobre 1958, des conditions de sa détention et des tortures qu'il a subies, avec ses compagnons, dans les prisons coloniales en France. «Depuis 2004, notre association n'a cessé de revendiquer auprès des pouvoirs publics que la date du 19 juin soit décrétée comme journée nationale des anciens condamnés à mort, et aujourd'hui encore, nous sommes plus que jamais déterminés à mener à bien notre mission ». Cette déclaration a été faite, hier, par Mostefa Boudina, président de l'association des anciens condamnés à mort, au cours de la conférence qu'il a animée au centre El Moudjahid. En effet, cette date très significative et très marquante du combat de centaines de héros qui se sont sacrifiés pour la libération du pays du joug colonial français et dont les têtes sont « tranchées par les français », doit, selon Boudina, lui-même, ancien condamné à mort, sortir de l'oubli et être reconnue comme nationale à la mémoire de tous ceux qui ont connu les pires moments de détention et les pires formes de tortures dans les prisons de la France coloniale. Ces détentions, a-t-il ajouté, qui ont abouti à des centaines d'exécutions barbares contre des algériens qui ont sacrifié leur vie pour que vive l'Algérie. Concernant le choix de cette date, le conférencier n'a pas manqué de rappeler que ce jour de 1956, a connu les deux premières exécutions qui ont ciblé les deux valeureux martyres Ahmed Zabana et Ferradj. « Les pouvoirs publics commémorent, chaque année, l'anniversaire de l'exécution de Ahmed Zabana mais on oublie souvent Ferradj et tous les autres condamnés à mort, et c'est pour leur rendre justice et sortir leur mémoire de l'oubli que notre association décide de faire du 19 juin une journée commémorative de tous les condamnés à mort », a-t-il expliqué. Boudina a ajouté, en outre, que cette date ne sera pas nécessairement, comme le pensent certains, chômée et payée mais seulement commémorative, à l'instar du 20 aout. Pour les autres projets de l'association qu'il préside, Boudina, qui a retracé, en pleurant, les conditions de sa détention ainsi que de celles de ses compagnons dans « le couloir de la mort », de la prison de Saint Etienne, a indiqué que, en tant que porteur de mémoire, la célébration du kidnapping, par l'OAS, de condamnés à mort pour les brûler non loin de la maison où ils sont détenus, est une affaire à ne pas négliger. Il a souligné également, que son association fera tout pour confondre les ennemis qui ont exécuté 210 condamnés à mort « transgressant ainsi le droit international qui protège, par le biais de la convention de Genève, dont la France est signataire, les prisonniers de guerre contre toute exécution». « On fera de notre mieux pour dévoiler et dénoncer les criminels français pour que le peuple français puisse se démarquer de ces assassins sans foi ni loi», a-t-il enchaîné. Chose qui passe, par l'écriture de l'histoire qui se base sur les contributions, les mémoires et les témoignages dans le but de transmettre le message réel de la révolution algérienne. C'est d'ailleurs dans cette optique, que vient de paraitre «Rescapé de Guillotine», un livre dont l'auteur n'est autre que le conférencier, qui l'a présenté à cette occasion et où il est question de son arrestation le 11 octobre 1958, des conditions de sa détention et des tortures qu'il a subies, avec ses compagnons, dans les prisons coloniales en France.