Grogne et récriminations caractérisent les propos des habitants du bidonville de Sidi Harb. Les chefs de famille se réunissant en groupe pour s'inquiéter de leur sort. Ils attendent la matérialisation de leur rêve depuis des décennies et pour attirer l'attention sur leur situation de précarité ils avaient occupé la voie publique en 2005, 2006 et 2007. Ces mouvements de révolte n'ont rien apporté et on leur signifie à chaque fois que leur problème de logement sera sérieusement pris en charge. Les engagements des pouvoirs publics sont restés au stade de voeu pieux. L'association des comités de quartiers de la wilaya de Annaba avait saisi officiellement les décideurs locaux sur cette situation. Elle a eu pour conséquence d'attiser l'énervement de la population du bidonville en question. La problématique des habitations précaires à Annaba se pose avec acuité. Ce phénomène conjugué au problème du vieux bâti constituent une entrave de taille au développement de l'habitat qui est confronté à la rareté des assiettes foncières et la prolifération des baraques dans des espaces susceptible d'accueillir des programmes d'habitat. Environ 20% des habitants, estimés à 600.000 sont des ruraux et occupent des zones éparses et enclavées. La situation de l'habitat précaire représente ainsi, un casse-tête pour les autorités de la ville de Annaba. Environ, 23.000 baraques avaient été recensées. Le nombre a baissé en début 2008 après la distribution des logements et l'éradication de nombreux bidonvilles pour atteindre 18.000 habitations précaires. Avec ses 62.500 habitants dans 8.700 baraques, la commune de Annaba abrite le plus important site à forte concentration de ce type de population suivi de la commune d'El-Bouni avec ses 3 bidonvilles à savoir Bouzaâroura, Sidi Salem et Boukhadra. Grogne et récriminations caractérisent les propos des habitants du bidonville de Sidi Harb. Les chefs de famille se réunissant en groupe pour s'inquiéter de leur sort. Ils attendent la matérialisation de leur rêve depuis des décennies et pour attirer l'attention sur leur situation de précarité ils avaient occupé la voie publique en 2005, 2006 et 2007. Ces mouvements de révolte n'ont rien apporté et on leur signifie à chaque fois que leur problème de logement sera sérieusement pris en charge. Les engagements des pouvoirs publics sont restés au stade de voeu pieux. L'association des comités de quartiers de la wilaya de Annaba avait saisi officiellement les décideurs locaux sur cette situation. Elle a eu pour conséquence d'attiser l'énervement de la population du bidonville en question. La problématique des habitations précaires à Annaba se pose avec acuité. Ce phénomène conjugué au problème du vieux bâti constituent une entrave de taille au développement de l'habitat qui est confronté à la rareté des assiettes foncières et la prolifération des baraques dans des espaces susceptible d'accueillir des programmes d'habitat. Environ 20% des habitants, estimés à 600.000 sont des ruraux et occupent des zones éparses et enclavées. La situation de l'habitat précaire représente ainsi, un casse-tête pour les autorités de la ville de Annaba. Environ, 23.000 baraques avaient été recensées. Le nombre a baissé en début 2008 après la distribution des logements et l'éradication de nombreux bidonvilles pour atteindre 18.000 habitations précaires. Avec ses 62.500 habitants dans 8.700 baraques, la commune de Annaba abrite le plus important site à forte concentration de ce type de population suivi de la commune d'El-Bouni avec ses 3 bidonvilles à savoir Bouzaâroura, Sidi Salem et Boukhadra.