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Santé publique en danger
Des officines gérées par des non-diplômés
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 06 - 2008

Les agences publiques relevant de l'entreprise nationale de distribution du médicament sont gérées par des personnes qui ne sont pas docteur en pharmacie, ce qui constitue un danger pour la santé publique
Les agences publiques relevant de l'entreprise nationale de distribution du médicament sont gérées par des personnes qui ne sont pas docteur en pharmacie, ce qui constitue un danger pour la santé publique
«Pas moins de 900 pharmacies reparties sur l'ensemble du territoire national sont gérées par des gens qui n'ont rien à voir avec le médicament» a affirmé, hier à Alger, Abdelatif Ben Ahmed, vice-président de l'Ordre national des pharmaciens. Les pharmacies en question sont des agences publiques relevant de l'Entreprise nationale de distribution des médicaments (Endimed) et qui devaient être privatisées depuis 1998, a-t-il précisé au forum d'El Moudjahid. Ce fait, insistera l'intervenant, constitue un sérieux danger pour la santé publique. Ceci, expliquera-t-il, pour la simple raison que «les gens qui gérent actuellement ces agences ne sont pas des pharmaciens et n'ont pas de connaissances confirmées dans le domaine du médicament». Une situation des plus paradoxales, estimera Ben Ahmed, puisqu' «on confie les pharmacies de l'Etat à des marchands alors que des milliers de jeunes pharmaciens sont au chômage». Il convient de rappeler, à ce sujet, que sur les 1.200 agences proposées à la privatisation, près de 200 seulement ont été cédées. Le manque de financement est le principal obstacle empêchant la cession de ces officines publiques aux jeunes pharmaciens.
Par ailleurs, le vice-président de l'Ordre national des pharmaciens mettra l'accent sur la nécessité de revoir à la hausse les marges bénéficiaires accordées aux pharmaciens. Le projet de révison de ces marges, en cours d'examen au niveau de l'APN, est loin de répondre aux aspirations de la corporation. «C'est une incohérence économique de fixer des marges variant entre 20 et 25 % pour les médicaments produits localement et 5 à 6 % pour les produits importés» a-t-il lancé. Selon lui, «les marges bénéficiaires appliquées en Algérie sont les plus faibles dans le monde». Ben Ahmed estimera dans ce sens que « les pharmaciens ne vont pas vendre les produits à perte et cela peut encourager les pratiques frauduleuses». Il citera, notamment, «la vente de médicaments sans ordonnance et la commercialisation frauduleuse de psychotropes». L'intervenant n'a pas manqué de relever le fait que plusieurs laboratoires internationaux n'ont pas de bureaux les représentant en Algérie pour assumer leurs responsabilités techniques.
De son côté, Amir Touafek, chargé de l'industrie au sein de l'Ordre national des pharmaciens, fera part du lancement de 32 projets d'investissement dans le secteur pharmaceutique. Cependant, 11 projets seulement ont été orientés vers la fabrication alors que les 21 autres ont évolué vers l'importation. L'Ordre des pharmaciens, a enregistré, ajoutera-t-il, 54 manifestations d'intérêt qui ne se sont pas concrétisées. Touafek fera savoir également que «sur les 81 opérateurs activant dans le domaine du médicament, seuls 14 versent uniquement dans la fabrication, le reste s'implique plutôt dans le conditionnement et la commercialisation». L'intervenant estimera sur ce plan que « l'Etat doit prendre des mesures incitatives pour encourager les opérateurs à investir dans la fabrication». La faiblesse de la production locale trouve son origine, selon lui, dans l'absence de savoir-faire et la non- maîtrise des processus de fabrication. Des lacunes qui s'ajoutent à l'absence d'expertise réglementaire et à l'instabilité des lois.
Soulignons enfin que les représentants de l'Ordre des pharmaciens ont reproché à leur tutelle le fait de ne pas les avoir associés dans l'élaboration des politiques et des lois régissant leur secteur. Ils ont cité, notamment, le lancement de la carte Chiffa et l'arrêté fixant les conditions d'ouverture d'officines.
«Pas moins de 900 pharmacies reparties sur l'ensemble du territoire national sont gérées par des gens qui n'ont rien à voir avec le médicament» a affirmé, hier à Alger, Abdelatif Ben Ahmed, vice-président de l'Ordre national des pharmaciens. Les pharmacies en question sont des agences publiques relevant de l'Entreprise nationale de distribution des médicaments (Endimed) et qui devaient être privatisées depuis 1998, a-t-il précisé au forum d'El Moudjahid. Ce fait, insistera l'intervenant, constitue un sérieux danger pour la santé publique. Ceci, expliquera-t-il, pour la simple raison que «les gens qui gérent actuellement ces agences ne sont pas des pharmaciens et n'ont pas de connaissances confirmées dans le domaine du médicament». Une situation des plus paradoxales, estimera Ben Ahmed, puisqu' «on confie les pharmacies de l'Etat à des marchands alors que des milliers de jeunes pharmaciens sont au chômage». Il convient de rappeler, à ce sujet, que sur les 1.200 agences proposées à la privatisation, près de 200 seulement ont été cédées. Le manque de financement est le principal obstacle empêchant la cession de ces officines publiques aux jeunes pharmaciens.
Par ailleurs, le vice-président de l'Ordre national des pharmaciens mettra l'accent sur la nécessité de revoir à la hausse les marges bénéficiaires accordées aux pharmaciens. Le projet de révison de ces marges, en cours d'examen au niveau de l'APN, est loin de répondre aux aspirations de la corporation. «C'est une incohérence économique de fixer des marges variant entre 20 et 25 % pour les médicaments produits localement et 5 à 6 % pour les produits importés» a-t-il lancé. Selon lui, «les marges bénéficiaires appliquées en Algérie sont les plus faibles dans le monde». Ben Ahmed estimera dans ce sens que « les pharmaciens ne vont pas vendre les produits à perte et cela peut encourager les pratiques frauduleuses». Il citera, notamment, «la vente de médicaments sans ordonnance et la commercialisation frauduleuse de psychotropes». L'intervenant n'a pas manqué de relever le fait que plusieurs laboratoires internationaux n'ont pas de bureaux les représentant en Algérie pour assumer leurs responsabilités techniques.
De son côté, Amir Touafek, chargé de l'industrie au sein de l'Ordre national des pharmaciens, fera part du lancement de 32 projets d'investissement dans le secteur pharmaceutique. Cependant, 11 projets seulement ont été orientés vers la fabrication alors que les 21 autres ont évolué vers l'importation. L'Ordre des pharmaciens, a enregistré, ajoutera-t-il, 54 manifestations d'intérêt qui ne se sont pas concrétisées. Touafek fera savoir également que «sur les 81 opérateurs activant dans le domaine du médicament, seuls 14 versent uniquement dans la fabrication, le reste s'implique plutôt dans le conditionnement et la commercialisation». L'intervenant estimera sur ce plan que « l'Etat doit prendre des mesures incitatives pour encourager les opérateurs à investir dans la fabrication». La faiblesse de la production locale trouve son origine, selon lui, dans l'absence de savoir-faire et la non- maîtrise des processus de fabrication. Des lacunes qui s'ajoutent à l'absence d'expertise réglementaire et à l'instabilité des lois.
Soulignons enfin que les représentants de l'Ordre des pharmaciens ont reproché à leur tutelle le fait de ne pas les avoir associés dans l'élaboration des politiques et des lois régissant leur secteur. Ils ont cité, notamment, le lancement de la carte Chiffa et l'arrêté fixant les conditions d'ouverture d'officines.


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