«Les programmes de mise à niveau des entreprises industrielles n'ont pas donné les résultats escomptés» a reconnu hier, Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie. Intervenant lors d'une conférence-débat organisée par l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (SEVE), le ministre estimera que «même si ces programmes fonctionnent, ils n'ont, toutefois, pas donné des résultats satisfaisants en raison de leurs moyens très limités». Il expliquera à ce sujet que la taille des programmes de mise à niveau mis en application était bien en deçà de l'envergure des entreprises industrielles du pays. «Ces opérations ne sont pas suffisamment grandes pour constituer un programme significatif», a-t-il noté. En conséquence, ajoutera Temmar, «il est devenu indispensable pour l'Etat de lancer son propre programme de mise à niveau des entreprises industrielles». Le ministre a également appelé à une implication plus grande des opérateurs économiques dans le redressement des entreprises industrielles, afin de donner à ce programme plus d'efficacité, en rappelant que la mise à niveau est l'un des principes généraux de la stratégie nationale industrielle. Abordant les grandes lignes de cette stratégie, le ministre expliquera qu'elle s'articule autour de l'analyse de la situation du secteur industriel en dégageant les filières prioritaires. Il s'agit, a-t-il rappelé, des filières de la pétrochimie, de l'agroalimentaire, des matériaux de construction, des industries électronique, pharmaceutique, alimentaire, mécanique et automobile et celle des technologies de l'information et de la communication (TIC). Parlant des politiques accompagnant la nouvelle stratégie industrielle, le ministre citera, notamment, l'appui à l'innovation, la promotion des nouvelles technologies, la création d'une capacité d'intelligence économique, les investissements directs étrangers, la promotion des ressources humaines ainsi que la promotion de l'investissement industriel prioritaire. Les femmes d'affaires de l'association SEVE ont soulevé, au cours des débats, plusieurs problèmes entravant le fonctionnement des entreprises. Elles ont soulevé, plus particulièrement, les questions du financement et de l'accès aux crédits bancaires et le foncier industriel. Les femmes d'affaires ont également attiré l'attention de Temmar sur le problème de la centralisation de l'activité économique dans les grands pôles, au détriment d'autres régions du pays. «Les programmes de mise à niveau des entreprises industrielles n'ont pas donné les résultats escomptés» a reconnu hier, Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie. Intervenant lors d'une conférence-débat organisée par l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (SEVE), le ministre estimera que «même si ces programmes fonctionnent, ils n'ont, toutefois, pas donné des résultats satisfaisants en raison de leurs moyens très limités». Il expliquera à ce sujet que la taille des programmes de mise à niveau mis en application était bien en deçà de l'envergure des entreprises industrielles du pays. «Ces opérations ne sont pas suffisamment grandes pour constituer un programme significatif», a-t-il noté. En conséquence, ajoutera Temmar, «il est devenu indispensable pour l'Etat de lancer son propre programme de mise à niveau des entreprises industrielles». Le ministre a également appelé à une implication plus grande des opérateurs économiques dans le redressement des entreprises industrielles, afin de donner à ce programme plus d'efficacité, en rappelant que la mise à niveau est l'un des principes généraux de la stratégie nationale industrielle. Abordant les grandes lignes de cette stratégie, le ministre expliquera qu'elle s'articule autour de l'analyse de la situation du secteur industriel en dégageant les filières prioritaires. Il s'agit, a-t-il rappelé, des filières de la pétrochimie, de l'agroalimentaire, des matériaux de construction, des industries électronique, pharmaceutique, alimentaire, mécanique et automobile et celle des technologies de l'information et de la communication (TIC). Parlant des politiques accompagnant la nouvelle stratégie industrielle, le ministre citera, notamment, l'appui à l'innovation, la promotion des nouvelles technologies, la création d'une capacité d'intelligence économique, les investissements directs étrangers, la promotion des ressources humaines ainsi que la promotion de l'investissement industriel prioritaire. Les femmes d'affaires de l'association SEVE ont soulevé, au cours des débats, plusieurs problèmes entravant le fonctionnement des entreprises. Elles ont soulevé, plus particulièrement, les questions du financement et de l'accès aux crédits bancaires et le foncier industriel. Les femmes d'affaires ont également attiré l'attention de Temmar sur le problème de la centralisation de l'activité économique dans les grands pôles, au détriment d'autres régions du pays.