«L'Algérie compte 2.910 séropositifs et quelque 850 personnes atteintes du sida», a déclaré, hier, le Dr Aït Oubelli, au cours du séminaire organisé par le ministère de la Santé avec l'appui du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dont le thème est « plaidoyer pour la lutte contre le sida » organisé à la Bibliothèque nationale à Alger. Il a ajouté que 1.133 personnes sont sous traitement tandis que 469 autres sont hors traitement. Les experts qui ont participé à ce séminaire ont précisé que la séro-prévalence de l'infection à VIH chez l'adulte en Algérie est faible. Ils estiment qu'elle est de l'ordre de 0,1. Tout en disant qu'aucun programme financier spécial n'était engagé pour le moment en faveur des personnes atteintes, ces spécialistes ont néanmoins indiqué que la prise en charge d'une seule personne nécessite une somme de 100 millions de centimes. Selon les estimations de ces spécialistes, le Fonds mondial a consacré 9 millions de dollars en trois mois dans le cadre de son plan d'action pour la lutte contre cette pathologie. « La lutte conte le sida en Algérie date de 20 ans et les flux migratoires venus d'Afrique noire n'ont rien à voir avec la prolifération de cette maladie. Il s'agit d'une affaire locale et d'une transmission locale », a-t-on indiqué, soulignant que le problème en Algérie ne réside pas dans la prise en charge mais dans le dépistage. Pour la prévention, les experts ont souligné que l'utilisation des objets tranchants stérilisés ou à usage unique, l'utilisation d'un préservatif lors des relations sexuelles ainsi que la fidélité à son partenaire sont les meilleures solutions pour éviter tout risque. Cependant, les séminaristes n'ont pas manqué de rappeler qu'à l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement radical de cette maladie. Le traitement qui existe permet seulement de ralentir la propagation du VIH dans l'organisme, a-t-on noté. Concernant la stratégie à mettre en place pour lutter plus efficacement contre le Sida, Aït Oubelli a indiqué que l'Algérie a crée cinq centres pour l'accueil et la prise en charge des malades. Les experts suggèrent également une large implication de la société civile dans la prévention en organisant des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens. Il est également question de la formation de médecins spécialistes ainsi qu'une large information qui accuse un manque flagrant dans le domaine, à cause, précise-t- on, des contraintes sociales et de l'environnement non favorable à l'acceptation sociale de cette maladie. L'école aussi joue un grand rôle dans la sensibilisation. Des cours dans ce sens devraient être donnés aux écoliers, soulignent encore les séminaristes. A souligner que plusieurs communications ont été données par des experts nationaux qui ont participé à ce séminaire dont les travaux se poursuivent aujourd'hui. «L'Algérie compte 2.910 séropositifs et quelque 850 personnes atteintes du sida», a déclaré, hier, le Dr Aït Oubelli, au cours du séminaire organisé par le ministère de la Santé avec l'appui du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dont le thème est « plaidoyer pour la lutte contre le sida » organisé à la Bibliothèque nationale à Alger. Il a ajouté que 1.133 personnes sont sous traitement tandis que 469 autres sont hors traitement. Les experts qui ont participé à ce séminaire ont précisé que la séro-prévalence de l'infection à VIH chez l'adulte en Algérie est faible. Ils estiment qu'elle est de l'ordre de 0,1. Tout en disant qu'aucun programme financier spécial n'était engagé pour le moment en faveur des personnes atteintes, ces spécialistes ont néanmoins indiqué que la prise en charge d'une seule personne nécessite une somme de 100 millions de centimes. Selon les estimations de ces spécialistes, le Fonds mondial a consacré 9 millions de dollars en trois mois dans le cadre de son plan d'action pour la lutte contre cette pathologie. « La lutte conte le sida en Algérie date de 20 ans et les flux migratoires venus d'Afrique noire n'ont rien à voir avec la prolifération de cette maladie. Il s'agit d'une affaire locale et d'une transmission locale », a-t-on indiqué, soulignant que le problème en Algérie ne réside pas dans la prise en charge mais dans le dépistage. Pour la prévention, les experts ont souligné que l'utilisation des objets tranchants stérilisés ou à usage unique, l'utilisation d'un préservatif lors des relations sexuelles ainsi que la fidélité à son partenaire sont les meilleures solutions pour éviter tout risque. Cependant, les séminaristes n'ont pas manqué de rappeler qu'à l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement radical de cette maladie. Le traitement qui existe permet seulement de ralentir la propagation du VIH dans l'organisme, a-t-on noté. Concernant la stratégie à mettre en place pour lutter plus efficacement contre le Sida, Aït Oubelli a indiqué que l'Algérie a crée cinq centres pour l'accueil et la prise en charge des malades. Les experts suggèrent également une large implication de la société civile dans la prévention en organisant des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens. Il est également question de la formation de médecins spécialistes ainsi qu'une large information qui accuse un manque flagrant dans le domaine, à cause, précise-t- on, des contraintes sociales et de l'environnement non favorable à l'acceptation sociale de cette maladie. L'école aussi joue un grand rôle dans la sensibilisation. Des cours dans ce sens devraient être donnés aux écoliers, soulignent encore les séminaristes. A souligner que plusieurs communications ont été données par des experts nationaux qui ont participé à ce séminaire dont les travaux se poursuivent aujourd'hui.