Le président d'El-Islah wa El-Irchad a accusé le président du MSP, Bouguerra Soltani, d'avoir défoncé la porte du siège de l'Association. Le président d'El-Islah wa El-Irchad a accusé le président du MSP, Bouguerra Soltani, d'avoir défoncé la porte du siège de l'Association. Les déboires de Bouguerra Soltani, président du MSP et ministre d‘Etat sans portefeuille, n‘en finissent pas. Après ses déclarations au sujet de la corruption et sa guerre contre Menasra, voilà Soltani accusé d‘avoir «mené une attaque contre le siège de l‘association El-Irchad wa El-Islah.» Aïssa Ben Lakhder, président de cette dernière, et auteur de ces accusations gravissimes, précisera que «armés de masses et de pioches, le président du MSP accompagné de plusieurs membres du bureau politique de son parti ont attaqué le siège de notre association sis à Birkhadem.» Une attaque, précisera-t-il, qui a eu lieu la semaine dernière lors de la tenue du 5e congrès de cette association. Ben Lakhder ajoutera, lors de la conférence de presse qu‘il a animée hier à la maison de la presse Tahar-Djaout, que les assaillants « ont défoncé la porte et démoli plusieurs murs de la bâtisse abritant les bureaux de l‘association, après avoir agressé trois de nos compagnons». Outre Soltani, le conférencier accusera, sans le nommer, l‘ex-porte-parole de cette formation politique en l‘occurrence Mohamed Djoummaâ, qu‘il citera en parlant de la présence parmi les « agresseurs » de « l‘un des bailleurs de fonds du journal El Bilad ». Aussi, le conférencier expliquera l‘attitude du président du MSP, par une tentative de «politiser les actions caritatives de l‘association.» Il dira à ce sujet que «nous ne sommes qu‘une simple association et nous n‘avons aucune intention de rivaliser avec des gens en quête de pouvoir.» Ayant achevé de dénoncer «l‘arbitraire» du ministre d‘Etat, le conférencier appellera «les pouvoirs publics à assumer leurs responsabilités dans la protection du mouvement associatif des abus d‘autorité». Ben Lakhder ne manquera pas de menacer Soltani «de saisir la justice», si ce dernier «persiste dans ces pratiques violentes et contraires aux valeurs du Mouvement de la société pour la paix.» Ceci, avant de souligner qu‘il n‘est pas encore tard de déposer plainte contre les « agresseurs.» Bouguerra Soltani, rappelons-le, avait déclaré que «le président légal de El-Islah wa El-Irchad est Nassereddine Chekklal et que le groupe de Ben Lakhder n‘a pas obtenu d‘autorisation pour tenir le congrès.» Soltani avait soutenu, en outre que le congrès des partisans de Ben Lakhder s‘est tenu dans un centre d‘orphelinat à Birkhadem et non pas au siège de l‘association sis à Télemly, à (Alger). Aïssa Ben Lakhder indiquera quant à ce point que «le président du MSP n‘est pas le porte-parole de l‘Etat algérien pour dire qui est le président légal de l‘association.» Il signalera également «ne pas comprendre pourquoi les autorités locales de Boumerdès ont décidé de leur retirer l‘autorisation qu‘ont leur avait donnée pour tenir le congrès dans cette ville ?» Il y a lieu de préciser quant à cette crise que chacun des deux camps a tenu son AG et a élu les membres de son bureau. Une situation qui fait de cette association, fondée il y a 20 années par le défunt Cheikh Nahnah, une entité à deux têtes. Ce conflit qui prend les allures d‘une véritable implosion de l‘association, fait craindre le pire à la direction du MSP qui voit l‘un de ses plus importants relais réclamer son autonomie. Selon des sources proches de l‘association, les divergences politiques ont été mises en avant pour dissimuler des conflits à caractère foncièrement pécuniaire. «De par son caractère caritatif, El-Islah wa El-Irchad gère des sommes importantes d‘argent qui attisent les convoitises des uns et des autres», nous confie-t-on. Les déboires de Bouguerra Soltani, président du MSP et ministre d‘Etat sans portefeuille, n‘en finissent pas. Après ses déclarations au sujet de la corruption et sa guerre contre Menasra, voilà Soltani accusé d‘avoir «mené une attaque contre le siège de l‘association El-Irchad wa El-Islah.» Aïssa Ben Lakhder, président de cette dernière, et auteur de ces accusations gravissimes, précisera que «armés de masses et de pioches, le président du MSP accompagné de plusieurs membres du bureau politique de son parti ont attaqué le siège de notre association sis à Birkhadem.» Une attaque, précisera-t-il, qui a eu lieu la semaine dernière lors de la tenue du 5e congrès de cette association. Ben Lakhder ajoutera, lors de la conférence de presse qu‘il a animée hier à la maison de la presse Tahar-Djaout, que les assaillants « ont défoncé la porte et démoli plusieurs murs de la bâtisse abritant les bureaux de l‘association, après avoir agressé trois de nos compagnons». Outre Soltani, le conférencier accusera, sans le nommer, l‘ex-porte-parole de cette formation politique en l‘occurrence Mohamed Djoummaâ, qu‘il citera en parlant de la présence parmi les « agresseurs » de « l‘un des bailleurs de fonds du journal El Bilad ». Aussi, le conférencier expliquera l‘attitude du président du MSP, par une tentative de «politiser les actions caritatives de l‘association.» Il dira à ce sujet que «nous ne sommes qu‘une simple association et nous n‘avons aucune intention de rivaliser avec des gens en quête de pouvoir.» Ayant achevé de dénoncer «l‘arbitraire» du ministre d‘Etat, le conférencier appellera «les pouvoirs publics à assumer leurs responsabilités dans la protection du mouvement associatif des abus d‘autorité». Ben Lakhder ne manquera pas de menacer Soltani «de saisir la justice», si ce dernier «persiste dans ces pratiques violentes et contraires aux valeurs du Mouvement de la société pour la paix.» Ceci, avant de souligner qu‘il n‘est pas encore tard de déposer plainte contre les « agresseurs.» Bouguerra Soltani, rappelons-le, avait déclaré que «le président légal de El-Islah wa El-Irchad est Nassereddine Chekklal et que le groupe de Ben Lakhder n‘a pas obtenu d‘autorisation pour tenir le congrès.» Soltani avait soutenu, en outre que le congrès des partisans de Ben Lakhder s‘est tenu dans un centre d‘orphelinat à Birkhadem et non pas au siège de l‘association sis à Télemly, à (Alger). Aïssa Ben Lakhder indiquera quant à ce point que «le président du MSP n‘est pas le porte-parole de l‘Etat algérien pour dire qui est le président légal de l‘association.» Il signalera également «ne pas comprendre pourquoi les autorités locales de Boumerdès ont décidé de leur retirer l‘autorisation qu‘ont leur avait donnée pour tenir le congrès dans cette ville ?» Il y a lieu de préciser quant à cette crise que chacun des deux camps a tenu son AG et a élu les membres de son bureau. Une situation qui fait de cette association, fondée il y a 20 années par le défunt Cheikh Nahnah, une entité à deux têtes. Ce conflit qui prend les allures d‘une véritable implosion de l‘association, fait craindre le pire à la direction du MSP qui voit l‘un de ses plus importants relais réclamer son autonomie. Selon des sources proches de l‘association, les divergences politiques ont été mises en avant pour dissimuler des conflits à caractère foncièrement pécuniaire. «De par son caractère caritatif, El-Islah wa El-Irchad gère des sommes importantes d‘argent qui attisent les convoitises des uns et des autres», nous confie-t-on.