Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) n'arrive toujours pas à sortir des clivages engendrés par la lutte de leadership opposant Soltani et Menasra. La réunion hebdomadaire du conseil national, qui se tient chaque lundi au siège du parti, sera consacrée aujourd'hui à l'examen de l'affaire des 28 députés ayant adressé une lettre au président du parti, Boudjerra Soltani, lui demandant de mettre fin à la marginalisation des cadres qui ont soutenu Abdelmadjid Menasra lors du 4e congrès national du parti, tenu fin avril dernier. Contacté hier, le président du groupe parlementaire du MSP n'a pas voulu s'étaler sur ce sujet. Il affirmera, toutefois, que le contenu de la missive tourne autour des «problèmes survenus lors du dernier congrès». Laquelle échéance, tenue fin avril dernier, a permis à Soltani de briguer un 2e mandat à la tête du parti au détriment de son rival, contraint de se retirer de la course, après 2 jours de blocage des travaux du congrès. Issaad tiendra à préciser qu'il n'a pas été destinataire de cette correspondance «adressée directement au président du mouvement.» Il laissera entendre que c'est au concerné, à savoir Soltani, de donner suite à cette lettre. Issaad, qui a affirmé ne pas avoir signé la missive en question, n'a pas remis en cause le nombre de 28 députés signataires. Ainsi, la moitié du groupe parlementaire du MSP, comptant 52 députés, conteste la gestion de la direction sortante. Selon des sources proches du parti, les signataires ont demandé, également, la tenue d'une réunion extraordinaire du conseil consultatif pour examiner les problèmes «organiques et politiques» dans lesquels semble se débattre le mouvement. Le conseil consultatif, notons-le, n'a pas échappé à ces remous bien qu'il ait fait preuve de solidité lors de sa dernière session où il a eu, notamment, à valider les résultats du 4e congrès. A en croire les mêmes sources, «le clan Menasra» ne s'est pas avoué vaincu et tente pour le moment de résister à «la purge» qu'opère la direction sortante parmi les partisans de Menasra. Ce conflit, qui mine ce parti, rompu à la discipline, a été porté jusqu'au mouvement d'El-Ikhouane El Mousslimine en Egypte. Il convient de souligner, par ailleurs, que le MSP est mêlé à plusieurs scandales qui ont défrayé la chronique ces derniers mois. Le commandant général des Scouts musulmans algériens( SMA), objet de graves accusations, a fait allusion à l'implication du président du MSP dans un complot politico-financier. Le successeur de Cheikh Nahnah avait été accusé, quelques mois auparavant, par le SG de l'association El-Irchad wa El Islah d'avoir déclenché une campagne pour s'approprier l'association. Le SG de cette association était un proche de Menasra. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) n'arrive toujours pas à sortir des clivages engendrés par la lutte de leadership opposant Soltani et Menasra. La réunion hebdomadaire du conseil national, qui se tient chaque lundi au siège du parti, sera consacrée aujourd'hui à l'examen de l'affaire des 28 députés ayant adressé une lettre au président du parti, Boudjerra Soltani, lui demandant de mettre fin à la marginalisation des cadres qui ont soutenu Abdelmadjid Menasra lors du 4e congrès national du parti, tenu fin avril dernier. Contacté hier, le président du groupe parlementaire du MSP n'a pas voulu s'étaler sur ce sujet. Il affirmera, toutefois, que le contenu de la missive tourne autour des «problèmes survenus lors du dernier congrès». Laquelle échéance, tenue fin avril dernier, a permis à Soltani de briguer un 2e mandat à la tête du parti au détriment de son rival, contraint de se retirer de la course, après 2 jours de blocage des travaux du congrès. Issaad tiendra à préciser qu'il n'a pas été destinataire de cette correspondance «adressée directement au président du mouvement.» Il laissera entendre que c'est au concerné, à savoir Soltani, de donner suite à cette lettre. Issaad, qui a affirmé ne pas avoir signé la missive en question, n'a pas remis en cause le nombre de 28 députés signataires. Ainsi, la moitié du groupe parlementaire du MSP, comptant 52 députés, conteste la gestion de la direction sortante. Selon des sources proches du parti, les signataires ont demandé, également, la tenue d'une réunion extraordinaire du conseil consultatif pour examiner les problèmes «organiques et politiques» dans lesquels semble se débattre le mouvement. Le conseil consultatif, notons-le, n'a pas échappé à ces remous bien qu'il ait fait preuve de solidité lors de sa dernière session où il a eu, notamment, à valider les résultats du 4e congrès. A en croire les mêmes sources, «le clan Menasra» ne s'est pas avoué vaincu et tente pour le moment de résister à «la purge» qu'opère la direction sortante parmi les partisans de Menasra. Ce conflit, qui mine ce parti, rompu à la discipline, a été porté jusqu'au mouvement d'El-Ikhouane El Mousslimine en Egypte. Il convient de souligner, par ailleurs, que le MSP est mêlé à plusieurs scandales qui ont défrayé la chronique ces derniers mois. Le commandant général des Scouts musulmans algériens( SMA), objet de graves accusations, a fait allusion à l'implication du président du MSP dans un complot politico-financier. Le successeur de Cheikh Nahnah avait été accusé, quelques mois auparavant, par le SG de l'association El-Irchad wa El Islah d'avoir déclenché une campagne pour s'approprier l'association. Le SG de cette association était un proche de Menasra.