Des chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique français (CNRS) ont découvert un nouveau médicament expérimental pouvant s'attaquer aux cellules cancéreuses touchant la prostate, le sein, le colon ou le mélanome, selon les résultats de leurs travaux publiésmercredi sur Internet. Cette nouvelle molécule expérimentale, dénommée HB-19, pourrait non seulement bloquer la multiplication des cellules cancéreuses mais aussi entraver la formation des vaisseaux qui nourrissent la tumeur, ouvrant de "nouvelles perspectives" à une thérapie anticancéreuse efficace et sans toxicité, selon les travaux du CNRS qui dispose d'un brevet protégeant cette découverte. Les chercheurs s'appuient sur une démonstration sur des souris et plusieurs types de cellules cancéreuses humaines, pour prouver l'efficacité de la nouvelle molécule, qui cible spécifiquement une protéine nécessaire à la croissance des cellules tumorales, "la nucléoline de surface", mais aussi à l'"angiogénèse" (formation des nouveaux vaisseaux sanguins indispensables à l'apport d'oxygène et de nutriments aux cellules cancéreuses). La molécule a été administrée par injection sous la peau ou dans la cavité abdominale à des souris greffées avec des cellules tumorales d'origine humaine (cancer du sein notamment) à 2-3 jours d'intervalle pendant 30 jours. Ce traitement expérimental a entraîné une "inhibition significative de la progression de tumeurs, voire même dans plusieurs cas l'éradication de cellules tumorales", assurent les chercheurs, signalant que la molécule n'a pas provoqué de toxicité sur les tissus, contrairement à d'autres traitements couramment utilisés en cancérologie. Des chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique français (CNRS) ont découvert un nouveau médicament expérimental pouvant s'attaquer aux cellules cancéreuses touchant la prostate, le sein, le colon ou le mélanome, selon les résultats de leurs travaux publiésmercredi sur Internet. Cette nouvelle molécule expérimentale, dénommée HB-19, pourrait non seulement bloquer la multiplication des cellules cancéreuses mais aussi entraver la formation des vaisseaux qui nourrissent la tumeur, ouvrant de "nouvelles perspectives" à une thérapie anticancéreuse efficace et sans toxicité, selon les travaux du CNRS qui dispose d'un brevet protégeant cette découverte. Les chercheurs s'appuient sur une démonstration sur des souris et plusieurs types de cellules cancéreuses humaines, pour prouver l'efficacité de la nouvelle molécule, qui cible spécifiquement une protéine nécessaire à la croissance des cellules tumorales, "la nucléoline de surface", mais aussi à l'"angiogénèse" (formation des nouveaux vaisseaux sanguins indispensables à l'apport d'oxygène et de nutriments aux cellules cancéreuses). La molécule a été administrée par injection sous la peau ou dans la cavité abdominale à des souris greffées avec des cellules tumorales d'origine humaine (cancer du sein notamment) à 2-3 jours d'intervalle pendant 30 jours. Ce traitement expérimental a entraîné une "inhibition significative de la progression de tumeurs, voire même dans plusieurs cas l'éradication de cellules tumorales", assurent les chercheurs, signalant que la molécule n'a pas provoqué de toxicité sur les tissus, contrairement à d'autres traitements couramment utilisés en cancérologie.