Cinquante-cinq insurgés ont été tués en trois jours au cours de combats après une embuscade contre des forces de la coalition internationale sous commandement américain dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé, hier, la coalition dans un communiqué. Le district de Zerok se trouve à la frontière avec le Pakistan. Les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan se sont tendues depuis le 11 juin, lorsque 11 soldats pakistanais ont été tués dans une frappe aérienne américaine visant des insurgés selon Washington, qui a ouvert une enquête. Le 15 juin, le président afghan Hamid Karzaï a adressé une sévère mise en garde au Pakistan, revendiquant le droit d'aller y «détruire les repaires de terroristes». Le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a répondu qu'il ne tolérerait aucune ingérence dans les affaires intérieures de son pays. Kaboul accuse régulièrement Islamabad de fermer les yeux sur les bases arrières des talibans dans les zones tribales, soutenus par les talibans pakistanais, et de ne pas suffisamment contrôler ses frontières. Islamabad, de son côté, accuse Kaboul et les forces internationales de ne pas être en mesure de vaincre les talibans en Afghanistan et d'être à l'origine de leur repli en territoire pakistanais. Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain. Cinquante-cinq insurgés ont été tués en trois jours au cours de combats après une embuscade contre des forces de la coalition internationale sous commandement américain dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé, hier, la coalition dans un communiqué. Le district de Zerok se trouve à la frontière avec le Pakistan. Les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan se sont tendues depuis le 11 juin, lorsque 11 soldats pakistanais ont été tués dans une frappe aérienne américaine visant des insurgés selon Washington, qui a ouvert une enquête. Le 15 juin, le président afghan Hamid Karzaï a adressé une sévère mise en garde au Pakistan, revendiquant le droit d'aller y «détruire les repaires de terroristes». Le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a répondu qu'il ne tolérerait aucune ingérence dans les affaires intérieures de son pays. Kaboul accuse régulièrement Islamabad de fermer les yeux sur les bases arrières des talibans dans les zones tribales, soutenus par les talibans pakistanais, et de ne pas suffisamment contrôler ses frontières. Islamabad, de son côté, accuse Kaboul et les forces internationales de ne pas être en mesure de vaincre les talibans en Afghanistan et d'être à l'origine de leur repli en territoire pakistanais. Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain.