Malika, la sœur du chanteur de l'amazighité et poète Matoub Lounès, assassiné le 25 juin 1998, a animé, hier, à la médiathèque de Tizi-Ouzou, une conférence de presse à l'occasion du 10e anniversaire de la disparition du rebelle. D'emblée, la conférencière a annoncé que dorénavant, la Fondation Matoub Lounès, dont elle est la présidente, sera déchargée de la revendication de la vérité sur l'assassinat de Lounès pour se consacrer au travail de mémoire et à la sauvegarde de l'œuvre du rebelle. «Pendant 10 ans, la fondation s'est consacrée à la revendication de la vérité sur l'assassinat de mon frère, et cela a pesé énormément sur la structure alors que celle-ci a un travail de mémoire à mener. C'est pour cette raison que la famille a décidé de porter elle-même cette revendication et décharger la fondation», a déclaré la conférencière qui estime que l'aspect politique à été trop mis au devant, ce qui a entamé la négligence des aspects artiste, poète et musicien de Lounès. L'autre argument avancé par Malika est le fait que «la fondation a été infiltrée et, aujourd'hui, beaucoup d'éléments se sont rajoutés à l'affaire Matoub la rendant plus épineuse d'où la nécessité de maintenir le dossier au niveau de la famille, entre 02 à 03 personnes, pas plus». Autre nouveauté, la famille Matoub ne fera pas de politique. La sœur du rebelle dira à ce propos : «Ce n'est pas à moi de mener la lutte politique que je refuse, car cela n'est pas mon rôle. J'ai un travail de mémoire à faire et un devoir de revendiquer la vérité sur l'assassinat de mon frère.», toutefois, elle souligne que la lutte politique revient à la société civile et aux partis politiques qui souhaiteront la mener. Elle n'omettra pas de souligner au passage que «l'affaire Matoub ne doit pas être un alibi politique en Kabylie ou servir pour des règlements de comptes entre des clans. Je refuse de faire dans la politique partisane et de clans». Malika Matoub informe qu'une journée d'étude sur l'œuvre de Lounès aura lieu aujourd'hui à partir de 13h au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Elle a annoncé également la création du prix Matoub-Lounès pour la poésie dont la première édition de cette année concernera la Kabylie mais pour l'année prochaine, la participation sera élargie au niveau national. Enfin, la famille Matoub organise aujourd'hui (dans la matinée) un «rassemblement symbolique» devant la Cour de Tizi-Ouzou pour relancer l'affaire Matoub et demander la réouverture du dossier. Malika, la sœur du chanteur de l'amazighité et poète Matoub Lounès, assassiné le 25 juin 1998, a animé, hier, à la médiathèque de Tizi-Ouzou, une conférence de presse à l'occasion du 10e anniversaire de la disparition du rebelle. D'emblée, la conférencière a annoncé que dorénavant, la Fondation Matoub Lounès, dont elle est la présidente, sera déchargée de la revendication de la vérité sur l'assassinat de Lounès pour se consacrer au travail de mémoire et à la sauvegarde de l'œuvre du rebelle. «Pendant 10 ans, la fondation s'est consacrée à la revendication de la vérité sur l'assassinat de mon frère, et cela a pesé énormément sur la structure alors que celle-ci a un travail de mémoire à mener. C'est pour cette raison que la famille a décidé de porter elle-même cette revendication et décharger la fondation», a déclaré la conférencière qui estime que l'aspect politique à été trop mis au devant, ce qui a entamé la négligence des aspects artiste, poète et musicien de Lounès. L'autre argument avancé par Malika est le fait que «la fondation a été infiltrée et, aujourd'hui, beaucoup d'éléments se sont rajoutés à l'affaire Matoub la rendant plus épineuse d'où la nécessité de maintenir le dossier au niveau de la famille, entre 02 à 03 personnes, pas plus». Autre nouveauté, la famille Matoub ne fera pas de politique. La sœur du rebelle dira à ce propos : «Ce n'est pas à moi de mener la lutte politique que je refuse, car cela n'est pas mon rôle. J'ai un travail de mémoire à faire et un devoir de revendiquer la vérité sur l'assassinat de mon frère.», toutefois, elle souligne que la lutte politique revient à la société civile et aux partis politiques qui souhaiteront la mener. Elle n'omettra pas de souligner au passage que «l'affaire Matoub ne doit pas être un alibi politique en Kabylie ou servir pour des règlements de comptes entre des clans. Je refuse de faire dans la politique partisane et de clans». Malika Matoub informe qu'une journée d'étude sur l'œuvre de Lounès aura lieu aujourd'hui à partir de 13h au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Elle a annoncé également la création du prix Matoub-Lounès pour la poésie dont la première édition de cette année concernera la Kabylie mais pour l'année prochaine, la participation sera élargie au niveau national. Enfin, la famille Matoub organise aujourd'hui (dans la matinée) un «rassemblement symbolique» devant la Cour de Tizi-Ouzou pour relancer l'affaire Matoub et demander la réouverture du dossier.