Presque trois mois après la tenue du 11e congres de l'UGTA, la Commission exécutive nationale (CEN) n'a pas encore été convoquée par le secrétaire général de l'organisation syndicale. Abdelmadjid Sidi Saïd, réélu triomphalement lors de ce rendez vous qui s'est déroulé les 29, 30 et 31 mars derniers, dirige seul, pour le moment, le navire de la centrale syndicale. Car c'est la CEN, la plus haute instance entre deux congrès, qui est statutairement habilitée à élire les membres du secrétariat national. Les tergiversations de Sidi Said s'expliqueraient, selon nombre d'observateurs, par ses craintes et celles aussi de quelques barons du syndicat de voir l'ex-secrétaire national chargé de l'organique, Salah Djenouhat, rafler la mise en consolidant sa position au sein du secrétariat national. Djenouhat, qui est considéré dans les milieux syndicaux comme le dauphin de Sidi Said, dispose, en effet, de solides soutiens au sein de la CEN où, dit-on, ses partisans sont assez nombreux. Selon les détracteurs de Djenouhat, ce dernier a pratiquement «verrouillé» les travaux du 11e congrès car lors des préparatifs, ses « manœuvres » lui ont permis d'avoir une majorité parmi les congressistes ce qui expliquerait l'élection en nombre de ses amis au sein de la CEN. D'ailleurs, à en croire toujours ses détracteurs, c'est aussi ce qui expliquerait l'introduction d'un changement dans les statuts de l'organisation, relatif à la création d'un poste de secrétaire général adjoint. Mais après le congrès, il semble que le consensus sur le gel de cette nouvelle disposition statutaire est acquis. Ces craintes sont, incontestablement, à l'origine de la montée au créneau des adversaires de Djenouhat à Alger qui lui reprochent d'être à la tête de l'union de wilaya de la capitale depuis 1997 sans avoir tenu un congrès ce qui, selon eux, lui ôte toute légitimité. Ils ont tenu plusieurs regroupements devant la Maison du peuple en appelant à l'intervention de Sidi Said. En vérité, ces sorties entrent dans le cadre des sourdes luttes en prévision de la réunion de la CEN et les opposants de Djenouhat tentent de jouer cette carte en vue d'affaiblir sa position. Mais ce dernier est resté autant confiant qu'imperturbable. En effet, il a réitéré, à maintes reprises, que ces « agitateurs » n'ont aucun rapport organique avec l'union de wilaya d'Alger puisque «la plupart ont été exclus» des rangs de l'UGTA. En vérité, le vrai enjeu concerne le secrétariat national ou tout indique que l'option de l'urne pour l'élection de ses membres, conformément aux statuts de l'organisation syndicale, est nettement favorable à Salah Djenouhat. Quelques membres du secrétariat national sortant, conscients de leur faiblesse, ont tenté de pousser le secrétaire général vers l'option de la désignation pour éviter l'écueil de l'urne qui risque de leur être fatal. Sidi Said, soumis à de terribles pressions, a donc préféré tergiverser avant de convoquer la CEN. Il semble, à en croire les rares indiscrétions qui filtrent de la maison Abdeklhak-Benhamouda, que des arrangements conclus entre les différentes parties ont permis d'aboutir à un consensus sur la nécessité de convoquer la CEN. Ce qui sera fait, à en croire des sources proches de Said Said, incessamment, soit juste après les festivités du 5 Juillet commémorant le 46e anniversaire de l'indépendance du pays. Presque trois mois après la tenue du 11e congres de l'UGTA, la Commission exécutive nationale (CEN) n'a pas encore été convoquée par le secrétaire général de l'organisation syndicale. Abdelmadjid Sidi Saïd, réélu triomphalement lors de ce rendez vous qui s'est déroulé les 29, 30 et 31 mars derniers, dirige seul, pour le moment, le navire de la centrale syndicale. Car c'est la CEN, la plus haute instance entre deux congrès, qui est statutairement habilitée à élire les membres du secrétariat national. Les tergiversations de Sidi Said s'expliqueraient, selon nombre d'observateurs, par ses craintes et celles aussi de quelques barons du syndicat de voir l'ex-secrétaire national chargé de l'organique, Salah Djenouhat, rafler la mise en consolidant sa position au sein du secrétariat national. Djenouhat, qui est considéré dans les milieux syndicaux comme le dauphin de Sidi Said, dispose, en effet, de solides soutiens au sein de la CEN où, dit-on, ses partisans sont assez nombreux. Selon les détracteurs de Djenouhat, ce dernier a pratiquement «verrouillé» les travaux du 11e congrès car lors des préparatifs, ses « manœuvres » lui ont permis d'avoir une majorité parmi les congressistes ce qui expliquerait l'élection en nombre de ses amis au sein de la CEN. D'ailleurs, à en croire toujours ses détracteurs, c'est aussi ce qui expliquerait l'introduction d'un changement dans les statuts de l'organisation, relatif à la création d'un poste de secrétaire général adjoint. Mais après le congrès, il semble que le consensus sur le gel de cette nouvelle disposition statutaire est acquis. Ces craintes sont, incontestablement, à l'origine de la montée au créneau des adversaires de Djenouhat à Alger qui lui reprochent d'être à la tête de l'union de wilaya de la capitale depuis 1997 sans avoir tenu un congrès ce qui, selon eux, lui ôte toute légitimité. Ils ont tenu plusieurs regroupements devant la Maison du peuple en appelant à l'intervention de Sidi Said. En vérité, ces sorties entrent dans le cadre des sourdes luttes en prévision de la réunion de la CEN et les opposants de Djenouhat tentent de jouer cette carte en vue d'affaiblir sa position. Mais ce dernier est resté autant confiant qu'imperturbable. En effet, il a réitéré, à maintes reprises, que ces « agitateurs » n'ont aucun rapport organique avec l'union de wilaya d'Alger puisque «la plupart ont été exclus» des rangs de l'UGTA. En vérité, le vrai enjeu concerne le secrétariat national ou tout indique que l'option de l'urne pour l'élection de ses membres, conformément aux statuts de l'organisation syndicale, est nettement favorable à Salah Djenouhat. Quelques membres du secrétariat national sortant, conscients de leur faiblesse, ont tenté de pousser le secrétaire général vers l'option de la désignation pour éviter l'écueil de l'urne qui risque de leur être fatal. Sidi Said, soumis à de terribles pressions, a donc préféré tergiverser avant de convoquer la CEN. Il semble, à en croire les rares indiscrétions qui filtrent de la maison Abdeklhak-Benhamouda, que des arrangements conclus entre les différentes parties ont permis d'aboutir à un consensus sur la nécessité de convoquer la CEN. Ce qui sera fait, à en croire des sources proches de Said Said, incessamment, soit juste après les festivités du 5 Juillet commémorant le 46e anniversaire de l'indépendance du pays.