L'heure de vérité a sonné pour les apparatchiks » de la centrale syndicale et c'est l'urne qui va déterminer le poids des uns et des autres. Salah Djenouhat, quant à lui, semble très serein à la veille de cet important rendez-vous organique. L'heure de vérité a sonné pour les apparatchiks » de la centrale syndicale et c'est l'urne qui va déterminer le poids des uns et des autres. Salah Djenouhat, quant à lui, semble très serein à la veille de cet important rendez-vous organique. Ce n'est qu'aujourd'hui, soit presque 4 mois après le 11e congrès de l'UGTA, tenu les 29, 30 et 31 mars, que les membres de la CEN (commission exécutive nationale) vont élire les 12 membres du secrétariat national. Un retard inhabituel pour le syndicat et qui trouve son explication dans les profondes divergences intervenues entre certains membres influents en raison de l'introduction dans les nouveaux statuts d'un poste de secrétaire général adjoint. Un tour de vis qui n'a pas été du goût des opposants de Salah Djenouhat, le secrétaire national sortant chargé de l'organique, lequel, dit-on, ambitionnait d'occuper cette nouvelle fonction. Ce facteur a créé un climat de tension au sein du syndicat, conduisant son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, réélu pour un nouveau mandat par les congressistes, à reporter la réunion de la CEN programmée alors pour le 9 avril dernier. Mais depuis, les différents protagonistes ne se sont pas empêchés d'intensifier les manœuvres et les jeux de coulisses dans le but évident de se positionner, en perspective de la réunion de la CEN mais aussi, par voie de conséquence, d'affaiblir la position des adversaires. L'on se rappelle que dans cette « bataille de tranchées », les opposants de Salah Djenouhat, qui occupe aussi la fonction de secrétaire général de l'union de wilaya d'Alger, ont mené plusieurs actions de protestation pour dénoncer sa mainmise sur cette union, de loin la plus importante à l'échelle nationale. Une mainmise qui dure depuis 1997 et qui est, selon eux, anti-statutaire. D'où la revendication d'un congrès pour en renouveler les instances. Djenouhat n'est pas resté les bras croisés et a déclaré que ces « pseudo-syndicalistes » ont été exclus des rangs de l'union de wilaya et sont loin d'être représentatifs. En vérité, toute cette « agitation », qui entrait bel et bien dans le cadre de la lutte d'influence que mènent les uns et les autres, visait à mettre la pression sur Sidi Saïd en l'amenant à prendre ses distances de Djenouhat. Mais Sidi Saïd, qui gère en solo le syndicat depuis la fin des travaux du congrès, a fait montre publiquement de son agacement vis-à-vis de ces actions de protestation, menées devant la Maison du peuple. Montant alors au créneau, et tout en désavouant ces procédés, il a rappelé que personne n'est habilité à s'exprimer en son nom. L'heure de vérité a sonné pour les « apparatchiks » de la centrale syndicale et c'est l'urne qui va déterminer le poids des uns et des autres. Car beaucoup de secrétaires nationaux sortants craignent de perdre leur place dans le secrétariat national. Salah Djenouhat, quant à lui, semble très serein à la veille de cet important rendez-vous organique. Contacté hier par Le Midi Libre, celui qui est considéré comme le véritable homme fort de l'UGTA et dont on dit qu'il dispose de solides appuis au sein de la CEN, nous dira : « Si les camarades ont confiance en moi je dois être à la hauteur de la responsabilité . C'est une question de crédibilité ». Mais une fois les 12 membres du secrétariat connus, comment se fera le dispatching des postes ? « C'est une question interne » a indiqué Djenouhat. En fait cela risque de constituer un véritable casse-tête pour Sidi Saïd tant certains postes, comme c'est le cas par exemple du secrétaire national chargé de l'organique, ont incontestablement plus de poids que d'autres. Il est à noter que le poste de sectrétaire général adjoint, qui a tant fait couler d'encre, ne sera pas pourvu pour le moment. Ce n'est qu'aujourd'hui, soit presque 4 mois après le 11e congrès de l'UGTA, tenu les 29, 30 et 31 mars, que les membres de la CEN (commission exécutive nationale) vont élire les 12 membres du secrétariat national. Un retard inhabituel pour le syndicat et qui trouve son explication dans les profondes divergences intervenues entre certains membres influents en raison de l'introduction dans les nouveaux statuts d'un poste de secrétaire général adjoint. Un tour de vis qui n'a pas été du goût des opposants de Salah Djenouhat, le secrétaire national sortant chargé de l'organique, lequel, dit-on, ambitionnait d'occuper cette nouvelle fonction. Ce facteur a créé un climat de tension au sein du syndicat, conduisant son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, réélu pour un nouveau mandat par les congressistes, à reporter la réunion de la CEN programmée alors pour le 9 avril dernier. Mais depuis, les différents protagonistes ne se sont pas empêchés d'intensifier les manœuvres et les jeux de coulisses dans le but évident de se positionner, en perspective de la réunion de la CEN mais aussi, par voie de conséquence, d'affaiblir la position des adversaires. L'on se rappelle que dans cette « bataille de tranchées », les opposants de Salah Djenouhat, qui occupe aussi la fonction de secrétaire général de l'union de wilaya d'Alger, ont mené plusieurs actions de protestation pour dénoncer sa mainmise sur cette union, de loin la plus importante à l'échelle nationale. Une mainmise qui dure depuis 1997 et qui est, selon eux, anti-statutaire. D'où la revendication d'un congrès pour en renouveler les instances. Djenouhat n'est pas resté les bras croisés et a déclaré que ces « pseudo-syndicalistes » ont été exclus des rangs de l'union de wilaya et sont loin d'être représentatifs. En vérité, toute cette « agitation », qui entrait bel et bien dans le cadre de la lutte d'influence que mènent les uns et les autres, visait à mettre la pression sur Sidi Saïd en l'amenant à prendre ses distances de Djenouhat. Mais Sidi Saïd, qui gère en solo le syndicat depuis la fin des travaux du congrès, a fait montre publiquement de son agacement vis-à-vis de ces actions de protestation, menées devant la Maison du peuple. Montant alors au créneau, et tout en désavouant ces procédés, il a rappelé que personne n'est habilité à s'exprimer en son nom. L'heure de vérité a sonné pour les « apparatchiks » de la centrale syndicale et c'est l'urne qui va déterminer le poids des uns et des autres. Car beaucoup de secrétaires nationaux sortants craignent de perdre leur place dans le secrétariat national. Salah Djenouhat, quant à lui, semble très serein à la veille de cet important rendez-vous organique. Contacté hier par Le Midi Libre, celui qui est considéré comme le véritable homme fort de l'UGTA et dont on dit qu'il dispose de solides appuis au sein de la CEN, nous dira : « Si les camarades ont confiance en moi je dois être à la hauteur de la responsabilité . C'est une question de crédibilité ». Mais une fois les 12 membres du secrétariat connus, comment se fera le dispatching des postes ? « C'est une question interne » a indiqué Djenouhat. En fait cela risque de constituer un véritable casse-tête pour Sidi Saïd tant certains postes, comme c'est le cas par exemple du secrétaire national chargé de l'organique, ont incontestablement plus de poids que d'autres. Il est à noter que le poste de sectrétaire général adjoint, qui a tant fait couler d'encre, ne sera pas pourvu pour le moment.