La chancelière allemande Angela Merkel effectuera une visite en Algérie les 16 et 17 juillet prochain. Ce séjour, le premier d'un chancelier allemand en Algérie, interviendra quelques jours seulement après le très attendu Sommet de l'UPM. Le porte-parole adjoint de la Chancellerie germanique, Thomas Steg, qui a annoncé hier cette visite par le biais d'un communiqué, a indiqué qu'au programme de Mme Merkel, un entretien avec le président de la République. Ledit communiqué n'a révélé aucun autre détail sur le programme de la visite. Il est seulement précisé que de plus amples informations seront rendues publiques dans les jours à venir. Cela dit, il est clair que quelle que soit la décision de l'Algérie concernant l'UPM, la visite de Mme Merkel constitue une étape importante dans les relations entre les deux pays. Il faut savoir, en effet, que le gouvernement allemand, qui rejette l'option de l'énergie nucléaire, mise énormément sur le solaire et compte en faire un axe stratégique de sa politique énergétique. Dans ce domaine, il y a lieu de souligner qu'un ambitieux programme de recherche dans le domaine de l'énergie solaire a été lancé entre l'Algérie et l'Allemagne. La centrale mixte solaire-gaz qui entrera en activité en 2010 est l'une des premières applications de cette intéressante coopération entre les deux pays. Celle-ci s'étend bien entendu au-delà de l'énergie pour embrasser de nombreux secteurs. Représentée par le géant Siemens, l'industrie germanique est très appréciée en Algérie pour son savoir-faire. Il demeure néanmoins que la visite de Mme Merkel sera dominée par des questions politiques, avec en prime le projet que Nicolas Sarkozy peine à vendre aux pays arabes riverains de la Méditerranée. L'Allemagne, qui a été aux avant-postes pour réduire les ambitions du président français, en imposant la participation des 27 pays de l'Union européenne, n'a pas manqué de souligner la justesse des réserves exprimées par Alger par rapport à ce projet. L'ambassadeur d'Allemagne à Alger a, soulignons-le, affirmé comprendre les réticences de l'Algérie vis-à-vis du rêve méditerranéen du président français. Ce sont donc deux chefs d'Etat, plutôt froids devant l'enthousiasme de la France, qui auront à discuter au lendemain d'un Sommet dont peu de gens parient sur la réussite. L'UPM sera-t-elle enterrée à Alger le 16 juillet prochain ? La chancelière allemande Angela Merkel effectuera une visite en Algérie les 16 et 17 juillet prochain. Ce séjour, le premier d'un chancelier allemand en Algérie, interviendra quelques jours seulement après le très attendu Sommet de l'UPM. Le porte-parole adjoint de la Chancellerie germanique, Thomas Steg, qui a annoncé hier cette visite par le biais d'un communiqué, a indiqué qu'au programme de Mme Merkel, un entretien avec le président de la République. Ledit communiqué n'a révélé aucun autre détail sur le programme de la visite. Il est seulement précisé que de plus amples informations seront rendues publiques dans les jours à venir. Cela dit, il est clair que quelle que soit la décision de l'Algérie concernant l'UPM, la visite de Mme Merkel constitue une étape importante dans les relations entre les deux pays. Il faut savoir, en effet, que le gouvernement allemand, qui rejette l'option de l'énergie nucléaire, mise énormément sur le solaire et compte en faire un axe stratégique de sa politique énergétique. Dans ce domaine, il y a lieu de souligner qu'un ambitieux programme de recherche dans le domaine de l'énergie solaire a été lancé entre l'Algérie et l'Allemagne. La centrale mixte solaire-gaz qui entrera en activité en 2010 est l'une des premières applications de cette intéressante coopération entre les deux pays. Celle-ci s'étend bien entendu au-delà de l'énergie pour embrasser de nombreux secteurs. Représentée par le géant Siemens, l'industrie germanique est très appréciée en Algérie pour son savoir-faire. Il demeure néanmoins que la visite de Mme Merkel sera dominée par des questions politiques, avec en prime le projet que Nicolas Sarkozy peine à vendre aux pays arabes riverains de la Méditerranée. L'Allemagne, qui a été aux avant-postes pour réduire les ambitions du président français, en imposant la participation des 27 pays de l'Union européenne, n'a pas manqué de souligner la justesse des réserves exprimées par Alger par rapport à ce projet. L'ambassadeur d'Allemagne à Alger a, soulignons-le, affirmé comprendre les réticences de l'Algérie vis-à-vis du rêve méditerranéen du président français. Ce sont donc deux chefs d'Etat, plutôt froids devant l'enthousiasme de la France, qui auront à discuter au lendemain d'un Sommet dont peu de gens parient sur la réussite. L'UPM sera-t-elle enterrée à Alger le 16 juillet prochain ?