«Mon ambition est de réduire les formations professionnelles qui ne répondent pas aux besoins du marché du travail ». C'est ce qu'a déclaré Elhadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle lors d'une rencontre avec les directeurs de la formation professionnelle des différentes wilayas du pays. Cette rencontre a eu lieu, hier, au centre de formation professionnelle d'El Biar. Elle a été organisée dans le but de préparer la prochaine rentrée sociale. Selon le ministre, il existe actuellement dans la panoplie de la formation professionnelle des filières qui ne servent absolument à rien dans le monde du travail. « Ceci constitue une pure perte de temps » commenta M. Khaldi. Ce problème et bien d'autres qui touchent ce secteur seront sérieusement pris en charge par la nouvelle nomenclature qui « permet d'ajouter et de supprimer des filières selon le besoin des opérateurs économiques » a expliqué Elhadi Khaldi. Cette nouvelle nomenclature, qui sera appliquée à partir de l'année prochaine à croire les propos du ministre, prévoit aussi la mise en place, à compter du mois de février 2009, du fameux observatoire de la formation professionnelle tant attendu. Il convient de mentionner que les discussions pour l'institution de cet observatoire ont débuté en 2001. Sa réalisation a connu des contraintes répétitives qui ont fait qu'il est toujours en phase d'élaboration. Le premier responsable de la Formation professionnelle a tenu à rassurer que, cette fois-ci, la date avancée sera respectée. Il semble que désormais, l'évolution du secteur de la formation sera passée à la loupe. En plus de l'observatoire, le département de Khaldi prévoit l'installation d'une commission de partenariat qui sera à l'écoute des opérateurs économiques pour connaitre leurs besoins en matière de formations. S'adressant aux directeurs de la formation présents, le ministre a préconisé encore plus d'effort pour insérer le maximum de jeunes ayant quitté l'école. Il a même invité des opérateurs à faire du porte-à-porte pour inviter tout élève qui a quitté l'école à rejoindre les centres de formation. Ceci laisse perplexe étant donné les plaintes de beaucoup de jeunes qui aspirent à intégrer ces établissements et qui se voient rejetés. Le ministre a assuré que les directeurs qui ferment leurs portes seront sanctionnés. La nouveauté du secteur de la formation est la validation de l'acquis professionnel. Si cette procédure est quelque chose de classique dans les systèmes de l'enseignement et de la formation dans les pays occidentaux, elle n'a jamais été appliquée en Algérie. Cette mesure permettra à des ouvriers qui ont une expérience mais pas de diplôme, à valider leurs acquis professionnels. Les évaluations passées avec succès seront sanctionnées par un diplôme. La bonne nouvelle de cette rencontre c'est l'ouverture de la formation professionnelle à tous les niveaux d'études. L'accès à la formation professionnelle ne sera pas, ainsi, conditionné par un niveau d'étude déterminé (9e et terminale). Les chances d'intégrer les centres de formations sont égales pour tous ceux qui n'ont pas eu l'opportunité de suivre des études supérieures. «Mon ambition est de réduire les formations professionnelles qui ne répondent pas aux besoins du marché du travail ». C'est ce qu'a déclaré Elhadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle lors d'une rencontre avec les directeurs de la formation professionnelle des différentes wilayas du pays. Cette rencontre a eu lieu, hier, au centre de formation professionnelle d'El Biar. Elle a été organisée dans le but de préparer la prochaine rentrée sociale. Selon le ministre, il existe actuellement dans la panoplie de la formation professionnelle des filières qui ne servent absolument à rien dans le monde du travail. « Ceci constitue une pure perte de temps » commenta M. Khaldi. Ce problème et bien d'autres qui touchent ce secteur seront sérieusement pris en charge par la nouvelle nomenclature qui « permet d'ajouter et de supprimer des filières selon le besoin des opérateurs économiques » a expliqué Elhadi Khaldi. Cette nouvelle nomenclature, qui sera appliquée à partir de l'année prochaine à croire les propos du ministre, prévoit aussi la mise en place, à compter du mois de février 2009, du fameux observatoire de la formation professionnelle tant attendu. Il convient de mentionner que les discussions pour l'institution de cet observatoire ont débuté en 2001. Sa réalisation a connu des contraintes répétitives qui ont fait qu'il est toujours en phase d'élaboration. Le premier responsable de la Formation professionnelle a tenu à rassurer que, cette fois-ci, la date avancée sera respectée. Il semble que désormais, l'évolution du secteur de la formation sera passée à la loupe. En plus de l'observatoire, le département de Khaldi prévoit l'installation d'une commission de partenariat qui sera à l'écoute des opérateurs économiques pour connaitre leurs besoins en matière de formations. S'adressant aux directeurs de la formation présents, le ministre a préconisé encore plus d'effort pour insérer le maximum de jeunes ayant quitté l'école. Il a même invité des opérateurs à faire du porte-à-porte pour inviter tout élève qui a quitté l'école à rejoindre les centres de formation. Ceci laisse perplexe étant donné les plaintes de beaucoup de jeunes qui aspirent à intégrer ces établissements et qui se voient rejetés. Le ministre a assuré que les directeurs qui ferment leurs portes seront sanctionnés. La nouveauté du secteur de la formation est la validation de l'acquis professionnel. Si cette procédure est quelque chose de classique dans les systèmes de l'enseignement et de la formation dans les pays occidentaux, elle n'a jamais été appliquée en Algérie. Cette mesure permettra à des ouvriers qui ont une expérience mais pas de diplôme, à valider leurs acquis professionnels. Les évaluations passées avec succès seront sanctionnées par un diplôme. La bonne nouvelle de cette rencontre c'est l'ouverture de la formation professionnelle à tous les niveaux d'études. L'accès à la formation professionnelle ne sera pas, ainsi, conditionné par un niveau d'étude déterminé (9e et terminale). Les chances d'intégrer les centres de formations sont égales pour tous ceux qui n'ont pas eu l'opportunité de suivre des études supérieures.