Nos «cadres sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire embaucher à l'étranger par des firmes étrangères sous le statut d'expatrié». Le but est de travailler dans leur pays tout en bénéficiant des rémunérations en vigueur en Europe. Nos «cadres sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire embaucher à l'étranger par des firmes étrangères sous le statut d'expatrié». Le but est de travailler dans leur pays tout en bénéficiant des rémunérations en vigueur en Europe. La discrimination en matière de rémunération entre les expatriés des firmes étrangères et les cadres nationaux semble être de mise. Vraisemblablement, le principe « A travail égal, salaire égal » semble tomber en désuétude puisque les disparités sont effarantes, jusqu'à 150 fois ! L'enquête effectuée par le cabinet-conseil en recrutement des cadres et managers « Lincoln Associés » sur la situation des cadres algériens, fait état d'une «demande croissante des cadres français d'origine algérienne pour aller travailler en Algérie». Autre constat relevé par l'enquête et qui tend à accentuer la fuite des cerveaux, c'est que nos « cadres sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire embaucher à l'étranger par des firmes étrangères sous le statut d'expatrié ». Le but de cette « combine » est de travailler dans leur pays tout en bénéficiant des rémunérations en vigueur en Europe. Evidemment, cette situation injuste n'est pas pour plaire à nos compétences nationales dont la valeur se retrouve dépréciée sur le marché du travail. Pour autant, «sur le plan réglementaire, rien n'interdit cette pratique», selon M Abdelkader Djamel, consultant en relation de travail qui est intervenu hier à la chaîne III. Pour lui, cette pratique, quand bien même injuste et discriminatoire, n'en est pas pour autant une nouveauté vu que, selon la législation, toute entreprise a la latitude de fixer les niveaux de rémunération, même bas. La masse des investissements consentis en Algérie générée par la relance de l'économie fait que notre marché, particulièrement demandeur, attire de plus en plus d'entreprises étrangères malgré quelques contraintes qui persistent. Il ajoute que cette pratique ne devrait pas être considérée sous le seul angle du droit car elle est aussi une question qui relève du domaine managérial. D'après l'orateur la fixation des rémunérations des salariés étrangers qui interviennent en Algérie et travaillent pour le compte de sociétés étrangères, se fait suivant deux modes. Le premier consiste à déterminer le taux de rémunération selon le pays où le contrat de travail a été conclu. En termes clairs, c'est par référence au pouvoir d'achat dans les pays d'origine des employés expatriés, qu'est fixée la rémunération. «Néanmoins cela est valable tout autant pour les salariés expatriés que pour les employés algériens recrutés par des firmes étrangères, ici en Algérie, les niveaux de rémunération étant déterminés, essentiellement, par le pouvoir d'achat dans notre pays», souligne l'invité de la radio. «Dans la pratique, les entreprises étrangères intervenant dans notre pays donnent à leurs employés expatriés le même taux de rémunération que celui de leur pays d'origine en sus d'une indemnité, une sorte de complément, qui leur permet de subvenir à leurs besoins.» Le deuxième mode consiste, lui, à ce que «certains managers de grandes sociétés étrangères installées en Algérie, soient rémunérés suivant un contrat de travail qui leur permet de transférer une partie de leur salaire et qui peut atteindre 80%». Selon l'invité, l'Etat ne fait que fixer le Salaire national minimum garanti (Snmg). Dès lors, peut-on légiférer sur la question des disparités ? Non, selon l'invité de la radio qui préconise en guise de solution de laisser les entreprises s'implanter, puis encourager la négociation. Donc, selon lui, le nouveau code du travail devant être finalisé à la fin de l'année ne devrait pas régir la question des disparités salariales. Quand bien même le constat semble choquant et injuste par rapport aux compétences nationales, il y a tout de même un aspect positif en cela que ces entreprises étrangères qui s'installent chez nous pratiquent des niveaux de rémunération bien plus supérieurs à ceux appliqué dans le privé ou le public. Ce qui amène notre consultant à s'interroger : «Pourquoi, aujourd'hui, le niveau de rémunération des compétences dans les secteurs publics algériens n'est-il pas défini librement par les entreprises ?» Malheureusement, l'Etat encore en employeur comme du temps du Statut général des travailleurs. en cela, une seule décision s'impose : « il faut donc libérer le secteur public marchand », suggère-t-il. La discrimination en matière de rémunération entre les expatriés des firmes étrangères et les cadres nationaux semble être de mise. Vraisemblablement, le principe « A travail égal, salaire égal » semble tomber en désuétude puisque les disparités sont effarantes, jusqu'à 150 fois ! L'enquête effectuée par le cabinet-conseil en recrutement des cadres et managers « Lincoln Associés » sur la situation des cadres algériens, fait état d'une «demande croissante des cadres français d'origine algérienne pour aller travailler en Algérie». Autre constat relevé par l'enquête et qui tend à accentuer la fuite des cerveaux, c'est que nos « cadres sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire embaucher à l'étranger par des firmes étrangères sous le statut d'expatrié ». Le but de cette « combine » est de travailler dans leur pays tout en bénéficiant des rémunérations en vigueur en Europe. Evidemment, cette situation injuste n'est pas pour plaire à nos compétences nationales dont la valeur se retrouve dépréciée sur le marché du travail. Pour autant, «sur le plan réglementaire, rien n'interdit cette pratique», selon M Abdelkader Djamel, consultant en relation de travail qui est intervenu hier à la chaîne III. Pour lui, cette pratique, quand bien même injuste et discriminatoire, n'en est pas pour autant une nouveauté vu que, selon la législation, toute entreprise a la latitude de fixer les niveaux de rémunération, même bas. La masse des investissements consentis en Algérie générée par la relance de l'économie fait que notre marché, particulièrement demandeur, attire de plus en plus d'entreprises étrangères malgré quelques contraintes qui persistent. Il ajoute que cette pratique ne devrait pas être considérée sous le seul angle du droit car elle est aussi une question qui relève du domaine managérial. D'après l'orateur la fixation des rémunérations des salariés étrangers qui interviennent en Algérie et travaillent pour le compte de sociétés étrangères, se fait suivant deux modes. Le premier consiste à déterminer le taux de rémunération selon le pays où le contrat de travail a été conclu. En termes clairs, c'est par référence au pouvoir d'achat dans les pays d'origine des employés expatriés, qu'est fixée la rémunération. «Néanmoins cela est valable tout autant pour les salariés expatriés que pour les employés algériens recrutés par des firmes étrangères, ici en Algérie, les niveaux de rémunération étant déterminés, essentiellement, par le pouvoir d'achat dans notre pays», souligne l'invité de la radio. «Dans la pratique, les entreprises étrangères intervenant dans notre pays donnent à leurs employés expatriés le même taux de rémunération que celui de leur pays d'origine en sus d'une indemnité, une sorte de complément, qui leur permet de subvenir à leurs besoins.» Le deuxième mode consiste, lui, à ce que «certains managers de grandes sociétés étrangères installées en Algérie, soient rémunérés suivant un contrat de travail qui leur permet de transférer une partie de leur salaire et qui peut atteindre 80%». Selon l'invité, l'Etat ne fait que fixer le Salaire national minimum garanti (Snmg). Dès lors, peut-on légiférer sur la question des disparités ? Non, selon l'invité de la radio qui préconise en guise de solution de laisser les entreprises s'implanter, puis encourager la négociation. Donc, selon lui, le nouveau code du travail devant être finalisé à la fin de l'année ne devrait pas régir la question des disparités salariales. Quand bien même le constat semble choquant et injuste par rapport aux compétences nationales, il y a tout de même un aspect positif en cela que ces entreprises étrangères qui s'installent chez nous pratiquent des niveaux de rémunération bien plus supérieurs à ceux appliqué dans le privé ou le public. Ce qui amène notre consultant à s'interroger : «Pourquoi, aujourd'hui, le niveau de rémunération des compétences dans les secteurs publics algériens n'est-il pas défini librement par les entreprises ?» Malheureusement, l'Etat encore en employeur comme du temps du Statut général des travailleurs. en cela, une seule décision s'impose : « il faut donc libérer le secteur public marchand », suggère-t-il.