L'Américaine Venus Williams a pleinement exploité sa puissance samedi pour remporter pour la cinquième fois Wimbledon en battant en finale sa soeur Serena en deux sets, 7-5, 6-4. L'aînée des soeurs Williams, qui remporte son 7e tournoi de Grand Chelem, s'était déjà imposée sur le gazon londonien en 2000, 2001, 2005 et 2007. Mais elle avait perdu les deux finales qu'elle y avait disputées contre sa cadette (2002 et 2003). Beaucoup pensaient d'ailleurs que leur passé à ce niveau allait peser psychologiquement sur Venus. Après une victoire à l'US Open en 2001, Serena avait emporté les cinq matches suivants en finale de Grand Chelem. Et cette saison, elle paraissait plus régulière, emportant trois tournois (sur sept participations), quand Venus avait dû se contenter d'une demi-finale à Bangalore perdue... contre Serena. "Je ne peux pas croire que ça fait cinq...", a commenté Venus. "Cela a été une sacrée tâche de la battre", a ajouté la quintuple lauréate, au terme d'une finale superbe, avant de réconforter sa cadette: "Mon premier boulot, c'est grande soeur. Je prends ça très au sérieux". Leur père et entraîneur, Richard Williams est rentré aux Etats-Unis après les demi-finales, n'assistant pas à cette lutte fratricide: "Il nous avait dit: J'ai fait mon boulot...". "Elle était un peu meilleure...", a de son côté reconnu sa cadette. Serena usée Le début de match avait pourtant plaidé pour la thèse du blocage psychologique, Venus semblant perdue face à sa cadette, qui jouait particulièrement juste (11 points à 1 en début de match). Mais elle retrouvait sa première balle et une bonne longueur de balle avant de sombrer et profitait de la baisse de régime de sa soeur pour lui prendre deux fois sa mise en jeu, dont une fois à 6-5, et emporter la première manche. Venus devait montrer la même force de caractère dans la deuxième manche. Dépossédée de son service à 2 à 1 dans un jeu interminable où elle avait sauvé six balles de break, elle rendait immédiatement la pareille à Serena, se montrant redoutable sur chacune des balles de break dont elle disposait (4 sur 7, contre 2 sur 13 à son adversaire...). Et comme dans le premier acte, elle prenait le service de sa soeur au moment opportun pour conclure en moins de deux heures. Serena était auparavant apparue de plus en plus usée par la puissance de son aînée, commettant de plus en plus de fautes directes. Les deux Américaines étaient très vite apparues comme les deux immenses favorites du tournoi au gré des éliminations prématurées des autres grands noms du circuit (Maria Sharapova, Ana Ivanovic, Jelena Jankovic,...). Elles ont confirmé une impressionnante domination sur le tournoi londonien, dont elles ont remporté sept des dix dernières éditions, se réservant onze des vingt places en finale dans l'intervalle. Elles devaient revenir en fin d'après-midi sur le court central pour disputer la finale du double: "Serena mérite une victoire...", a dit Venus. L'Américaine Venus Williams a pleinement exploité sa puissance samedi pour remporter pour la cinquième fois Wimbledon en battant en finale sa soeur Serena en deux sets, 7-5, 6-4. L'aînée des soeurs Williams, qui remporte son 7e tournoi de Grand Chelem, s'était déjà imposée sur le gazon londonien en 2000, 2001, 2005 et 2007. Mais elle avait perdu les deux finales qu'elle y avait disputées contre sa cadette (2002 et 2003). Beaucoup pensaient d'ailleurs que leur passé à ce niveau allait peser psychologiquement sur Venus. Après une victoire à l'US Open en 2001, Serena avait emporté les cinq matches suivants en finale de Grand Chelem. Et cette saison, elle paraissait plus régulière, emportant trois tournois (sur sept participations), quand Venus avait dû se contenter d'une demi-finale à Bangalore perdue... contre Serena. "Je ne peux pas croire que ça fait cinq...", a commenté Venus. "Cela a été une sacrée tâche de la battre", a ajouté la quintuple lauréate, au terme d'une finale superbe, avant de réconforter sa cadette: "Mon premier boulot, c'est grande soeur. Je prends ça très au sérieux". Leur père et entraîneur, Richard Williams est rentré aux Etats-Unis après les demi-finales, n'assistant pas à cette lutte fratricide: "Il nous avait dit: J'ai fait mon boulot...". "Elle était un peu meilleure...", a de son côté reconnu sa cadette. Serena usée Le début de match avait pourtant plaidé pour la thèse du blocage psychologique, Venus semblant perdue face à sa cadette, qui jouait particulièrement juste (11 points à 1 en début de match). Mais elle retrouvait sa première balle et une bonne longueur de balle avant de sombrer et profitait de la baisse de régime de sa soeur pour lui prendre deux fois sa mise en jeu, dont une fois à 6-5, et emporter la première manche. Venus devait montrer la même force de caractère dans la deuxième manche. Dépossédée de son service à 2 à 1 dans un jeu interminable où elle avait sauvé six balles de break, elle rendait immédiatement la pareille à Serena, se montrant redoutable sur chacune des balles de break dont elle disposait (4 sur 7, contre 2 sur 13 à son adversaire...). Et comme dans le premier acte, elle prenait le service de sa soeur au moment opportun pour conclure en moins de deux heures. Serena était auparavant apparue de plus en plus usée par la puissance de son aînée, commettant de plus en plus de fautes directes. Les deux Américaines étaient très vite apparues comme les deux immenses favorites du tournoi au gré des éliminations prématurées des autres grands noms du circuit (Maria Sharapova, Ana Ivanovic, Jelena Jankovic,...). Elles ont confirmé une impressionnante domination sur le tournoi londonien, dont elles ont remporté sept des dix dernières éditions, se réservant onze des vingt places en finale dans l'intervalle. Elles devaient revenir en fin d'après-midi sur le court central pour disputer la finale du double: "Serena mérite une victoire...", a dit Venus.