Les négociations autour de la formule pour un partage du pouvoir au Zimbabwe ont repris hier dans la capitale sud-africaine. L'Union européeenne a prévenu que des résultats de ces négociations dépendrait un durcissement supplémentaire ou non des mesures prises à l'encontre des hommes de Mugabe. Les négociations autour de la formule pour un partage du pouvoir au Zimbabwe ont repris hier dans la capitale sud-africaine. L'Union européeenne a prévenu que des résultats de ces négociations dépendrait un durcissement supplémentaire ou non des mesures prises à l'encontre des hommes de Mugabe. Un protocole d'accord qualifié d'historique a été signé, on le sait, dans l'après-midi de lundi, par le président zimbabwéen récemment réélu, Robert Mugabe, et le leader de l'opposition démocratique Orange, Morgan Tsvangarai. Cet accord prévoit notamment le principe d'efforts partagés pour un retour à la normale ainsi que des discussions autour de la formule à décider conjointement pour un partage du pouvoir. L'accord a bien entendu été réalisé sous la médiation du président sud-africain, Thabo M'beki, mandaté par ses pairs de la SADC, l'Organisation régionale qui regroupe les pays d'Afrique australe. Prudent, Morgan Tsvangarai a prévenu à l'issue de cette signature que : « Le protocole d'accord représente la chance la plus concrète depuis dix ans pour tenter d'améliorer la vie de nos concitoyens, mais nos signatures seules ne suffisent pas. » Tsvangarai revendique également la fin des pressions et des exactions dirigées contre ses partisans et qui ont commencé à la veille du deuxième tour de l'élection présidentielle et qui avaient justifié son retrait de cette seconde manche très controversée. Dans l'après-midi d'hier, dans les environs de la capitale sud-africaine, les négociations ont repris entre les deux hommes toujours assistés de représentants officiels du président Thabo M'beki. Ce round s'avère d'une délicatesse extrême puisqu'il ne concerne rien d'autre que le rôle que va être appelé à jouer Morgan Tsvangarai dans l'échiquier politique zimbabwéen. D'autant que l'on connaît les positions ouvertement affichées par Robert Mugabe qui, au lendemain de ce second tour, répétait qu'il n'accepterait jamais que l'opposition dirige le pays. C'est ce contexte qui a fait que, réunis dans la journée de lundi dans la capitale belge, les ministres européens des Affaires étrangères ont pris la décision de durcir davantage les mesures déjà prises à l'encontre de l'entourage de Robert Mugabe. On sait qu'une première liste de 131 noms figure déjà au registre de l'interdiction de séjour sur le territoire européen ainsi que le gel des avoirs des concernés. Lors de cette réunion, il a été décidé un ajout de 37 nouveaux noms reconnus responsables des exactions susmentionnées. Par ailleurs, quatre entreprises appartenant au clan présidentiel auront leurs avoirs gelés. L'Union européenne ayant prévenu que le principe d'un durcissement encore plus grand était toujours à l'ordre du jour et que tout allait dépendre de ces deux semaines à venir, période arrêtée par les deux belligérants pour parvenir à un accord sur le partage du pouvoir au Zimbabwe. S'exprimant à l'issue de cette réunion, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a rappelé, faisant allusion au protocole d'accord, que « c'est mieux que rien, mais nous attendons maintenant de voir le résultat des actuelles négociations ». Même son de cloche chez David Milliband, ministre britannique des Affaires étrangères : « Ces nouvelles mesures sont avant tout destinées à renforcer le mouvement pour un gouvernement de transition qui puisse refléter la volonté de changement démocratique constaté au niveau du peuple zimbabwéen. » Il est à rappeler que ces difficiles négociations entre Mugabe et Tsvangarai se déroulent sur fond de crise économique aiguë avec une inflation de plus de 2,2 millions %, du jamais vu dans les annales économiques mondiales, une production nationale quasiment nulle et surtout un chômage endémique qui frappe pas moins de 80% de la population en âge de travailler. Un protocole d'accord qualifié d'historique a été signé, on le sait, dans l'après-midi de lundi, par le président zimbabwéen récemment réélu, Robert Mugabe, et le leader de l'opposition démocratique Orange, Morgan Tsvangarai. Cet accord prévoit notamment le principe d'efforts partagés pour un retour à la normale ainsi que des discussions autour de la formule à décider conjointement pour un partage du pouvoir. L'accord a bien entendu été réalisé sous la médiation du président sud-africain, Thabo M'beki, mandaté par ses pairs de la SADC, l'Organisation régionale qui regroupe les pays d'Afrique australe. Prudent, Morgan Tsvangarai a prévenu à l'issue de cette signature que : « Le protocole d'accord représente la chance la plus concrète depuis dix ans pour tenter d'améliorer la vie de nos concitoyens, mais nos signatures seules ne suffisent pas. » Tsvangarai revendique également la fin des pressions et des exactions dirigées contre ses partisans et qui ont commencé à la veille du deuxième tour de l'élection présidentielle et qui avaient justifié son retrait de cette seconde manche très controversée. Dans l'après-midi d'hier, dans les environs de la capitale sud-africaine, les négociations ont repris entre les deux hommes toujours assistés de représentants officiels du président Thabo M'beki. Ce round s'avère d'une délicatesse extrême puisqu'il ne concerne rien d'autre que le rôle que va être appelé à jouer Morgan Tsvangarai dans l'échiquier politique zimbabwéen. D'autant que l'on connaît les positions ouvertement affichées par Robert Mugabe qui, au lendemain de ce second tour, répétait qu'il n'accepterait jamais que l'opposition dirige le pays. C'est ce contexte qui a fait que, réunis dans la journée de lundi dans la capitale belge, les ministres européens des Affaires étrangères ont pris la décision de durcir davantage les mesures déjà prises à l'encontre de l'entourage de Robert Mugabe. On sait qu'une première liste de 131 noms figure déjà au registre de l'interdiction de séjour sur le territoire européen ainsi que le gel des avoirs des concernés. Lors de cette réunion, il a été décidé un ajout de 37 nouveaux noms reconnus responsables des exactions susmentionnées. Par ailleurs, quatre entreprises appartenant au clan présidentiel auront leurs avoirs gelés. L'Union européenne ayant prévenu que le principe d'un durcissement encore plus grand était toujours à l'ordre du jour et que tout allait dépendre de ces deux semaines à venir, période arrêtée par les deux belligérants pour parvenir à un accord sur le partage du pouvoir au Zimbabwe. S'exprimant à l'issue de cette réunion, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a rappelé, faisant allusion au protocole d'accord, que « c'est mieux que rien, mais nous attendons maintenant de voir le résultat des actuelles négociations ». Même son de cloche chez David Milliband, ministre britannique des Affaires étrangères : « Ces nouvelles mesures sont avant tout destinées à renforcer le mouvement pour un gouvernement de transition qui puisse refléter la volonté de changement démocratique constaté au niveau du peuple zimbabwéen. » Il est à rappeler que ces difficiles négociations entre Mugabe et Tsvangarai se déroulent sur fond de crise économique aiguë avec une inflation de plus de 2,2 millions %, du jamais vu dans les annales économiques mondiales, une production nationale quasiment nulle et surtout un chômage endémique qui frappe pas moins de 80% de la population en âge de travailler.