La conjonctivite correspond à l'inflammation de la conjonctive. On parle de kératoconjonctivite (kérato = cornée) quand la cornée et la conjonctive de l'œil sont touchées. La conjonctivite correspond à l'inflammation de la conjonctive. On parle de kératoconjonctivite (kérato = cornée) quand la cornée et la conjonctive de l'œil sont touchées. Quand on regarde un œil de face, on devine une membrane très fine et transparente qui recouvre la surface de l'œil et l'intérieur des paupières : c'est la conjonctive. En dessous, il existe un tissu plus épais : la cornée. Elle se trouve au milieu de l'œil (devant la pupille et l'iris). De profil, cette cornée est un peu bombée, elle est transparente, c'est à travers elle que l'œil voit. Ne pas laisser le trouble s'installer Quand la conjonctive et la cornée sont le siège d'une irritation, d'une inflammation, on dit que c'est une kératoconjonctivite. Il est important de connaître la cause d'une conjonctivite ou d'une kératoconjonctivite pour bien sûr traiter la maladie. En effet, il ne faut pas que la cornée perde sa transparence à cause d'une inflammation chronique, ou de la mauvaise cicatrisation d'une plaie. Les yeux rouges Le signe principal d'une conjonctivite est l'œil rouge ; cependant, un oeil ou des yeux rouges ne correspondent pas forcément toujours à une conjonctivite. Le médecin généraliste ou bien sûr l'ophtalmologiste fera le diagnostic. Virales ou bactérienne Les conjonctivites sont le plus souvent dues à des virus, une infection bactérienne ou une allergie. Quand on souffre d'une conjonctivite, on a la sensation d'avoir du sable dans les yeux, ceux-ci sont plus ou moins rouges, plus ou moins gonflés, la lumière peut être gênante, une douleur peut exister. Quand on se réveille au matin, les paupières sont parfois collées par des sécrétions (plutôt en cas d'infection bactérienne). Il ne faut pas se gratter, même si cela nous démange, cela ne fait qu'augmenter l'irritation, la rougeur et le risque de blesser la conjonctive ainsi que de propager l'éventuel germe d'un œil à l'autre, ou encore de le propager vers son entourage. Les conjonctivites virales Elles sont fréquentes. Elles touchent en général les deux yeux (car très contagieuse). Ces conjonctivites sont souvent associées à un "rhume". Le médecin examine les yeux et vérifie que la cornée et la conjonctive ne sont pas le siège d'une plaie, qu'il n'y a pas de corps étranger. A l'examen, le médecin peut regarder sous les paupières pour rechercher la présence de follicules, (des petites vésicules transparentes parfois très nombreuses et confluentes) ; c'est facile pour la paupière inférieure, parfois il retourne la paupière supérieure pour les rechercher à ce niveau, ce n'est pas douloureux. L'ophtalmologiste peut mettre des gouttes de fluorescéine sur l'œil pour évaluer l'état de la conjonctive et de la cornée. Un collyre (c'est-à-dire des gouttes pour les yeux) sera prescrit. Le médecin peut choisir un simple collyre avec des gouttes décongestives antiseptiques. Parfois, le médecin préfère prescrire un collyre contenant un antibiotique. Les conjonctivites bactériennes Les paupières ont tendance à être collées le matin, avec parfois des sécrétions ou des croûtes. Ces conjonctivites peuvent être la complication d'une infection virale ou liées à la présence d'un corps étranger… qui sera alors enlevé. Un traitement antibiotique local est prescrit. Les conjonctivites allergiques Celles-ci ne sont pas contagieuses. De nombreux produits peuvent provoquer une allergie de la conjonctive : les allergènes de l'environnement : poussières, pollens, chats, des produits de maquillage, des produits d'entretien, des lentilles, des collyres contenant des conservateurs, ou autres additifs. Ce type de conjonctivite survient plus souvent sur un "terrain atopique" (c'est-à-dire chez une personne souffrant de problèmes allergiques : rhume des foins, eczéma, asthme…). Ces conjonctivites qui touchent les deux yeux se présentent sous la forme de larmoiements, de démangeaisons, de rougeurs des yeux, et même d'un oedème des paupières, associés parfois à une rhinite (rhume des foins). Ces conjonctivites peuvent être plus ou moins graves. Parfois persistantes sans guérison complète entre les poussées. A l'examen, l'ophtalmologiste retourne les paupières et constate la présence de follicules plus moins importants (faisant comme de petits "pavés"). Eviter l'allergène Le meilleur traitement de ces conjonctivites allergiques est d'éviter l'allergène : c'est facile pour les produits de maquillage et les collyres, beaucoup plus compliqué pour les pollens, acariens… Le médecin prescrit un collyre anti-allergique, voire aussi des larmes artificielles. Des médicaments anti-histaminiques (anti-allergiques) par voie orale peuvent être également prescrits. Des collyres puissants contenant par exemple des corticoïdes ("cortisone") peuvent être prescrits par l'ophtalmologiste si la conjonctivite est sévère. Les lentilles, le soleil peuvent aussi être la cause d'inflammation de la conjonctivite et de la cornée. Pour mettre les gouttes Le mieux est de se faire aider : en s'allongeant, les yeux fermés. L'aide met une goutte de collyre dans le coin interne de l'œil, le plus près du nez et puis demande d'ouvrir l'œil, la goutte se répand dans l'œil, tout simplement. On peut ensuite traiter l'autre œil. Il faut toujours commencer par l'œil le moins atteint. Certaines gouttes piquent un petit moment après leur instillation. Il faut en mettre généralement plusieurs fois par jour. Avec l'habitude, on parvient vite à mettre ses gouttes tout seul. Sauf les enfants. Ne pas oublier de se laver les mains avant et après avoir touché les yeux malades. Ou après s'être traité soi-même. L'ophtalmie L'ophtalmie des neiges est une kérato-conjonctivite. Elle est due à la très forte réverbération des UV en altitude et sur la neige. Au final la conjonctive et la cornée sont altérées. L'ophtlamie peut être grave et entraîner des troubles de la vue par la suite. Il faut penser à tout prix à l'éviter en mettant de bonnes lunettes de soleil quand on fait du ski ou de la randonnée en montagne dans la neige. Attention, des conjonctivites peuvent avoir une autre origine spécifique qui demande un traitement et un suivi particulier (comme une infection par le virus de l'herpès). S. H. Quand on regarde un œil de face, on devine une membrane très fine et transparente qui recouvre la surface de l'œil et l'intérieur des paupières : c'est la conjonctive. En dessous, il existe un tissu plus épais : la cornée. Elle se trouve au milieu de l'œil (devant la pupille et l'iris). De profil, cette cornée est un peu bombée, elle est transparente, c'est à travers elle que l'œil voit. Ne pas laisser le trouble s'installer Quand la conjonctive et la cornée sont le siège d'une irritation, d'une inflammation, on dit que c'est une kératoconjonctivite. Il est important de connaître la cause d'une conjonctivite ou d'une kératoconjonctivite pour bien sûr traiter la maladie. En effet, il ne faut pas que la cornée perde sa transparence à cause d'une inflammation chronique, ou de la mauvaise cicatrisation d'une plaie. Les yeux rouges Le signe principal d'une conjonctivite est l'œil rouge ; cependant, un oeil ou des yeux rouges ne correspondent pas forcément toujours à une conjonctivite. Le médecin généraliste ou bien sûr l'ophtalmologiste fera le diagnostic. Virales ou bactérienne Les conjonctivites sont le plus souvent dues à des virus, une infection bactérienne ou une allergie. Quand on souffre d'une conjonctivite, on a la sensation d'avoir du sable dans les yeux, ceux-ci sont plus ou moins rouges, plus ou moins gonflés, la lumière peut être gênante, une douleur peut exister. Quand on se réveille au matin, les paupières sont parfois collées par des sécrétions (plutôt en cas d'infection bactérienne). Il ne faut pas se gratter, même si cela nous démange, cela ne fait qu'augmenter l'irritation, la rougeur et le risque de blesser la conjonctive ainsi que de propager l'éventuel germe d'un œil à l'autre, ou encore de le propager vers son entourage. Les conjonctivites virales Elles sont fréquentes. Elles touchent en général les deux yeux (car très contagieuse). Ces conjonctivites sont souvent associées à un "rhume". Le médecin examine les yeux et vérifie que la cornée et la conjonctive ne sont pas le siège d'une plaie, qu'il n'y a pas de corps étranger. A l'examen, le médecin peut regarder sous les paupières pour rechercher la présence de follicules, (des petites vésicules transparentes parfois très nombreuses et confluentes) ; c'est facile pour la paupière inférieure, parfois il retourne la paupière supérieure pour les rechercher à ce niveau, ce n'est pas douloureux. L'ophtalmologiste peut mettre des gouttes de fluorescéine sur l'œil pour évaluer l'état de la conjonctive et de la cornée. Un collyre (c'est-à-dire des gouttes pour les yeux) sera prescrit. Le médecin peut choisir un simple collyre avec des gouttes décongestives antiseptiques. Parfois, le médecin préfère prescrire un collyre contenant un antibiotique. Les conjonctivites bactériennes Les paupières ont tendance à être collées le matin, avec parfois des sécrétions ou des croûtes. Ces conjonctivites peuvent être la complication d'une infection virale ou liées à la présence d'un corps étranger… qui sera alors enlevé. Un traitement antibiotique local est prescrit. Les conjonctivites allergiques Celles-ci ne sont pas contagieuses. De nombreux produits peuvent provoquer une allergie de la conjonctive : les allergènes de l'environnement : poussières, pollens, chats, des produits de maquillage, des produits d'entretien, des lentilles, des collyres contenant des conservateurs, ou autres additifs. Ce type de conjonctivite survient plus souvent sur un "terrain atopique" (c'est-à-dire chez une personne souffrant de problèmes allergiques : rhume des foins, eczéma, asthme…). Ces conjonctivites qui touchent les deux yeux se présentent sous la forme de larmoiements, de démangeaisons, de rougeurs des yeux, et même d'un oedème des paupières, associés parfois à une rhinite (rhume des foins). Ces conjonctivites peuvent être plus ou moins graves. Parfois persistantes sans guérison complète entre les poussées. A l'examen, l'ophtalmologiste retourne les paupières et constate la présence de follicules plus moins importants (faisant comme de petits "pavés"). Eviter l'allergène Le meilleur traitement de ces conjonctivites allergiques est d'éviter l'allergène : c'est facile pour les produits de maquillage et les collyres, beaucoup plus compliqué pour les pollens, acariens… Le médecin prescrit un collyre anti-allergique, voire aussi des larmes artificielles. Des médicaments anti-histaminiques (anti-allergiques) par voie orale peuvent être également prescrits. Des collyres puissants contenant par exemple des corticoïdes ("cortisone") peuvent être prescrits par l'ophtalmologiste si la conjonctivite est sévère. Les lentilles, le soleil peuvent aussi être la cause d'inflammation de la conjonctivite et de la cornée. Pour mettre les gouttes Le mieux est de se faire aider : en s'allongeant, les yeux fermés. L'aide met une goutte de collyre dans le coin interne de l'œil, le plus près du nez et puis demande d'ouvrir l'œil, la goutte se répand dans l'œil, tout simplement. On peut ensuite traiter l'autre œil. Il faut toujours commencer par l'œil le moins atteint. Certaines gouttes piquent un petit moment après leur instillation. Il faut en mettre généralement plusieurs fois par jour. Avec l'habitude, on parvient vite à mettre ses gouttes tout seul. Sauf les enfants. Ne pas oublier de se laver les mains avant et après avoir touché les yeux malades. Ou après s'être traité soi-même. L'ophtalmie L'ophtalmie des neiges est une kérato-conjonctivite. Elle est due à la très forte réverbération des UV en altitude et sur la neige. Au final la conjonctive et la cornée sont altérées. L'ophtlamie peut être grave et entraîner des troubles de la vue par la suite. Il faut penser à tout prix à l'éviter en mettant de bonnes lunettes de soleil quand on fait du ski ou de la randonnée en montagne dans la neige. Attention, des conjonctivites peuvent avoir une autre origine spécifique qui demande un traitement et un suivi particulier (comme une infection par le virus de l'herpès). S. H.