«Les cadres formés par l'école algérienne répondent parfaitement à nos exigences professionnelles » affirme Philipe Meillaud directeur des services client à Bull, une entreprise française de production de matériel informatique basée en Algérie. Cette déclaration vient à contrario de la vision qu'ont « les algériens des algériens ». A croire les propos de ce responsable français, l'école algérienne forme ses cadres dans les normes reconnues internationalement, du moins dans le domaine de l'informatique. Contacté par le Midi libre, Samir Toumi, directeur général de Team Consulting, a affirmé que les compétences algériennes n'ont rien à envier aux étrangères. « Les cadres algériens sont aussi efficaces que les cadres formés ailleurs » a-t-il estimé. Il convient de mentionner que Team Consulting est un cabinet de consultation en ressources humaines travaillant principalement avec des compagnies multinationales. M. Toumi a avancé que ces dernières trouvent les grandes lignes de ce qu'elles recherchent comme profil sur le marché algérien. Concernant justement le profil recherché par ces entreprises, le même spécialiste a confié qu'il s'agit de diplômés universitaires dont l'âge varie de 24 à 38 ans. La connaissance ou la maitrise de la langue anglaise est souvent exigée, selon lui. Les trois premiers critères seraient basiques à croire les propos de M. Toumi. A eux s'ajoutent deux autres facultatifs mais décisifs dans le cas de concurrence entre plusieurs postulants à un même poste. Il s'agit de expérience dans des entreprises étrangères et/ou d'études effectuées dans des universités de renommée internationale. Julien Revellat, a de son côté, estimé que le profil avancé par M. Toumi concerne les entreprises opérant dans le domaine des services. Le domaine industriel, quant à lui, est beaucoup plus large. « Il est ouvert à toutes sortes de profils parce que justement, il ont besoin de cadres mais aussi de main d'œuvre », a-t-il expliqué. Contrairement a ce qu'a déclaré le directeur de Bull, M. Revellat a jugé que la formation des cadres algériens présente des lacunes. La formation n'est pas tout à fait conforme aux normes internationales. De plus, certaines formations ne sont même pas disponibles en Algérie. Il s'agit notamment des métiers émergents à l'exemple du conseil aux entreprises. Un domaine très développé en France selon ce même interlocuteur. Si le problème de la formation ne se pose pas, selon M. Toumi, celui de la disponibilité du « profil sénior » constitue un problème concret. Des cadres disposant de cinq années d'expérience au minimum ne courent pas les rues selon lui. C'est sans doute ce manque considérable qui a conduit à l'apparition d'un nouveau métier. Celui du « chasseur de tête ». Ce métier est en train de prendre de l'essor en Algérie depuis quelques années selon les observateurs. «Les cadres formés par l'école algérienne répondent parfaitement à nos exigences professionnelles » affirme Philipe Meillaud directeur des services client à Bull, une entreprise française de production de matériel informatique basée en Algérie. Cette déclaration vient à contrario de la vision qu'ont « les algériens des algériens ». A croire les propos de ce responsable français, l'école algérienne forme ses cadres dans les normes reconnues internationalement, du moins dans le domaine de l'informatique. Contacté par le Midi libre, Samir Toumi, directeur général de Team Consulting, a affirmé que les compétences algériennes n'ont rien à envier aux étrangères. « Les cadres algériens sont aussi efficaces que les cadres formés ailleurs » a-t-il estimé. Il convient de mentionner que Team Consulting est un cabinet de consultation en ressources humaines travaillant principalement avec des compagnies multinationales. M. Toumi a avancé que ces dernières trouvent les grandes lignes de ce qu'elles recherchent comme profil sur le marché algérien. Concernant justement le profil recherché par ces entreprises, le même spécialiste a confié qu'il s'agit de diplômés universitaires dont l'âge varie de 24 à 38 ans. La connaissance ou la maitrise de la langue anglaise est souvent exigée, selon lui. Les trois premiers critères seraient basiques à croire les propos de M. Toumi. A eux s'ajoutent deux autres facultatifs mais décisifs dans le cas de concurrence entre plusieurs postulants à un même poste. Il s'agit de expérience dans des entreprises étrangères et/ou d'études effectuées dans des universités de renommée internationale. Julien Revellat, a de son côté, estimé que le profil avancé par M. Toumi concerne les entreprises opérant dans le domaine des services. Le domaine industriel, quant à lui, est beaucoup plus large. « Il est ouvert à toutes sortes de profils parce que justement, il ont besoin de cadres mais aussi de main d'œuvre », a-t-il expliqué. Contrairement a ce qu'a déclaré le directeur de Bull, M. Revellat a jugé que la formation des cadres algériens présente des lacunes. La formation n'est pas tout à fait conforme aux normes internationales. De plus, certaines formations ne sont même pas disponibles en Algérie. Il s'agit notamment des métiers émergents à l'exemple du conseil aux entreprises. Un domaine très développé en France selon ce même interlocuteur. Si le problème de la formation ne se pose pas, selon M. Toumi, celui de la disponibilité du « profil sénior » constitue un problème concret. Des cadres disposant de cinq années d'expérience au minimum ne courent pas les rues selon lui. C'est sans doute ce manque considérable qui a conduit à l'apparition d'un nouveau métier. Celui du « chasseur de tête ». Ce métier est en train de prendre de l'essor en Algérie depuis quelques années selon les observateurs.