Cette nouvelle mesure prise par la commission d'application des peines, en faveur des détenus lauréats, a été annoncée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz. Cette nouvelle mesure prise par la commission d'application des peines, en faveur des détenus lauréats, a été annoncée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz. A leur grand bonheur, les détenus, condamnés définitivement, lauréats du Bac et n'ayant pas été touchés par la grâce présidentielle totale, bénéficieront, toutefois, d'une autre mesure de grâce dite «semi-liberté». Ils sont 296 détenus lauréats des deux épreuves du BAC et du BEM, sur les 481 à avoir déjà bénéficié de la grâce présidentielle totale ou partielle. Cette nouvelle mesure prise par la commission d'application des peines, en faveur des détenus lauréats, a été annoncée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz qui a présidé, hier, au siège de l'établissement de rééducation et de réadaptation d'El Harrach (Alger), une cérémonie en l'honneur des détenus lauréats du Baccalauréat et du Brevet d'enseignement moyen (BEM). C'est-à-dire qu'ils pourront tous poursuivre, dès cette année, leurs études le plus normalement du monde, dans les différentes universités du pays. Ils seront quotidiennement libérés le temps de poursuivre leurs cours à l'université et regagneront ensuite leurs centres de détention respectifs, a expliqué le ministre. En outre, à l'occasion de cette cérémonie et la demande de certains détenus lauréats, le ministre n'a pas hésité à accorder une autre faveur à cette frange de détenus consistant en « le rapprochement de ces derniers, de leur villes natales respectives ». Illico presto, il ordonna alors aux directeurs de prison de procéder ainsi à « l'affectation » des détenus condamnés définitivement aux centres de rééducation et de réadaptation les plus proches de leurs domiciles familiaux. Toujours dans le sillage des grâces et autres remises de peines, le ministre relève que son département plaide pour « porter les remises de peines à 24 mois au minimum ». Tayeb Belaiz s'est dit par ailleurs «satisfait» du bilan des réformes des institutions pénitentiaires engagées par son département dans le cadre du programme quinquennal 2003-2008. Entre autres résultats probants, le ministre souligne, à titre illustratif, que le nombre des détenus lauréats s'est «multiplié par 12 » par rapport aux années précédentes ; le nombre des détenus inscrits pour la poursuite des études dans différents niveaux de scolarité est passé de 2.255 à 42.911 entre les années scolaires 2002-2003 et 2007-2008. Pour ce qui est du nombre des détenus lauréats du BAC et ceux du BEM, pour la même période, il est passé respectivement de 86 à 1.609, et de 62 à 2.223. Avec 481 détenus lauréats du BAC sur les 1.201 inscrits au niveau national, pour la présente session (juin 2008), le taux de réussite est de l'ordre de 40%. Quant aux examens du BEM, le taux de réussite est de 37%, avec 772 lauréats sur les 2.085 inscrits. En dépit de leur régression par rapport à l'année passée, ces taux, faut-il souligner, restent importants vu le nombre croissant d'inscrits cette année à travers les 421 centres de détention au niveau national ; pour l'année scolaire 2006-2007, rappelons-le, le taux de réussite aux examens du BAC, s'élève à 51,41%, avec 455 lauréats sur 885 inscrits. Pour le BEM, le taux est de 54,68%, avec 735 lauréats sur les 1.344. Signalons, enfin, que le centre de détention d'El-Harrach, dont s'est enquis, à l'occasion, le ministre de la justice, garde des Sceaux, en compagnie du directeur général de l'administration pénitentiaire, M. Mokhtar Felioune, et le ministre de la Solidarité, Djamel Ould-Abbes, enregistre, cette année, 76 lauréats du BAC sur 98 inscrits, (77,55%), mais seulement deux lauréats du BEM sur 97 inscrits, soit un taux de réussite de 2,6%. A leur grand bonheur, les détenus, condamnés définitivement, lauréats du Bac et n'ayant pas été touchés par la grâce présidentielle totale, bénéficieront, toutefois, d'une autre mesure de grâce dite «semi-liberté». Ils sont 296 détenus lauréats des deux épreuves du BAC et du BEM, sur les 481 à avoir déjà bénéficié de la grâce présidentielle totale ou partielle. Cette nouvelle mesure prise par la commission d'application des peines, en faveur des détenus lauréats, a été annoncée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz qui a présidé, hier, au siège de l'établissement de rééducation et de réadaptation d'El Harrach (Alger), une cérémonie en l'honneur des détenus lauréats du Baccalauréat et du Brevet d'enseignement moyen (BEM). C'est-à-dire qu'ils pourront tous poursuivre, dès cette année, leurs études le plus normalement du monde, dans les différentes universités du pays. Ils seront quotidiennement libérés le temps de poursuivre leurs cours à l'université et regagneront ensuite leurs centres de détention respectifs, a expliqué le ministre. En outre, à l'occasion de cette cérémonie et la demande de certains détenus lauréats, le ministre n'a pas hésité à accorder une autre faveur à cette frange de détenus consistant en « le rapprochement de ces derniers, de leur villes natales respectives ». Illico presto, il ordonna alors aux directeurs de prison de procéder ainsi à « l'affectation » des détenus condamnés définitivement aux centres de rééducation et de réadaptation les plus proches de leurs domiciles familiaux. Toujours dans le sillage des grâces et autres remises de peines, le ministre relève que son département plaide pour « porter les remises de peines à 24 mois au minimum ». Tayeb Belaiz s'est dit par ailleurs «satisfait» du bilan des réformes des institutions pénitentiaires engagées par son département dans le cadre du programme quinquennal 2003-2008. Entre autres résultats probants, le ministre souligne, à titre illustratif, que le nombre des détenus lauréats s'est «multiplié par 12 » par rapport aux années précédentes ; le nombre des détenus inscrits pour la poursuite des études dans différents niveaux de scolarité est passé de 2.255 à 42.911 entre les années scolaires 2002-2003 et 2007-2008. Pour ce qui est du nombre des détenus lauréats du BAC et ceux du BEM, pour la même période, il est passé respectivement de 86 à 1.609, et de 62 à 2.223. Avec 481 détenus lauréats du BAC sur les 1.201 inscrits au niveau national, pour la présente session (juin 2008), le taux de réussite est de l'ordre de 40%. Quant aux examens du BEM, le taux de réussite est de 37%, avec 772 lauréats sur les 2.085 inscrits. En dépit de leur régression par rapport à l'année passée, ces taux, faut-il souligner, restent importants vu le nombre croissant d'inscrits cette année à travers les 421 centres de détention au niveau national ; pour l'année scolaire 2006-2007, rappelons-le, le taux de réussite aux examens du BAC, s'élève à 51,41%, avec 455 lauréats sur 885 inscrits. Pour le BEM, le taux est de 54,68%, avec 735 lauréats sur les 1.344. Signalons, enfin, que le centre de détention d'El-Harrach, dont s'est enquis, à l'occasion, le ministre de la justice, garde des Sceaux, en compagnie du directeur général de l'administration pénitentiaire, M. Mokhtar Felioune, et le ministre de la Solidarité, Djamel Ould-Abbes, enregistre, cette année, 76 lauréats du BAC sur 98 inscrits, (77,55%), mais seulement deux lauréats du BEM sur 97 inscrits, soit un taux de réussite de 2,6%.