Le souverain marocain a estimé que cette mesure "unilatérale" est vécue par les deux peuples comme une "sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique». Le souverain marocain a estimé que cette mesure "unilatérale" est vécue par les deux peuples comme une "sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique». Tout porte à croire que le Maroc n'est pas "prêt" à digérer la fermeture de ses frontières avec l'Algérie et, à chaque fois que l'occasion se présente, c'est notre pays qui est pointé du doigt. Et pour cause, le roi Mohammed VI vient de remettre ça en fustigeant hier, à Fés, dans un discours marquant le 9me anniversaire de son accession au trône, la fermeture par l'Algérie de ses frontières avec le royaume depuis 1994. Le souverain marocain a estimé, à ce propos, que cette mesure "unilatérale" est vécue par les deux peuples comme une "sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l'intégration maghrébine", ajoutant que "les différences de points de vue dans le conflit du Sahara occidental ne sauraient justifier la poursuite de la fermeture des frontières". L'Algérie qui exige comme condition à la réouverture de la frontière, la résolution globale des contentieux en suspens, y compris le conflit du Sahara occidental, ne semble pas pressée par un retour à la situation d'avant 1994, dans la mesure où les autorités marocaines n'ont pas affiché de volonté pour leur participations à une lutte commune contre le trafic et la contrebande qui portent un grand préjudice à l'économie nationale. La frontière terrestre entre les deux pays a été fermée à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens, ce qui a amené le royaume à imposer les visas aux ressortissants algériens désireux de se rendre au Maroc. En réponse à cette mesure unilatérale, l'Algérie avait décidé de fermer ses frontières. Les visas ont été supprimés par le Maroc en 2005 puis par l'Algérie en 2006, mais les frontières demeurent toujours fermées. La sortie du roi marocain intervient au lendemain du message qui lui a été envoyé par le président Abdelaziz Bouteflika, et dans lequel il lui a exprimé ses "chaleureuses félicitations" à l'occasion du 9ème anniversaire de son intronisation. Le chef de l'Etat a réitéré, par la même occasion, son "ferme attachement" et sa "permanente volonté" à œuvrer "davantage" au raffermissement des "liens de fraternité entre nos deux peuples et de poursuivre ensemble notre labeur pour réaliser leur bien-être et leur prospérité". Mais, en dépit de ses discours triomphalistes, la réalité est tout autre. Le Maroc qui a, de tout temps, accusé l'Algérie dans le conflit du Sahara occidental, ne compte pas revenir à de meilleurs sentiments et faire preuve d'une volonté politique à même d'apaiser la tension et laisser entrevoir des signes de rapprochement dans l'intérêt des deux peuples. Tout porte à croire que le Maroc n'est pas "prêt" à digérer la fermeture de ses frontières avec l'Algérie et, à chaque fois que l'occasion se présente, c'est notre pays qui est pointé du doigt. Et pour cause, le roi Mohammed VI vient de remettre ça en fustigeant hier, à Fés, dans un discours marquant le 9me anniversaire de son accession au trône, la fermeture par l'Algérie de ses frontières avec le royaume depuis 1994. Le souverain marocain a estimé, à ce propos, que cette mesure "unilatérale" est vécue par les deux peuples comme une "sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l'intégration maghrébine", ajoutant que "les différences de points de vue dans le conflit du Sahara occidental ne sauraient justifier la poursuite de la fermeture des frontières". L'Algérie qui exige comme condition à la réouverture de la frontière, la résolution globale des contentieux en suspens, y compris le conflit du Sahara occidental, ne semble pas pressée par un retour à la situation d'avant 1994, dans la mesure où les autorités marocaines n'ont pas affiché de volonté pour leur participations à une lutte commune contre le trafic et la contrebande qui portent un grand préjudice à l'économie nationale. La frontière terrestre entre les deux pays a été fermée à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens, ce qui a amené le royaume à imposer les visas aux ressortissants algériens désireux de se rendre au Maroc. En réponse à cette mesure unilatérale, l'Algérie avait décidé de fermer ses frontières. Les visas ont été supprimés par le Maroc en 2005 puis par l'Algérie en 2006, mais les frontières demeurent toujours fermées. La sortie du roi marocain intervient au lendemain du message qui lui a été envoyé par le président Abdelaziz Bouteflika, et dans lequel il lui a exprimé ses "chaleureuses félicitations" à l'occasion du 9ème anniversaire de son intronisation. Le chef de l'Etat a réitéré, par la même occasion, son "ferme attachement" et sa "permanente volonté" à œuvrer "davantage" au raffermissement des "liens de fraternité entre nos deux peuples et de poursuivre ensemble notre labeur pour réaliser leur bien-être et leur prospérité". Mais, en dépit de ses discours triomphalistes, la réalité est tout autre. Le Maroc qui a, de tout temps, accusé l'Algérie dans le conflit du Sahara occidental, ne compte pas revenir à de meilleurs sentiments et faire preuve d'une volonté politique à même d'apaiser la tension et laisser entrevoir des signes de rapprochement dans l'intérêt des deux peuples.