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Alger veut des rapports d'Etat à Etat avec Rabat
Mohammed VI réduit les relations bilatérales aux frontières fermées
Publié dans La Tribune le 31 - 07 - 2008

«Le scorpion pique et crie.» Cet adage s'applique parfaitement au palais royal de Rabat qui ferme les frontières avec l'A1gérie quand il veut, les rouvre quand il veut, envahit un territoire, crie au complot contre son intégrité territoriale et accuse l'Algérie d'être la cause de ses problèmes, se présentant devant la communauté internationale comme une victime.
C'est avec cette logique propre au Maroc que Mohammed VI s'en est pris hier à l'Algérie qui «refuse» la réouverture des frontières terrestres. Pour le roi du Maroc, «les différences de points de vue dans ce conflit [allusion au Sahara occidental, ndlr] ne sauraient justifier la poursuite de la fermeture des frontières». Dans son discours marquant le 9ème anniversaire de son accession au trône, Mohammed VI trouve que «cette mesure unilatérale est vécue par les deux peuples comme une sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l'intégration maghrébine». Le roi du Maroc a déclaré que son pays entendait continuer de «prendre des initiatives en toute sincérité et d'être à l'écoute de toutes les bonnes volontés, pour rétablir des relations normales entre le Maroc et l'Algérie, et bâtir un partenariat constructif avec ce pays voisin et frère». «Ce vœu procède de notre attachement fidèle aux liens de bon voisinage qui unissent nos deux peuples frères», a-t-il souligné en précisant toutefois qu'il rejetait «toute tentative visant à imposer le fait accompli ou à porter atteinte à son intégrité territoriale».
Tels sont les propos du souverain marocain au lendemain de l'envoi par Bouteflika d'un message de fraternité. Manifestement, le Maroc est amnésique ou feint de l'être. C'est Hassen II qui, en 1994, avait décidé d'imposer le visa aux Algériens, punissant ainsi «le peuple frère» et accusant l'Algérie officielle d'avoir fomenté l'attentat de Marrakech alors qu'il a été prouvé plus tard que cet acte avait été l'œuvre d'islamistes marocains.
Pourtant, c'est à cause de la question sahraouie que le Maroc a décidé de mettre l'Algérie devant le fait accompli des visas, considérant à l'époque que la situation intérieure de l'Algérie était favorable à Rabat pour renier ses
engagements internationaux pour la tenue d'un référendum d'autodétermination des Sahraouis. Lorsque le Maroc a senti la douleur économique de sa décision qui a poussé l'Algérie à la fermeture des frontières terrestres, il n'a cessé de multiplier les appels pour leur réouverture, tout en refusant de s'adresser officiellement à l'Etat algérien. Pourtant, en 2006, une visite d'Ouyahia, en sa qualité de chef du gouvernement, a été programmée et devait avoir lieu pour discuter des dossiers en suspens entre les deux pays excluant de facto la question du Sahara occidental. Une fois encore, l'Algérie a été mise devant le fait accompli du report de ce rendez-vous officiel et que les autorités algériennes ont appris, via la MAP, ce qui équivaut à une attitude de mépris du palais royal. Au-delà du manque de courtoisie auquel l'Algérie ne semble pas accorder une importance démesurée, Alger attend d'être saisi officiellement par Rabat pour aplanir tous les différends bilatéraux, laissant la question sahraouie entre le Polisario, le Maroc et l'ONU.
A. G.


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